Étape 1 : Besançon – Golbey

OLYMPUS DIGITAL CAMERANous sommes le mercredi 13 juillet 2016. Demain, à 14 heures, commence le stage mécanique du club 403, dans les Vosges.

Ce stage se déroule chaque année, quelque part en France (le club étant national), et c’est donc une chance que cela soit aussi près de chez moi cette année. Quand j’ai appris cela, j’en ai d’abord parlé à mon père puisqu’il a aussi une 403,  mais il n’a pas souhaité s’y rendre. Alors j’ai décidé d’y aller seul, et à vélo, parce que ma 403 ne roule pas en ce moment, et parce que ça reste le moyen le plus agréable et le plus économique de voyager.

Au programme d’aujourd’hui : une longue étape.

J’ai en effet choisi de me rapprocher le plus possible de ma destination finale dès ce soir. Pour cela, j’ai envoyé des demandes d’hébergement sur Warmshowers, à toutes les personnes habitant autour d’Épinal et du lieu où je me rends. Un couple vivant à Golbey, au nord d’Épinal, m’a répondu positivement. Ils sont juste à côté de la véloroute qui arrive de la Haute-Saône. J’aurai environ 150 km à parcourir aujourd’hui pour être chez eux, puis seulement 25 demain afin d’arriver à l’heure au stage 403.

Je démarre de chez moi avant 8 heures. La météo n’est pas encourageante du tout, mais il faut y aller !

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Pour l’instant, il ne pleut pas et c’est déjà ça. Par contre, il fait un peu froid. Pas du tout le genre de température qu’on peut espérer en juillet (surtout quand il a fait très chaud quelques jours avant).

Pour me rendre à Golbey, je vais entrer dans les Vosges par la V50, ou Véloroute Charles le Téméraire. Si vous avez suivi mes aventures récentes (et moins récentes), vous savez que je l’ai déjà empruntée à plusieurs reprises :

- En novembre 2012, avec Quentin, pour aller à Nancy.

Depuis Besançon, nous avions attrapé le Chemin Vert jusqu’à Vesoul puis la Trace du Courlis afin de rejoindre la V50 à Chemilly. Nous avions ensuite suivi celle-ci jusqu’à Nancy, en sachant qu’entre Port-sur-Saône (70) et Fontenoy-le-Château (88) elle n’était ni aménagée ni jalonnée. J’avais donc élaboré mon propre itinéraire sur des petites routes.

- En août 2014, seul, jusqu’à la Belgique.

J’avais à nouveau commencé par le Chemin Vert, mais à partir de Vesoul j’avais coupé au plus court par des petites routes tranquilles pour prendre la V50 directement à Fontenoy-le-Château.

- Il y a un mois, seul, de Chemilly à Pontailler-sur-Saône en Côte d’Or.

Cela correspond à la partie ouest de la V50 en Haute-Saône, que je n’avais encore jamais parcourue. Elle s’appelle aussi Véloroute des Rives de Saône.

On pourrait en conclure que je connais aujourd’hui l’intégralité de la V50 en Haute-Saône, mais ce n’est pas le cas, car des choses ont changé côté est depuis mes derniers passages :

- Des tronçons de chemin de halage ont été aménagés à l’entrée des Vosges et, juste avant, en Haute-Saône.

- Un jalonnement a également été mis en place sur des routes à faible trafic. Jusqu’à aujourd’hui, j’ignore s’il s’agit des routes que j’avais choisi de suivre avec Quentin. J’aimerais en savoir plus.

Mon voyage d’aujourd’hui est donc l’occasion idéale de voir ce qu’il en est.

Pour commencer, je décide de ne pas prendre le Chemin Vert. D’abord parce que je l’ai déjà pris il y a un mois quand je suis parti explorer les Rives de Saône. Ensuite parce que j’ai envie de couper au plus court vu les kilomètres qui m’attendent ensuite. Et enfin pour découvrir d’autres routes et villages de Haute-Saône.

Je vais donc sortir de Besançon par le nord, comme si j’allais à Vesoul en voiture, alors qu’habituellement je sors par le nord-est en direction du Chemin Vert.

Pour ce faire, je commence par suivre en partie l’itinéraire que je prends pour me rendre à Vélocampus. Cet itinéraire est une belle alternative, à vélo, à l’affreux boulevard Léon Blum. Retenez-le si vous circulez dans le secteur !

Je descends ma rue.

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Ensuite, je traverse la rue de Belfort et me rends sur la Place des Tilleuls. Le marché s’installe mais je ne prends pas le temps de m’y arrêter. J’ai déjà suffisamment de réserve dans mes sacoches.

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Ensuite, je suis les rues du 11 novembre, de Verdun, et Préclin. C’est efficace, sans détour ni relief inutile. De là, je débouche sur le boulevard, que je traverse pour aller en face, chemin des Montarmots.

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Ensuite, habituellement, je rejoins le campus par les rues des 4 Vents, Jean Wyrsch, des Justices et Alain Savary. Mais aujourd’hui, ce n’est pas mon objectif. Je prends le chemin de l’Espérance.

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Ensuite, la rue Violet, très bien aménagée pour les vélos.

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Je suis doublé par un cycliste rapide et son amie, moins rapide. Il la pousse dans la montée pour avancer plus efficacement.

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Me voici bientôt Chemin des Torcols puis Chemin de Valentin. Parmi les constructions récentes et souvent (pas toujours) hideuses, subsiste encore de la vieille pierre.

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Il y a même encore quelques belles fermes anciennes.

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Je pense qu’avant son urbanisation, ce secteur devait ressembler à ce que l’on trouve plus au nord, vers Pin et Émagny par exemple : de belles et grosses fermes, et d’autres riches bâtisses en pierres de taille. Si l’on sait chercher entre les immeubles, on en trouve encore…

Globalement, le bâti ancien de ce secteur et celui de la Haute-Saône ont pas mal de points communs. Dans les fermes, par exemple, la grange est au rèz-de-chaussée et sa porte est voûtée. C’est aussi le cas dans le Jura proche (secteur du Val d’Amour…), tandis que dans le secteur de chez mes parents les granges sont au dessus des étables, accessibles par une « levée de grange », et la porte va en général jusqu’au toit, avec une ou deux poutres en guise de linteau.

Mais avant de contempler les fermes Haut-Saônoises il faut déjà traverser la zone commerciale d’École-Valentin. Je ne ferai pas de commentaire sur son architecture et ses paysages… Je permettrai, par contre, de faire remarquer que ces îlots centraux sont complètement débiles et anti-vélo.

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Pourtant, il existe un semblant de jalonnement pour les cyclistes, permettant surtout d’éviter de retomber sur la RN57.

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À Chatillon-le-Duc, il existe une piste cyclable qui est peut-être la pire piste cyclable de tout le Grand Besançon. Un panneau rond indique qu’elle est obligatoire, alors que son revêtement est pourri (par conception) et qu’à chaque croisement il faut arriver à se glisser entre les poteaux en bois. J’y arrive, mais c’est vraiment étroit.

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Par ailleurs, elle est partagée avec les piétons, et n’existe que dans le sens descendant, alors que c’est en montée qu’on en aurait besoin.

Si l’aménageur a voulu faire une compilation des erreurs à éviter, c’est réussi. Il n’en manque à peu près aucune.

En plus, alors que je la crois parallèle à mon itinéraire, elle me fait tourner à droite brusquement en direction du collège. Je n’avais pas l’intention de retourner en enfance, et en plus c’est les vacances.

Je reviens sur la route principale. Je dois emprunter brièvement le même giratoire que quand on va à Vesoul en voiture. Mais je sors à la première sortie à droite : direction Devecey.

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Ensuite, j’entre à Voray-sur-l’Ognon. Je suis en Haute-Saône. Je passe la rivière qui a donné son nom à la commune.

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Comme à chaque fois que je pédale dans le 70, je tombe sur le jalonnement d’une boucle de cyclotourisme.

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De Voray, je passe sous la RN57, puis au dessus de la ligne TGV.

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Je vais suivre la D158 puis la D15 jusqu’à Rioz.

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Petite pause au bord de la route pour manger un ou deux abricots…

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Une gare de tacot abandonnée…

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Après l’affiche de Marine sur l’ancienne gare, ce sont ses concurrents qui squattent le pont…

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La pluie a la bonne idée d’arriver en masse alors que je viens de passer le pont. Je retourne m’y abriter pour enfiler mon poncho.

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Google Maps me fait entrer dans Rioz par ce chemin. Pourquoi pas.

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Il débouche effectivement dans le village, tout près d’un grand supermarché. Ensuite, je suis la rue du Tacot qui est une ancienne voie ferrée.

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Après Rioz, je tombe sur ceci dans un village. Elle n’a pas bougé depuis mon dernier passage.

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Dans un autre village, des vieilles pierres et une ancienne gare…

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J’enchaîne les villages, sur des petites départementales tranquilles.

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Si j’ai parlé des points communs entre les fermes du nord de Besançon et celles de la Haute-Saône, il y a aussi des différences : on commence à voir ce type de petites fenêtres sous le toit seulement après s’être enfoncé dans la Haute-Saône rurale.

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Il n’est pas rare également que les fermes soient constitué d’une maison d’habitation, collée à la grange à angle droit.

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Et on en trouve également avec des tours rondes comme celle-ci.

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Mais tout à coup, que vois-je ?

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C’est bien un J7.

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Il est en piteux état en apparence, mais peut-être encore sauvable. Je me demande ce que son propriétaire souhaite en faire (jusqu’ici, pas grand chose, dirait-on…).

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Je laisse ce joli J à son triste sort et poursuis ma route.

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Alors que jusqu’ici, je n’avais connu que des routes goudronnées (sauf pour entrer dans Rioz), Google m’envoie tout droit sur ce chemin. Ça a l’air roulant alors j’y vais.

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Je laisse ma trace dans le sol humide, mais ça roule bien.

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Une timide éclaircie fait son apparition.

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Je retrouve les rues d’un village, avec de la vieille pierre et un C15. Tout est normal.

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À la sortie du village, Google m’envoie sur une petite route goudronnée.

Enfin, goudronnée au début !

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Il fait beau. Je ne sais pas pour combien de temps…

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Le chemin, qui n’est donc plus goudronné, s’enfonce dans les bois. Au début ça passe.

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Et puis ça se complique : il y a un arbre en travers du chemin. Par temps sec, ça serait déjà compliqué à franchir avec un vélo chargé. Mais avec le temps qu’il a fait ce matin, je ne le tente même pas : je risque de me retrouver trempé !

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Je reviens sur mes pas sur quelques mètres. Il y a un chemin qui part à droite. Je le prends.

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Il semble devenir de plus en plus large et roulant. C’est bon signe.

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Un revêtement en dur.

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Tout baigne…

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Je vois cette jolie ferme à vendre. Il y a du travail à prévoir.

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Les grosses pierres du bâtiment mitoyen et de celui d’en face m’intriguent. Le chemin que je souhaite emprunter passe entre les deux. Je vais donc en savoir plus…

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C’est grandiose !

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Il s’agit d’anciennes forges, qu’apparemment on peut visiter. Il faudra que je revienne ici.

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Je poursuis ma route même si j’aimerais bien rester un peu ici.

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Tiens, un pont. Une ancienne voie ferrée.

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Il s’agit de l’ancienne ligne de Vesoul à Gray, que j’ai déjà longée (le long du vélorail) au mois de juin, et recroisée (au niveau d’un pont à la sortie d’un tunnel du canal) le lendemain.

Après le pont, Google Maps me fait traverser ce petit lotissement bien propre et tout mignon. Pas mon truc.

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J’aime mieux ceci :

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Ensuite, à Boursières, il m’envoie en direction de Pontcey par le chemin le plus court. Je fais l’erreur de le suivre.

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Au début, ça va.

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Ensuite, j’arrive sur ce chemin qui n’a pas l’air bien méchant : ça monte un peu, et ce n’est pas revêtu. Mais c’est assez lisse.

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Mais la boue colle. Et voilà le résultat.

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Je suis obligé de pousser mon vélo jusqu’à la fin de la partie boueuse, puis de m’arrêter pour enlever toute la boue avec mon couteau. Les roues ne tournent même plus.

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Ensuite, le chemin a cet aspect :

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J’aime mieux ça que la boue, ceci dit…

Après, c’est le passage dans la forêt. C’est très raide, et toujours aussi boueux. Par temps sec, ça passerait. Mais là, c’est juste infernal.

En plus, j’ai de mauvaises chaussures car mes bonnes baskets ont rendu l’âme récemment. Je ne peux pas forcer, car elles glissent sur mes pédales. Et quand je pousse mon vélo, elles glissent dans la boue.

Bref. C’est la merde, et il faut que je me retrouve rapidement de bonnes chaussures de sport.

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Une fois ressorti de ce bourbier (au sens propre), je nettoie à nouveau mon vélo.

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Le pire, c’est qu’en regardant a posteriori, j’aurais pu rester sur la D13 et la D59 : cela représentait un détour ridicule (900 mètres) et c’était tout plat…

Me voici donc à Pontcey.

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Les nuages se font à nouveau menaçants.

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J’arrive bientôt à Chemilly, village où j’avais dormi avec Quentin à la fin de notre première étape de voyage en direction de Nancy.

J’irais bien revoir le monsieur qui nous avait ouvert la cabane de chasseurs, mais je n’ai pas le temps.

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La pluie revient et j’ai faim. Je repère une grange ouverte. Tiens, un joli tracteur.

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Je mange tranquillement en face de lui. Personne ne vient troubler ma tranquillité.

Je repars ensuite et arrive à la Trace du Courlis, la voie verte qui relie Vesoul à la V50. Je vais en parcourir les dernières centaines de mètres, déjà parcourus au mois de juin, avant de prendre la V50 vers l’est.

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Ceci n’est toujours pas une maison de garde-barrières.

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Me voici arrivé à la V50, ou Véloroute Charles le Téméraire, ou encore Véloroute des Rives de Saône dans ce secteur.

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Je ne vais pas réécrire un paragraphe sur le fait qu’il devrait y avoir ici des panneaux mentionnant le numéro V50 et le nom Charles le Téméraire, et pas seulement Rives de Saône…

En juin, j’avais pris la direction de Scey-sur-Saône. Cette fois, je suis celle de Port-sur-Saône.

Le chemin est en béton sur quelques centaines de mètres. C’est rare en France.

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On retrouve le jalonnement tel que j’aimerais le voir au niveau de la jonction avec la Trace du Courlis. Il n’y a donc qu’au niveau de celle-ci qu’il manque les panneaux essentiels ! C’est étrange.

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J’entre dans Port-sur-Saône.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

La véloroute des Rives de Saône s’arrête là. Par contre, la Charles le Téméraire continue, et comme je l’ai dit précédemment, elle est désormais jalonnée en continu jusqu’aux Vosges. On va voir ce que ça donne.

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Au début, on sort de Port-sur-Saône par une départementale assez importante.

En 2012, j’avais choisi la même route pour sortir, me semble-t-il.

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Mais alors que je l’avais quittée rapidement en 2012, je ne vois plus aucun jalonnement. Pourtant, je commence à faire des bornes…

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Je commence à me demander si je n’ai pas raté un panneau m’envoyant dans un petit chemin.

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Il y a quand même un peu de trafic et des camions. Ce n’est pas une route hyper agréable. En plus, ce n’est pas non plus très plat.

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Durant toute l’après-midi, la météo alternera entre éclaircies et pluie. J’ôte et remets mon poncho plusieurs fois.

Je croise un voyageur à vélo. Je dois donc être sur la bonne route. J’en croiserai en tout six ou sept dans mon après-midi.

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Je retrouve des panneaux. S’il n’y en avait pas durant un certain temps, c’était bel et bien parce qu’il fallait rester sur cette route. C’est un choix étonnant. Je me souviens que l’itinéraire que j’avais concocté moi-même était plus tranquille et plus plat.

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Au moins, on voit du paysage…

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Ici, le jalonnement m’envoie à l’opposé de Port d’Atelier. Avec Quentin, nous étions pourtant passés dans ce village.

Visiblement, les aménageurs n’ont pas du tout suivi le même itinéraire que moi.

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Je ne suis pas mécontent lorsqu’un panneau m’envoie sur une petite route tranquille, et en plus en descente (pour l’instant).

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On retrouve les bords de Saône et ça n’est pas pour me déplaire.

Les bords de rivières sont parfois monotones, mais au bout d’un certain nombre de kilomètres sur une route importante et vallonnée je suis en général content de les retrouver.

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Le chemin s’arrête à nouveau sur une départementale (assez tranquille, celle-ci).

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Un garage ancien, mais toujours en activité malgré les apparences.

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L’itinéraire reprend des chemins de traverse.

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J’arrive bientôt à Jussey.

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Jussey m’étonne.

C’est une grosse bourgade au sein de laquelle il y a énormément de maisons à vendre à un prix dérisoire.

Je m’attends donc à voir une grande rue moribonde, dans le même état que la rue principale de Combeaufontaine le long de la RN19.

Pourtant, il n’en est rien. La majorité des boutiques sont occupées par des commerces. Au final, le centre du bourg a l’air plus vivant que les centres de certaines villes françaises de taille bien plus importante, qui se vident à vue d’œil.

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Peut-être est-ce dû au fait qu’il n’y a pas, à ma connaissance, de zone commerciale à Jussey ? Et donc grâce à cela, le petit commerce existe encore.

C’est bien possible.

J’hésite au niveau de ces panneaux. Indiquent-ils la rue d’en face (celle vers laquelle ils pointent, comme les panneaux Suisses) ou celle qu’on devine à gauche de la photo (comme habituellement les panneaux français). Vu la position des autres panneaux, je pense que c’est la première solution.

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Je m’engage en face. C’était la bonne direction.

Passage à niveau à la sortie du bourg.

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Gare.

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Je ne sais pas, par contre, quels sont les trains qui circulent encore ici.

Je quitte Jussey.

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L’itinéraire reprend des petits chemins tranquilles (mais toujours goudronnés).

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Je dois faire attention aux limaces, qui sont assez nombreuses sur les chemins depuis ce matin. Il est tellement facile d’en écraser une. Hier, devant chez moi, dans la nuit, j’ai écrasé sous mon pied, bien involontairement, un énorme escargot de Bourgogne. J’y repense encore aujourd’hui.

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Ma chaîne fait du bruit. Petite pause pour mettre de l’huile. Huile que j’ai achetée à Freiburg il y a 4 ans, et qui est toujours dans mes sacoches depuis.

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Un automobiliste me double et reste à ma hauteur. C’est un vieux monsieur, sans doute un pêcheur ou quelqu’un comme ça. Il me demande d’où je viens, où je vais, et m’indique qu’il va pleuvoir.

Il me dit que, plus loin, il y a une véloroute le long du canal. Je suis agréablement surpris qu’il le sache, car j’ai souvent pu constater que, dans les campagnes, en France comme dans d’autres pays, les locaux connaissaient mal les itinéraires cyclables.

Tandis qu’il roule à ma hauteur, avec ses roues gauches dans l’herbe puisque le chemin fait la largeur d’une voiture, je dois me concentrer de mon côté pour ne pas finir dans l’accotement ou contre son véhicule.

Mais il n’est pas méchant, et je suis un bon équilibriste sur deux roues, alors tout se passe bien.

Il s’en va en me disant que j’ai du courage.

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Le chemin rejoint bientôt le bord de l’eau. J’espère que c’est pour de bon. Je n’en sais rien car depuis que je suis les panneaux de la V50 j’ai éteint mon téléphone.

L’utilisation de Google Maps ce matin a suffi à presque vider la batterie, alors je garde le peu d’énergie qu’il reste pour ce soir, si j’ai besoin de contacter mes hôtes.

Je navigue donc uniquement grâce aux panneaux.

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Un exemple de ferme comme je décrivais plus haut.

Ici, l’habitation :

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Et là, la grange, perpendiculaire. À droite, c’est une autre ferme mitoyenne.

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C’est à vendre mais il y a du boulot…

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Mon itinéraire n’a pas suivi le canal longtemps. Par contre, il repasse au dessus.

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Corre est indiqué tout droit pour les automobilistes. Pour les cyclistes, c’est à gauche.

Un raccourci ?

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Non ! Un détour.

Il y a trois routes qui forment un triangle. Si on suit le panneau pour les automobilistes, on parcourt un côté du triangle (sur une route tranquille et droite) tandis qu’en suivant celui pour les cyclistes on en parcourt deux côtés, dont l’un est une route importante, et en plus avec une légère bosse !

C’est n’importe-quoi !

Depuis que je suis cet itinéraire jalonné, j’ai la forte impression qu’il est bien moins plat et bien moins tranquille que celui que j’avais élaboré moi-même. Mais en plus, il fait des détours absurdes !!

Je passe au dessus de ceci. Une ancienne voie ferrée ? Apparemment oui : un embranchement qui reliait Jussey à Passavant-la-Rochère.

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J’arrive à Corre.

J’en suis plutôt content, car cela veut dire que je retrouve l’itinéraire que j’avais élaboré moi-même pour voyager avec Quentin. Et je ne dois plus être très loin des Vosges.

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Vous savez peut-être que j’y suis déjà venu récemment (mais pas à vélo). Je reconnais justement sur ma gauche le terrain où se tenait le rassemblement de véhicules anciens où je suis venu avec ma cousine.

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Pas besoin de chercher bien loin pour apercevoir un Berliet…

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L’itinéraire me semble interminable. Après tous ces détours et ces bosses, j’ai mal aux genoux. Le froid et l’humidité favorisent ce genre de douleur.

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Je croise deux voyageurs à vélo.

Il y en a eu d’autre que je n’ai pas photographiés.

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Après Corre, c’est Selles.

Ces vestiges ferroviaires, je les connais. J’étais passé dans cette rue avec Quentin.

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Ce kiosque aussi, je le connais, et son état me désole. Si personne ne fait rien, il finira par disparaître.

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Par contre, lui, il est plutôt bien conservé.

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Je demande à un homme qui me regarde le prendre en photo si c’est à lui.

« Non. C’est du voisin. »

Drôle de formulation. C’est local ou c’est juste lui ?

À la sortie du village, je vois sur ma droite un chemin de halage en cours d’aménagement.

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Bonne nouvelle. Ça serait bien qu’une part plus importante de l’itinéraire soit aménagée le long de l’eau plutôt que de suivre ce jalonnement sur des routes fatigantes.

Je sais que cela peut surprendre que j’écrive cela. Avant que ce jalonnement existe, j’étais le premier à dire que la continuité de la V50 entre les Rives de Saône et les Vosges pouvait être obtenue facilement en jalonnant les kilomètres manquants sur des routes, et que cela pouvait être tout à fait satisfaisant pour les cyclistes.

Mais je n’aurais pas jalonné sur ces routes là ! L’itinéraire que j’avais élaboré était bien plus plat, tranquille, et direct.

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En face du chemin de halage en travaux, il y en a un autre qui est aménagé. C’est tout récent. Cela n’existait bien sûr pas lors de notre passage en 2012.

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Le jalonnement m’envoie dessus, et je le prends.

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Ça roule bien.

Si c’est comme ça jusqu’aux Vosges, c’est royal.

Une maison d’éclusier malheureusement en piteux état. Il y en a quelques autres dans les Vosges (et d’autres qui sont en meilleur état et habitées).

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Je passe sous un pont que je reconnais : avec Quentin, nous étions passés dessus.

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Une petite passerelle en cours de rénovation. Bonne nouvelle.

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À ce croisement, on n’a pas lésiné sur les panneaux (et tant mieux).

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En plus de la véloroute que je suis, trois itinéraires sont indiqués : vers l’EV6 (Belfort), vers la Voie Verte des Hautes-Vosges, et vers Luxeuil.

Mais le lecteur attentif aura bien sûr remarqué que l’EV6 ne passe pas à Belfort !

Alors s’agit-il d’un itinéraire qui se sépare ensuite en deux ?

Ou simplement de rabattre les gens sur Belfort, en sachant que Depuis la Cité du Lion ils pourront suivre la Francovélosuisse qui croise l’EV6 ?

Je n’ai pas la réponse. Il faudra revenir tester ces itinéraires !

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Puisqu’on est ici, je signale l’existence d’un joli pont tournant sur le canal, qui a plus d’un siècle.

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Ce qui m’étonne, c’est qu’on arrive à réaliser des voies vertes d’une telle qualité et avec autant de panneaux, et qu’on ne dépose pas les panneaux interdisant de circuler dessus ! Un tel panneau devrait être remplacé par le bon panneau (interdiction des véhicules à moteur), ou complété d’un panonceau sauf Vélos (M9v2)…

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J’ai un petit creux. Pause fromage.

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Je repars.

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Hélas, après quelques kilomètres, il n’y a plus de chemin de halage aménagé.

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Il faut reprendre la route.

Ironie du sort : ça correspond justement au seul tronçon où, avec Quentin, j’avais choisi de prendre le chemin de halage non aménagé (qui était très peu praticable), car la seule route parallèle était une route trop importante et pas assez plate à mon goût…

C’est bel et bien sur cette dernière que le jalonnement m’envoie.

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Je ne sais pas trop ce qu’est cette silhouette, mais probablement pas un J.

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Amusant, cette ancienne ferme au dessus de laquelle on a construit un hangar métallique. J’en connais une qui a subi le même sort dans le village de Glamondans, dans mon secteur.

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J’arrive dans les Vosges. C’est le panneau qui le dit.

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Pourtant, il y a encore des panneaux de la V50.

Cela confirme ce que je pensais en juin en arrivant en Côte d’Or : le département de Haute-Saône n’a pas hésité à poser des panneaux chez ses voisins pour assurer la continuité de ses itinéraires avec les leurs.

C’est remarquable.

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Pour la première fois depuis que je suis les panneaux, ils m’emmènent sur un chemin non revêtu. Mais il n’est pas long.

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J’arrive à cette écluse.

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Avec Quentin, nous avions quitté le chemin de halage non aménagé ici, pour prendre une petite route (un véritable raidillon) menant à Fontenoy-le-Château.

Je n’aurai pas besoin de la reprendre : le département des Vosges a aménagé les quelques kilomètres manquants. Le jalonnement Haut-Saônois s’arrête ici, assurant une continuité parfaite avec ces kilomètres d’enrobé neuf.

(Et encore un panneau qui aurait dû être déposé…)

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Si vous avez oublié vos chaussettes, elles sont ici…

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L’aménagement est joli et agréable. Ce canal est vraiment dans un écrin de verdure.

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J’arrive à Fontenoy, à plat.

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La rue principale n’a pas changée. Elle semble toujours figée dans une autre époque.

J’adore l’effet produit.

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J’aime moins quand je regarde à travers les fenêtres de certains bâtiments et que je vois le ciel entre les tuiles. Si les toits sont pourris, ça ne pourra que s’abîmer.

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Toit ôté pour rénovation, ou simplement écroulé ?

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Sur ce balcon, devant cette fenêtre aux vitres cassés, il y a un petit panneau « à louer ». C’est surréaliste.

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Un voyageur à vélo arrive en face de moi. Il a vu un panneau indiquant « pizza » mais n’a pas trouvé la pizzeria. Il cherche où acheter à manger.

Je lui dit qu’ici ça ne va pas être facile de trouver quelque chose.

Il se dirige vers le bar le plus proche.

Pendant ce temps là, j’avance et aperçois… le camion-pizza !

Je fais demi-tour pour le lui indiquer.

Il ressort du bar. Le personnel lui a indiqué, en anglais, comment trouver le camion-pizza. Je lui dis qu’il a de la chance de trouver des gens qui parlent anglais ici.

Il est hollandais, et il a un sacré matériel. Il me dit qu’il dépense tout son argent dans les vélos. Je lui dis que c’est une bonne idée.

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Je poursuis ma route.

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Dans les Vosges, l’itinéraire cyclable n’est toujours pas jalonné, y compris dans Fontenoy. Pour moi qui connais les lieux, ça n’est pas gênant. Mais pour un voyageur passant là pour la première fois, ça pourrait l’être.

Je sais où me rendre pour trouver la suite du chemin de halage, sur la rive opposée à celle que je suivais depuis la frontière avec la Haute-Saône.

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J’avance plutôt bien malgré mes genoux. Au moins, c’est plat et sans détour.

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Je passe au niveau de Harsault, là où j’ai dormi avec Quentin chez une sympathique dame en 2012, et redormi seul chez des membres de Warmshowers en 2014.

Il y a deux ans, avant d’aller chez mes hôtes, je m’étais arrêté pour dire bonjour à la dame chez qui j’avais dormi avec Quentin. Mais il était 16 heures et je terminais une courte étape. Présentement, il est plus de 20 heures et je suis attendu à Golbey. J’y serai au mieux vers 22 heures.

Même si demain, c’est férié, j’aimerais ne pas arrivé à un horaire trop tardif chez les gens qui s’apprêtent à m’accueillir.

Il est donc hors de question de m’arrêter.

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Je reçois des SMS. Ce sont les gens chez qui je dois dormir qui commencent à se demander à quelle heure je vais arriver.

On s’appelle, mais ça coupe car le signal est faible ici. Alors on échange à nouveau par SMS.

Je leur dis que j’ai aperçu une maison d’éclusier abandonnée, et que je peux dormir dedans pour ne pas les déranger en arrivant trop tard.

Ils sont d’accord mais me disent qu’ils peuvent aussi m’attendre.

Je leur dis que je vais voir l’état de la maison avant de prendre une décision.

Au début, ça semble correct (pour une maison abandonnée).

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Mais un peu plus loin, je vois qu’une fuite dans le toit a fait des dégâts et que tout menace de s’écrouler. Je rebrousse chemin.

Alors que je les informe de l’état de la maison, ils me proposent de venir me chercher en voiture. On finit par se donner rendez-vous à une écluse.

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Aurélien, c’est son prénom, arrive dans une voiture récente et assez grande pour charger mon vélo, mes bagages et moi.

Sur le chemin de chez lui, j’aperçois des voitures anciennes. Il y en a trois, dont une 204 (ou 304 ?) et une BX. Et un peu plus loin, je vois une 2CV. Mais je n’ai pas le temps de faire des photos. Le vélo est quand même plus pratique pour cela.

À la maison, je suis accueilli par la femme d’Aurélien, et Aldéric, un de leurs amis qui voyage lui aussi sur deux roues, mais en moto.

Le repas est simple : une salade et une quiche. Mais c’est délicieux. Je n’ai jamais mangé une aussi bonne quiche.

Je dors dans la chambre d’un de leurs enfants, car ils ne sont pas là ce soir.

Conclusion :

J’ai parcouru 150 km et mangé près de 900m de dénivelé positif, et il me restait encore 15 km à parcourir (les plus faciles) pour arriver à Golbey si on n’était pas venu me chercher en voiture.

J’avais au départ estimé la longueur totale de l’étape à 150 km, mais je n’imaginais pas que le jalonnement Haut-Saônois ferait autant de détours (et comporterait autant de dénivelés). Si je repasse par là à l’avenir, j’élaborerai à nouveau mes propres itinéraires.

C’est la première fois que j’accepte qu’on vienne me chercher en voiture, mais comme c’était sur un itinéraire que je connaissais, et qu’en plus j’avais mal aux genoux, je pense que c’était effectivement la meilleure solution, pour moi comme pour les personnes qui m’accueillent et qui n’avaient sans doute pas envie de se coucher trop tard à cause de moi.

Je connais désormais la totalité de la V50 dans le département de Haute-Saône. Je trouve que c’est une jolie véloroute, et que le département a fait de gros efforts de jalonnement, mais que des progrès doivent encore être faits pour qu’elle puisse connaître le succès qu’elle mérite (et que je lui souhaite).

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2 réponses à Étape 1 : Besançon – Golbey

  1. cessieux dit :

    Sympa de revoir tous ces coins déjà parcourus depuis Besançon d’abord puis Dijon et Épinal. Je reconnais même des maisons, usines désaffectées comme à Core et la forge.
    On aimerais voir une carte du parcours

    • Adrien dit :

      Merci Albert. La carte est facile à obtenir : tu demandes à Google Maps l’itinéraire vélo entre Besançon et Chemilly, pour le matin. Et ensuite, tu regardes la V50 sur le site de l’AF3V pour l’après-midi. C’est ce que j’ai suivi.

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