Étape 8 : Condrieu – Valence

OLYMPUS DIGITAL CAMERANous sommes le 13 août, et il est temps de repartir après une journée de repos bien méritée pour Ai, et très intéressante pour moi.

Il est temps de parler un peu des départements traversés, que je n’ai que peu évoqués durant ce voyage. Nous avons, bien entendu, commencé par le Doubs puis le Jura. Ensuite, nous sommes arrivés en Côte d’Or, puis en Saône-et-Loire. De là, nous sommes passés dans le Rhône, où nous nous trouvons toujours actuellement. Mais nous allons entrer aujourd’hui dans trois autres départements, où j’ai déjà roulé hier lors de mon escapade en solitaire : la Loire, l’Isère et la Drôme, ainsi que dans un quatrième où je ne suis jamais venu de ma vie : l’Ardèche.

En ce dimanche matin, la barrière par laquelle nous étions entrés dans le camping est fermée.

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Nous devons sortir par l’autre côté, par là où je suis sorti à plusieurs reprises depuis que nous sommes installés ici. Mais cette fois, c’est la dernière fois.

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Nous arrivons tout de suite sur la Via Rhona. Ce n’est pas difficile puisqu’elle longe le camping.

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Nous voici à Condrieu.

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Une masse au loin…

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C’est Tim, le berger Allemand d’hier soir, et son gros triporteur. Il a avancé d’une centaine de mètres depuis que je l’ai vu, semble-t-il. Je ne prends pas de photo de lui de près car je ne suis pas sûr qu’il aimerait. Je lui dis bonjour et nous parlons durant quelques secondes puis je rejoins Ai qui est devant.

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Il y a beaucoup de nuages, et en nous réveillant nous avions même peur qu’il pleuve. Mais le temps est agréable, et le ciel bleu apparaît progressivement.

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Je trouve que certains bâtiments commencent à faire penser au sud. On ne voit pas trop ces couleurs et ces formes chez nous.

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Nous quittons Condrieu.

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Juste après Condrieu, et même si rien ne le montre le long de la route, nous quittons le département du Rhône pour entrer dans celui de la Loire. Quand on connaît mal la géographie et qu’on entend parler de la Loire, on pense tout de suite à l’ouest de la France : la Loire Atlantique, ou la Loire à Vélo pour les cyclistes. Mais la Loire, tout court, c’est le département n°42 où se trouve Saint-Étienne, le pays de Manufrance et du Chasseur Français. Rien que ça.

Saint-Étienne, j’y ai déjà roulé à vélo, sur mon joli Peugeot pliant, mais j’étais venu en train. Ce n’est pas une ville très agréable à vélo : trop de relief et trop peu d’aménagements cyclables.

Mais peu importe. Cette ville n’est pas sur notre chemin. Nous passons dans la Loire, mais beaucoup plus à l’est, et pour une vingtaine de kilomètres seulement.

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Dans la Loire, la Via Rhona est en enrobé lisse et comporte un marquage central que j’ai beaucoup apprécié hier soir quand je rentrais de nuit. Ça change beaucoup de choses quand on roule à la lumière d’un phare de vélo.

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Hélas l’enrobé est soulevé en de très nombreux endroits par des racines.

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Parfois, le revêtement est refait, mais ça recommence sous le nouveau revêtement (et en plus, ça fait disparaître le marquage au sol, qui n’est pas refait).

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La nature est jolie. Les maisons aussi.

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Voilà le genre de situation où le marquage m’était vraiment utile hier soir :

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Le ciel se dégage bien. On ne s’attendait pas à ça en se réveillant.

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Nous franchissons un pont, sur lequel la véloroute est étroite mais a le mérite d’exister et d’être bien séparée de la chaussée principale.

Nous quittons la Loire, et entrons dans l’Isère.

L’Isère, j’y suis passé à vélo au moins deux fois. En effet, ce département s’étend vers le nord jusqu’au département de l’Ain. C’est le Rhône qui les sépare. Lorsque j’ai suivi la Via Rhona de Genève à Lyon il y a cinq ans, j’y suis donc passé. Et j’y suis également passé hier.

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Comme la Loire, l’Isère a eu la bonne idée de peindre un marquage central sur la véloroute. Mais dans ce cas, pourquoi avoir placé des potelets de cette façon ?

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Une autre photo pour illustrer clairement le problème des potelets.

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À quoi bon matérialiser des voies de circulation si c’est pour les obstruer ? D’autant plus qu’on a poussé le zèle jusqu’à mettre une ligne continue (alors qu’elle est discontinue ailleurs). Une ligne continue, on n’est pas censé la franchir. Mais là, techniquement, on est obligés pour passer entre les potelets…

Un potelet central aurait été plus pertinent. C’est ce qu’on voit dans la plupart des départements qui en mettent. Toutefois, le mieux est de ne pas mettre de potelet du tout.

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Nous voici bientôt là où j’ai quitté la véloroute hier.

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Je suis parti sur ce chemin de halage qui m’a amené au pont où j’ai traversé le Rhône pour aller vers l’est…

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Mais cette fois, nous restons sur la véloroute. Elle quitte les bords du Rhône.

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Après avoir roulé un peu sur des chemins agricoles bien revêtus et sans circulation, nous voici sur une départementale.

J’ai toujours dit que la Haute-Saône avait le plus fort taux de C15 par habitant de France, mais je crois que les départements du sud font un concours avec elle. Depuis Condrieu, j’en vois un peu partout, tout le temps. J’en verrai beaucoup durant ces prochains jours.

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La départementale arrive sur un pont, que je franchis, non sans avoir pris en photo cette voiture ancienne stationnée sous celui-ci.

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Il s’agit d’une Renault mais j’ignore le modèle.

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Ardèche ?

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Nous voici de l’autre côté du pont. Il y a une route à fort trafic, et nous sommes en Ardèche. Je ne comprends pas. Nous roulions sur la rive ouest du Rhône. En franchissant un pont, nous devrions être sur la rive est. Donc pas en Ardèche. Quelque chose m’échappe.

Cette 2CV, elle, ne m’échappe pas.

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Je regarde partout autour de moi. Aucun panneau de la véloroute, et pas de cycliste non plus.

Je réfléchis, et jette un œil à la carte.

J’ai compris.

Le Rhône a deux bras ici, et nous roulions jusqu’ici sur la rive ouest du bras le plus à l’est. Ensuite, la véloroute s’en est éloignée en direction du bras le plus à l’ouest. Le pont que nous venons de franchir est sur ce bras. Nous sommes donc à l’ouest. Nous n’aurions pas dû franchir le pont, mais passer en dessous, et continuer le long du Rhône, sur la rive est du bras ouest. Si ce n’est pas clair, regardez une carte. Nous sommes au niveau de Sablons.

Nous retraversons le pont, et retrouvons des panneaux. Ce premier contact avec l’Ardèche fut bref.

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La véloroute reprend des chemins de halage et nous repassons à côté de la Renault ancienne. J’ai le temps de voir le modèle : Renault 10. Un couple est à bord, et elle démarre. À l’arrière, ont été accroché deux vélos (malheureusement pas d’époque) sur un porte-vélos (pas d’époque non plus). Sinon j’aurais refait une photo.

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Ce type de mur me semble être typique d’ici :

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Amusant de voir le nombre de cyclistes en contrebas, sur ce bout de quai interdit aux vélos. Ça me fait penser au petit jardin de Deluz, près de chez nous, lui aussi très prisé des cyclistes et pourtant interdit par un panneau identique.

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Un peu plus loin, il y a des toilettes publiques. Ai y va. Un homme et son fils en sortent. Ils roulent au son d’une enceinte bluetooth qui diffuse VIP de Philippe Katerine.

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Nous traversons le Rhône, cette fois sur le bras est. Nous sommes toujours en Isère, mais plus pour longtemps.

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Si vous avez de grandes mains et cherchez des crayons, il y en a ici.

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Nous entrons dans la Drôme. C’est la deuxième fois de ma vie que j’y entre. La première fois, c’était hier. Hauterives et le Palais Idéal du facteur Cheval sont dans la Drôme.

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Nous allons veiller à ne pas rester collés. Parfois, la Drôme adhère.

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Nous nous arrêtons pour manger sur une aire aménagée à cet effet, mais c’est vraiment très sale. Je ne pense pas que ça soit les gens qui aient dispersés ainsi leurs déchets, mais plutôt le vent qui a vidé les sacs poubelle. Placer ainsi des sacs sur les arbres dans un secteur où le vent est souvent fort n’était sans doute pas la meilleure solution.

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Nous y restons tout de même et mangeons tranquillement.

En mangeant, nous revoyons passer plusieurs cyclistes que nous avions déjà vus précédemment. Certains nous avaient pourtant doublés, mais ils se sont sans doute arrêtés quelque part. Nous voyons notamment passer notre voisin de la nuit dernière au camping de Condrieu. Un jeune Suisse bien sympa.

Nous repartons.

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Juste après avoir pris cette photo, j’aperçois sur ma gauche un vide-grenier. Nous sommes à Andancette. J’y ferais bien un tour, mais Ai a filé devant pendant que je ralentissais pour prendre les photos. Elle ne roule pas vite, mais c’est la deuxième fois qu’elle file au moment où je ralentis pour regarder quelque chose. Je la rattrape et lui dis, mais nous sommes désormais loin du vide-grenier et je n’ai pas envie de faire demi-tour. Tant pis.

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La véloroute est souvent bordée de vignes ou de divers arbres fruitiers.

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Le trajet se poursuit paisiblement, jusqu’à ce que nous arrivions sur ceci :

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Le chemin de halage s’arrête en effet sur un pont, et la signalisation est claire : il faut monter cet escalier, en poussant nos vélos sur le plan incliné prévu à cet effet. Ça doit être pratique en triporteur.

Au dessus du plan incliné, nous arrivons sur ce giratoire. Nous sommes sur la Nationale 7 !

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Je me demandais précédemment s’il existait des points de connexion entre la Via Rhona et la Nationale 7. Il y en a donc déjà au moins un, ici, à Saint-Vallier-sur-Rhône, dans la Drôme.

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Mais l’itinéraire n’emprunte pas la nationale. Heureusement. La signalisation nous envoie tout de suite à droite. Nous franchissons le Rhône.

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Nous voici de retour dans l’Ardèche, et cette fois ce n’est pas une erreur.

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Il y a des bandes cyclables, puis un marquage au sol qui nous guide.

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Enfin, qui nous guide à condition de comprendre que ce numéro 17 correspond à Eurovéloroute n°17, numérotation attribuée à la Via Rhona (assez récemment, me semble-t-il). Mais comme le numéro figure dans les logos sur les panneaux, je pense que c’est compréhensible pour la plupart des cyclistes.

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La véloroute repasse en site propre.

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Remarquez les signalisations contradictoires : c’est une voie verte mais c’est interdit à tous les véhicules (même les vélos) sauf les véhicules de service…

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Surprise : le revêtement n’est pas en enrobé mais en enduit, correct et plus esthétique que l’enrobé, mais un peu moins roulant.

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Superposition de publicités d’époque…

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Ce tronçon ardéchois se caractérise, comme dit plus haut, par son revêtement, mais aussi par l’omniprésence d’une végétation abondante et par le bruit continu des cigales.

J’en avais déjà entendu quelques unes quelques kilomètres avant de passer en Ardèche, mais à partir de là ça devient continu. Il y en a vraiment beaucoup, et ça fait beaucoup de bruit. Ce bruit nous accompagnera désormais jusqu’au bout du voyage.

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Qu’ont-ils tous à ouvrir leurs capots et faire de la mécanique le long de la véloroute ?

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Original : un ralentisseur de type « coussin » sur une véloroute.

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Un J9. Le troisième du voyage après celui vu avant Lyon et celui vu en allant à Hauterives.

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Un C15, parmi tant d’autres vus durant cette étape…

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Tiens, qui revoici ? Notre voisin Suisse du camping.

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Son chargement est étonnant, avec son énorme sac à dos posé dans un panier, sur le porte-bagages arrière, et tenu avec deux morceaux de bois.

Mais il roule bien et il nous sème.

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L’itinéraire repasse de l’Ardèche à la Drôme. C’est le retour de l’enrobé lisse.

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La véloroute entre dans une petite ville. C’est Tournon-sur-Rhône.

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Le jalonnement nous fait traverser un petit parc dont le sol, en sable bien roulant, se prête bien à la pratique de la pétanque. Il y a plusieurs groupes de personnes qui y jouent. Je dis à Ai que c’est signe qu’on se rapproche du sud. Elle me dit qu’elle en voit autant à Besançon. Je crois qu’elle a raison.

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La véloroute rejoint à nouveau les bords du Rhône.

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Nous passons devant ce joli pont ancien. La chaussée est en bois. Nous ne sommes pas censés passer dessus, mais j’ai envie de le prendre et de regarder ce qu’il y a de l’autre côté. Ai me suit.

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Ce pont est vraiment sympathique, mais de l’autre côté il y a ceci :

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Le même dispositif stupide qu’on trouve à Besançon dans certains quartiers (Planoise…) et qui a rendu ces quartiers impraticables avec un vélo équipé de sacoches, paniers ou remorques.

Nous ne tentons pas de passer, et faisons demi-tour. C’est absurde d’isoler ainsi de la véloroute un endroit où il semble y avoir des hôtels, des restaurants, et peut-être des commerces.

Nous reprenons le joli pont dans l’autre sens. Même s’il ne menait à rien d’utile, je suis content de l’avoir emprunté.

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La véloroute est coincée entre le Rhône et une route passante, mais bien protégée par une barrière.

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À la sortie de la ville, l’aménagement reprend son aspect classique : un chemin de halage en enduit de couleur claire. Nous sommes toujours en Ardèche.

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Lorsque, comme ici, il n’y a pas d’arbres, on sent fortement le vent et le soleil.

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Heureusement, côté Ardéchois, il y a pas mal de tronçons avec des arbres.

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Nous roulons toujours au son des cigales.

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Un terrain de BMX.

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« Fin provisoire de l’itinéraire. »

Voilà le genre de panneau dont on se serait bien passés. Nous sommes à quelques mètres d’une départementale qui semble importante.

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Pourtant, nous apercevons un panneau au niveau de la départementale. Il indique de la suivre, à droite.

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Comme elle est bordée d’un chemin en stabilisé roulant, nous prenons celui-ci.

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Le chemin s’arrête face à ce pont.

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Nous le franchissons. Nous quittons l’Ardèche et revenons dans la Drôme.

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Nous circulons sur la départementale. Elle n’est pas si horrible que ça. La circulation est tout à fait supportable.

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Était-ce vraiment la fin de l’itinéraire ? Allons-nous devoir, durant un nombre de kilomètres indéterminé, trouver notre itinéraire nous-mêmes en utilisant les cartes et le smartphone ?

Pas si sûr, car un panneau indique aux automobilistes la présence de cyclistes.

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En franchissant un second pont, nous apercevons un chemin de halage en enrobé lisse. Ça ressemble fortement à notre véloroute.

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Des panneaux nous le confirment : la véloroute continue ici. Le panneau « fin provisoire de l’itinéraire » n’avait donc pas lieu d’exister, puisque l’itinéraire était jalonné par la route. Il aurait pu être remplacé par une signalisation avertissant simplement du passage sur une départementale non aménagée pour les cyclistes, ou tout simplement supprimé.

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Nous revoici sur une voie verte en enrobé lisse.

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Ai commence à souffrir de la chaleur, car du côté de la Drôme il y a très peu d’arbres et donc très peu d’ombre. De plus, le vent n’est pas négligeable et nous l’avons souvent de face. Je décide de rouler devant elle, en m’adaptant à sa vitesse. Elle trouve que ça l’aide à avancer. Jusqu’ici, elle n’en avait jamais été convaincue.

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« CNR entretient ici les digues par gestion pastorale. »

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Déjà, on devrait dire la CNR car c’est l’abréviation de Compagnie Nationale du Rhône. Mais c’est la mode d’enlever les articles. La SNCF fait pareil. Bande d’illettrés.

Gestion pastorale, ça veut simplement dire qu’on met des moutons pour qu’ils mangent l’herbe. C’est une bonne idée, au demeurant. C’est économique et ça ne pollue pas. Je fais pareil sur mon terrain avec les chevaux de ma cousine. Je penserai à mettre un panneau « AC entretient son terrain par gestion équestre. » devant chez moi.

Quant à l’information sur l’aluminium, j’ignore les motivations qui ont poussé un passant à la faire figurer sur ce panneau.

Nous franchissons une belle passerelle qui a dû coûter un peu d’argent…

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Nous passons au dessus d’un cours d’eau qui n’est pas le Rhône mais l’Isère. Nous sommes à la confluence des deux. Nous sommes passés, sans y faire attention, à la pointe de la confluence, et avons ensuite remonté légèrement les berges de l’Isère, en rive droite dans le sens du courant (gauche dans notre sens).

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Une fois la passerelle franchie, nous sommes à un carrefour de véloroutes. En effet, sur notre gauche, en rive gauche de l’Isère dans le sens du courant, se trouve un itinéraire qui mène à Grenoble.

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La véloroute qui mène à Grenoble porte le numéro V63 et s’appelle Véloroute Voie Verte Vallée de l’Isère. J’imagine que cela signifie qu’elle est majoritairement composée de voies vertes, comme beaucoup de véloroutes en France dont celle que nous suivons actuellement.

Je songerai à la tester. J’aimerais bien aller à Grenoble à vélo un jour. Bon, ça ne serait clairement pas le chemin le plus court depuis Besançon, mais je pourrais démarrer de Lyon voire plus au sud.

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Les panneaux comportent de nombreuses informations.

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Nous sommes à 9 km seulement de Valence. Cela ne nous déplaît pas, car Ai est fatiguée, et nous visons Valence pour y dormir ce soir.

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Pourquoi viser précisément Valence alors qu’on pourrait très bien choisir de rouler jusqu’au prochain camping et de s’y arrêter ? C’est ce que nous avons fait à Orchamps et à Condrieu.

Cette fois, nous ne sommes pas attendus par des amis comme à Chalon ou à Lyon.

Nous n’avons pas non plus prévu de visiter quelque chose comme à Cluny.

Alors pourquoi choisir cette ville en particulier ?

Pour la raison suivante :

Au camping de Condrieu, la gérante nous a parlé d’un Vélogîte à Valence. Elle nous a donné un petit flyer avec l’adresse.

D’après la photo sur le flyer, ça a l’air assez grand, et j’ai cru comprendre qu’on pouvait soit prendre une chambre, soit camper dans la pelouse.

Nous voyons aussi des autocollants qui en font la promotion un peu partout, comme ici même. Je pense que c’est un truc important, et qu’il serait dommage de le rater. Ai est partante pour que nous y dormions. D’où notre choix de viser Valence.

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Au rayon des autocollants, il y a aussi ça.

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Je ne sais pas trop de quoi il s’agit. J’irai voir le site un de ces jours.

Je prends en photo toutes les infos données par les panneaux. Ça peut toujours servir. Je ne publie pas tout. C’est juste un échantillon.

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J’espère que ça vous donne envie de venir tester la Via Rhona, ou la V63, ou de venir vous balader dans la Drôme. C’est département est un véritable… Vélodrôme. (Et pour un coup ce jeu de mot foireux n’est même pas de moi. Je l’ai vu sur un panneau.)

Après cette pause informative, nous repartons. Je me demande à quoi servent ces poteaux que nous voyons régulièrement. Je n’ai pas la réponse.

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Dans la Drôme, la véloroute est bordée par des poteaux qui permettent à la fois de savoir que nous sommes toujours sur le bon itinéraire, et font office de bornes kilométriques.

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Nous arrivons à Bourg-les-Valence. La véloroute nous a amenés le long d’un parc où je ne vois plus de panneau. Peut-être en avons-nous raté un.

Comme nous sommes aux portes de Valence, je décide de laisser tomber la véloroute et de chercher le Vélogîte. Je ne le sais pas encore, mais je fais là un bien mauvais choix. Si vous passez par là, ne faites pas ce choix : suivez bien la véloroute, qui est apparemment jalonnée dans le rues de Valence, et fait le tour du centre. Elle vous amènera relativement près du Vélogîte. Quittez-la après avoir passé le centre, avant de retourner le long du Rhône, et cherchez le Vélogîte à ce moment là.

Pour ma part, je repère le Vélogîte, au sud du centre, et je décide de commencer par suivre le Rhône en direction du sud… mais c’est un cul de sac ! En effet, à Valence, les berges du Rhône sont occupées par l’autoroute ! Et il n’y a aucun franchissement aménagé, même pour les piétons, là où l’autoroute rejoint le fleuve !

Nous revenons sur nos pas, par une rue qui longe l’autoroute vers le nord, jusqu’à ce que nous trouvions un pont.

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Par contre, ce n’est qu’une fois rentré à la maison que je remarquerai que la photo ci-dessus comporte une De Lorean au premier plan !

Après l’autoroute, nous nous engageons dans une rue relativement importante mais tranquille.

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Nous arrivons à Valence.

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Après ces panneaux, nous débouchons sur une rue très importante, parallèle à l’autoroute, et qui fait office d’accès à celle-ci dans les deux sens. C’est assez affreux. Il y a beaucoup trop de voitures et ça circule vite. Nous avançons efficacement, mais je ne suis pas très rassuré de rouler là avec Ai.

Heureusement, nous avons ensuite la possibilité de la quitter et de traverser un parc en direction du Vélogîte.

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Après avoir franchi quelques rues tranquilles et cherché un peu notre chemin, nous voici dans un second parc, plus sauvage. Il me faut décrocher une sacoche pour passer un dispositif stupide anti-deux-roues mais nous parvenons à passer.

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Le parc débouche dans un endroit sympathique.

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Mention spéciale pour l’arceau à vélo géant. C’est pour les tallbikes ?

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Plus que quelques mètres, et nous voici au Vélogîte. Mais je suis surpris : c’est une petite maison. Je m’attendais à une grosse structure.

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Je sonne. Une dame fort sympathique vient nous ouvrir. Je lui explique que nous souhaitons passer la nuit là. Elle est étonnée : elle nous dit que nous avons de la chance car il n’y a que deux chambres dans le gîte, mais il y en a une qui est libre ce soir ! Il n’y a aucune possibilité de camper sur place, contrairement à ce que je pensais. Elle nous dit qu’en principe il faut réserver, mais puisqu’il y a une chambre de libre ça n’est pas un problème que nous dormions ici sans avoir réservé.

Vu les photos sur le flyer et la communication faite autour du lieu, je m’attendais vraiment à une grosse structure, où il y aurait forcément de la place.

Elle m’indique qu’à terme il y aura trois chambres, mais l’une d’elles est encore en travaux. C’est vraiment récent.

Le gîte appartient à son fils et à sa belle-fille. C’est exceptionnellement elle qui le gère ce soir car ces derniers sont allés se balader quelques jours à vélo. Mais elle n’est pas d’ici. Elle vient de l’Ain, et nous conseille de venir visiter un jour la commune de Ferney-Voltaire où elle réside. Nous y songerons.

Le gîte est bien décoré… sur le thème du vélo, ça va de soi.

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Je ne suis pas mécontent de trouver au mur de la chambre où nous dormons « ma » carte des véloroutes et voies vertes de France.

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Avant d’aller nous coucher, nous mangeons sur la terrasse du gîte. Nous discutons avec les personnes qui occupent l’autre chambre, qui ne sont autres que l’homme et son fils qui roulaient en écoutant Philippe Katerine vers midi. Ils nous ont reconnu grâce au chapeau de Ai, qui ne passe pas inaperçu. Elle a reçu de nombreux compliments sur ce chapeau depuis le début du voyage. La gérante du camping de Condrieu voulait le même. C’est un chapeau très joli et très solide qu’elle a acheté en Chine pour une bouchée de pain riz.

L’homme et son fils sont partis pour deux jours de vélo, depuis le camping de Condrieu comme nous. Mais ils ne vont pas suivre la Via Rhona demain. Ils vont bifurquer vers l’ouest, sur une autre véloroute qui s’appelle la Dolce Via, dont je n’ai encore jamais entendu parler jusqu’ici. Ils possèdent au camping de Condrieu un mobilhome et connaissent bien la gérante. Mais ils nous apprennent une bien triste nouvelle. Je pensais que la coin des tentes du camping était reservé aux cyclistes en raison du succès de la Via Rhona mais j’apprends qu’il n’en est rien. Les camping-cars ont été interdits pour une autre raison : le mari de la gérante était gravement malade, et c’est pour cela qu’elle gère désormais le camping toute seule. Elle s’est donc rabattue sur ce qui est le plus facile à accueillir. C’est également pour cela que la guinguette dans le camping est « fermée pour raisons de santé ». Et si j’écris que l’homme « était » malade, c’est parce qu’il semblerait qu’il soit décédé aujourd’hui, d’après mon interlocuteur.

Je suis bien triste pour cette gérante fort sympathique, et je dois avouer que j’admire son professionnalisme et la façon dont elle nous a accueilli si agréablement malgré les circonstances.

Depuis la terrasse, nous entendons le bruit de l’autoroute. C’est quand même fou d’avoir construit ainsi une autoroute entre le centre d’une ville et les berges du fleuve qui la borde. La ville est véritablement coupée du fleuve par cette infrastructure qui occasionne d’importantes nuisances. La décision la plus pragmatique, compte-tenu du fait qu’on ne peut pas supprimer l’autoroute (ce qui serait l’idéal), serait d’enterrer celle-ci. C’est ce qui a été fait à Düsseldorf, notamment. Frédéric Héran en parle dans son livre sur les coupures urbaines. J’étais passé à l’endroit concerné en 2013. Je roulais au bord du Rhin, dans des rues résidentielles tranquilles, bordées par l’herbe et la rivière, et sans comprendre pourquoi Google Maps m’affichait une route importante à cet endroit… jusqu’au moment où j’ai fini par comprendre que la route en question était souterraine. Mais quel calme pour les habitants, et quel bonheur d’avoir retrouvé l’accès aux berges du fleuve ! Je n’ose pas imaginer le coût d’un tel projet ici à Valence, mais c’est sans doute la principale raison pour laquelle ça n’a jamais été fait, voire jamais été envisagé.

Après le repas et un passage par les douches, nous nous couchons pour une nuit de sommeil bien méritée.

Bilan :

80 km parcourus. Une étape facile et sans évènement vraiment marquant le long de la route, mais sur un itinéraire bien agréable (malgré la forte chaleur et le vent, ressentis surtout dans la Drôme). Le ciel nuageux du départ nous avait fait craindre la pluie, mais finalement il n’en fut rien. Ce fut même tout l’inverse.

Les paysages traversés étaient très jolis, et les villes semblaient l’être également. Nous avons même aperçu quelques châteaux, visibles en arrière-plan sur certaines photos.

L’itinéraire était parfaitement aménagé (sauf là où figurait le panneau « fin provisoire », mais c’était très court). Par contre, avec l’autoroute entre la ville et le Rhône, Valence souffre d’une décision d’aménagement du territoire datant d’une autre époque.

L’arrivée au Vélogîte fut surprenante, mais c’est un bel endroit, vraiment très agréable.

Triste nouvelle concernant la gérante de Condrieu et son mari. J’ai une pensée pour elle.

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