Étape 6 : Chevry – Morges

C’est bien connu : le jour du 14 juillet, on reste dans son lit douillet. C’est assez tard que nous nous réveillons tous les trois. Ai, Philippe et moi. Nous avons rattrapé une partie du sommeil en retard accumulé lors des RMLL.

Avant de partir, nous faisons quelques recherches sur internet pour savoir où dormir à Lausanne : je contacte trois amis via Facebook, qui sont potentiellement sur place, et on trouve aussi un camping sur internet : le camping de Vidy.

Il nous faut recommencer à charger les vélos.

Il est clair, si l’on regarde une carte, qu’on n’aurait aucun intérêt à retourner à Genève pour prendre la direction de Lausanne. Il vaut mieux aller au plus direct vers l’est et attraper en route l’itinéraire 1 de la Suisse à vélo.

Philippe doit aller à Genève en voiture. Il part en même temps que nous et en profite pour nous guider sur le début de notre trajet. Bien que n’étant pas cycliste, il sait nous trouver un itinéraire parfait, sur des petits chemins très tranquilles.

On se dit au revoir… et on lui dit surtout un grand merci.

Il prend la direction de Genève. Nous, celle de Sauverny. Un village qui a la particularité de s’étendre des deux côtés de la frontière.

Nous suivons des routes tranquilles. Le paysage est joli. Il fait beau.

Bonne idée, cette campagne. Je verrais bien la même en France.

Nous voici bientôt à Tannay, où nous voyons une rue qui nous semble familière, puis des panneaux que nous connaissons bien. Pas de doute : nous avons retrouvé l’itinéraire 1.

Nous achetons du pain dans une boulangerie de cette rue, puis poursuivons notre chemin. À Céligny, je me souvenais d’une descente assez forte à l’aller. Il faudra donc la remonter. Nous faisons notre pause repas sur un banc qui se trouve là, ce qui la coupe en deux.

Elle est en réalité très courte et donc vite passée.

À Crans, nous nous arrêtons pour prendre de l’eau et aller aux toilettes au stade du Football club, où nous nous étions déjà arrêtés à l’aller.

Nous poursuivons et arrivons bientôt à Nyon, là où nous avions rejoint l’itinéraire que nous suivons. Nous allons cette fois le découvrir davantage.

Devant la gare, je jette on œil au panneau avec la carte. Le motard qu’on voit sur la photo me signale qu’il existe un camping à Morges, avant Lausanne, et me dit que c’est mieux.

En Suisse, il semblerait qu’une marque puisse faire de la publicité en citant une autre marque. En France, ce genre de chose n’est pas possible à ma connaisance.

Un autre truc local : le concept de Police-Population.

L’itinéraire est toujours agréable : on passe dans les champs, dans les petites rues des villages… On voit, entre autres : un petit aérodrome, un garage Opel perdu entre deux buissons le long d’un chemin de champ, un « taxi » qui est en fait un bus de 110 places, des vignes, des fermes, des bâtiments anciens…

Comme d’habitude, l’itinéraire est assez varié. Il a aussi la particularité de souvent monter de quelques dizaines voire centaines des mètres dans les champs, pour redescendre ensuite un peu plus bas. Tandis que la route principale, elle, est plus directe.

Vers la fin, en raison d’un panneau que nous avons raté, nous faisons quelques kilomètres sur cette dernière. Ce n’est pas très agréable car le trafic est important. Mais on sent quand même un certain respect de la part des automobilistes.

Cette erreur a l’avantage de nous permettre d’arriver à Morges plus rapidement, et juste au niveau du camping que le motard m’avait conseillé. Nous nous y arrêtons pour la nuit, car sur les trois amis que j’ai contactés à Lausanne, l’un m’a répondu qu’il était à Zürich, l’autre m’a répondu qu’il me tenait au courant s’il avait une solution puis n’a pas donné suite, et le troisième n’a pas répondu.

Au camping, j’arrive à capter la 3G sur le réseau Français. Depuis qu’on est en Suisse, on joue à cache-cache avec les réseaux Français. Parfois on les capte bien, parfois mal, et parfois plus du tout.

J’utilise le téléphone comme modem USB pour avoir la 3G sur mon PC portable, et découvre en même temps à quel point c’est simple sous Linux : on branche, et ça marche. Si j’avais su, j’aurais essayé plus tôt.

Ensuite, nous mangeons des glaces au restaurant du camping.

Après cela, nous allons faire la lessive et découvrons, n’ayant plus de lessive pour lavage à la main, la machine à laver la plus infernale du monde : elle décide elle-même de rallonger la durée du lavage, plusieurs fois, en redemandant de l’argent à chaque fois et sans permettre de reprendre le linge. Heureusement, le gérant de l’accueil du camping est sympa. Il connaît les abus de la vilaine machine et les rembourse avec le sourire.

Bilan :

61 km parcourus sous le soleil et sans difficultés, et donc un total de 284 depuis notre départ, hors trajets urbains dans Genève. Demain nous arriverons à Lausanne.

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