Étape 5 : Nevers – Saint-Gondon

Nous sommes lundi. Le jour se lève sur Nevers et nous aussi.

Mon voisin remballe ses affaires.

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De mon côté, je suis prêt.

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Sur la véloroute, nous partirons dans les deux directions opposées. Mais nous avons convenu de faire ensemble le chemin qui mène du camping à celle-ci.

Autour de nous, le campement des anglais en 4×4 d’un côté…

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… et de l’autre, des tentes dont une bonne moitié de voyageurs à vélos. C’est la première fois que j’en revois un nombre significatif dans un camping depuis Dole.

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Pendant que j’attends mon voisin, j’utilise l’application Warmshowers.org sur mon téléphone.

Si vous ne connaissez pas, le principe est simple : c’est un site sur lequel vous vous inscrivez pour pouvoir être hébergé, lors d’un voyage à vélo, par des gens qui habitent le long de votre itinéraire et qui vous proposeront un coin de jardin pour planter la tente, ou un chambre d’amis… et une douche avec de l’eau chaude, d’où le nom du site. En échange, vous hébergez vous aussi des voyageurs passant par chez vous.

J’y suis inscrit depuis février et nous avons déjà accueilli depuis six personnes chez nous (dont un qui n’est pas venu par le site mais que j’avais rencontré en ville).

Durant ce voyage, je n’avais pas encore pris le temps de m’en servir. Il faut dire qu’il y a pas mal de campings le long de l’itinéraire…

Mais étant donné la vitesse à laquelle j’ai avancé, j’estime approcher de la région Parisienne demain soir, et là-bas je ne suis pas convaincu que je trouverai facilement des campings. Et je n’ai pas envie de débarquer en banlieu sans savoir où dormir.

Par conséquent, j’envoie des messages à différents membres situés au sud de l’Île de France, dans la zone où j’estime qu’il m’est possible d’arriver demain soir.

Et puis, pendant que j’y suis, je regarde s’il existe des membres là où je pense arriver ce soir. C’est un peu tard, donc je ne compte pas trop dessus, mais sait-on jamais. Je trouve une jeune famille qui a l’air sympathique à Saint-Gondon, le long de la Loire. C’est un peu plus loin que l’endroit où je comptais quitter celle-ci, mais ça pourrait coller.

Nous démarrons.

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À la sortie du camping, le téléphone de mon camarade sonne. Il me dit que ça semble important et qu’il doit rappeler. Il préfère donc que je ne l’attende pas.

Je reprends donc tout seul la piste caillouteuse puis la voie verte aux racines tueuses sur laquelle je fais attention. Mieux vaut éviter de casser un rayon.

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Me voici sur la véloroute. Elle suit le canal.

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Ma chaîne saute et se coince comme à Thoraise. Je m’arrête pour la remettre en place.

Ma chaîne et mes pignons sont usés, et si j’avais eu du temps avant de partir j’aurais tout remplacé par du neuf. En effet, sur certaines vitesses, je ne peux pas forcer sans que la chaîne ne saute. Ça m’oblige à passer parfois des braquets plus faibles que ceux que j’utiliserais normalement. Dès que ça monte un peu, je dois utiliser la toute petite vitesse, celle dont je me sers normalement pour les forts dénivelés.

Pendant cette petite pause technique, je vois passer pas mal de voyageurs dans mon sens. Le trafic cycliste est sans comparaison avec celui d’hier. Il n’y a aucun doute : Nevers est un départ ou un terminus pour pas mal de voyageurs.

Je redémarre et double un certain nombre des voyageurs qui m’ont doublé pendant mon arrêt, dont ce couple en tandem.

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À Gimouille, plus de voie verte le long du canal. Le jalonnement envoie la véloroute dans le village. Tant mieux. C’est bien de pouvoir passer dans les villages et d’y trouver par exemple des commerces.

Je trouve d’ailleurs une petite épicerie… mais vraiment trop petite. Je n’achète rien du tout !

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Retour le long du canal et arrivée sur un long pont-canal au dessus de l’Allier : le pont-canal du Guétin.

L’Allier, ici, c’est la rivière. Administrativement, ce pont-canal passe de la Nièvre au Cher, donc de la Bourgogne au Centre.

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Il y a encore un panneau pour dire de mettre pied à terre sur 350m. Ben voyons. Évidemment, personne ne le fait. Par contre, en raison de la faible largeur il faut tout de même s’arrêter lorsqu’on croise des piétons, pour ne pas les gêner.

Mais à cette heure, ils sont peu nombreux.

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Une fois passé le pont, commence officiellement la Loire à vélo.

Ici, on retrouve de nombreux panneaux, correctement placés, indiquant les villes et les distances, et comportant un logo composé de celui de la Loire à vélo en gros, et du 6 de l’Eurovélo 6 dans un petit coin.

J’aurais préféré les deux logos l’un à côté de l’autre pour des raisons de lisibilité, mais c’est déjà pas mal. Bien mieux que ce que j’ai connu tout au long de la Bourgogne.

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En plus des panneaux, il y a ces logos par terre, qui sont bien pratiques également.

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L’itinéraire, d’excellente qualité, emprunte des routes à faible trafic et des voies vertes sur des digues. On ne suit plus le canal latéral à la Loire, mais la Loire elle-même. Mais comme on est sur des petites routes ou des digues, on n’est pas toujours au bord de l’eau. Parfois, on ne la voit même plus.

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Le Soleil tape fort et ça manque un petit peu d’arbres.

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Tiens, un chemin en stabilisé, mais très roulant.

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En général, l’enrobé est d’excellente qualité. Je n’ai pas de vent gênant et sur certains faux-plats descendants j’avance vraiment efficacement.

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À Marseilles-les-Aubigny, je m’arrête pour manger.

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Au début du repas, mon téléphone sonne : c’est quelqu’un qui peut m’héberger demain soir. Super.

J’ai aussi une réponse positive d’Anne et Fabrice de Saint-Gondon pour ce soir. Parfait.

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Un petit souvenir d’Heidelberg que j’ai retrouvé dans la tente…

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Tiens, revoici le tandem de ce matin.

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Après le repas, je cherche une pharmacie pour racheter de la crème solaire car je n’en ai presque plus. Je me suis plutôt bien protégé du Soleil depuis mon départ, et j’aimerais continuer.

Je n’en trouve pas. Tant pis. Mais je visite un peu.

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On continue sous le Soleil et principalement sur les digues.

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L’itinéraire passe, sans le prendre, à l’entrée du pont menant à la Charité-sur-Loire.

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Un couple de cyclistes discute avec un autre. Je les entends dire qu’ils ont un blog… Sur le moment j’en retiens le nom mais je l’ai oublié depuis. Dommage. J’aurais dû le noter.

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Je prends en photo cette grosse ferme, avant de voir un panneau invitant à s’y rendre pour y trouver des glaces, des boissons, un repas, une boutique…

J’ai déjà mangé, mais pourquoi pas une pause glace par cette chaleur.

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Nous sommes sur la commune d’Herry et ça s’appelle la Ferme des Barreaux.

Il y a d’autres vélos devant l’entrée. Je préfère entrer avec le mien. Ce n’est pas la place qui manque.

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Il y a des gens à table, des poules qui se baladent…

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Il y a aussi l’étonnante boutique de Madame Oleson, où l’on trouve des objets amusants…

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C’est à l’intérieur que je m’installe pour manger ma glace et boire un peu d’eau pétillante bien fraîche.

La dame qui m’accueille est très sympathique.

J’ai commandé une bouteille d’eau pétillante, mais elle me donne deux demi-bouteilles. « Ça sera plus simple pour vous, si vous ne buvez pas tout sur place. ». Effectivement, je ne comptais pas tout boire d’une traite. Elle remplit aussi mes autres bouteilles d’eau et m’en donne une supplémentaire qu’elle avait congelée exprès pour les cyclistes en ces périodes de forte chaleur.

Elle me demande ce que je pense de la véloroute sur les digues. Je lui dis que c’est bien mais que ça manque d’arbres.

Elle m’apprend alors que les digues étaient autrefois bordées d’arbres et agréables, mais qu’il y a quelques années on a estimé que ces derniers pouvaient constituer un danger en cas de crue. Tout a alors été coupé. Elle n’est pas contente et je la comprends. S’il y avait des arbres, cet itinéraire serait vraiment beaucoup plus agréable.

Ceci dit, on évite au moins les problèmes d’enrobé soulevé par les racines…

Je repars.

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À Saint-Thibault, l’itinéraire quitte la Loire en longeant un petit canal qui la relie au canal latéral.

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Vous avez déjà remarqué que je prenais souvent les tracteurs en photo. Là, je suis servi.

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Un jalonnement d’excellente qualité… Mais pourquoi mettre le logo de la Loire à vélo sur les trois panneaux ? Un itinéraire, ça vient d’une direction et ça repart dans une seule autre. L’un des trois panneaux, en l’occurence celui qui indique Saint-Satur centre, ne devrait pas comporter de logo.

Mon guide Chamina s’arrêtait à Nevers. Depuis ce matin, j’utilise Google Maps ainsi que des photos d’une carte que l’Irlandais possédait et qui couvrait l’itinéraire de Nevers à Ousson-sur-Loire. Ça me suffit pour savoir que je dois prendre à droite.

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Crac ! Bling !

Monsieur, c’est l’herbe qu’il faut tondre. Pas le panneau.

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En passant, j’aime beaucoup ce genre de panneau : c’est interdit sauf si c’est autorisé !

À Bannay, l’itinéraire change de rive pour passer dans le village. On peut voir une impressionnante église.

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Après cela, on retraverse le canal et on revient sur les digues de la Loire.

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Voilà un bon jalonnement. On sait où va l’itinéraire dans les deux sens, et le village le plus proche est également indiqué, mais sans le logo. Ainsi, pas d’ambigüité.

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J’approche de la centrale nucléaire de Belleville.

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L’itinéraire longe celle-ci au plus près. Je ne fais pas de photos car il y a un panneau qui l’interdit.

Je m’arrête juste après la centrale, en face de cette maison, pour manger quelques fruits et renvoyer un message à Anne et Fabrice pour leur donner des nouvelles. J’ai encore du chemin à faire jusqu’à Saint-Gondon et il est déjà plus de 17h.

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La véloroute prend la départementale en direction de Belleville. Là, on repasse au dessus du canal.

Vous voyez le chemin de halage de gauche, à l’herbe bien tondue ? Vous me croyez si je vous dis que c’est la suite de la véloroute ?!

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En effet, à la sortie du pont, le panneau nous envoie dans ce petit zigzag étroit et bucolique.

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Et ensuite, c’est l’herbe. En arrivant dessus je pense m’être trompé, mais un voyageur arrive en face dans l’autre sens. C’est bien là.

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En fait, l’herbe pousse à travers d’une structure en alvéoles, qui permet d’avoir la sensation de circuler sur quelque chose de lisse et presque aussi roulant que de l’enrobé. Je me demande ce que ça donne quand c’est mouillé, mais ça roule bien et c’est esthétique. De l’enrobé classique reprend ensuite sur le chemin.

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Mais pas pour longtemps. On passe du cher au Loiret et on n’a plus qu’un chemin étroit et gravillonné. Mais ça reste correct.

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Après 800 m sur le canal, trois revêtements différents, et un changement de département, on le quitte à nouveau pour reprendre la direction de la Loire. On est d’abord sur la route puis sur des digues en stabilisé très roulant.

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Le temps est un peu menaçant dans ma direction.

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Arrivé à ce pont, il y a des panneaux dans tous les sens. Je crois au début qu’il faut passer dessous, mais en fait il faut le prendre. Les panneaux sont juste là pour que les cyclistes qui arrivent de l’autre sens passent sous le pont et évitent ainsi de traverser la route.

Mais ce n’est pas clair du tout.

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Je passe le pont.

De l’autre côté, c’est pareil. Cette fois, j’ai compris : je prends à droite pour longer le pont et passer en dessous.

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Cette manœuvre me place ainsi dans la direction d’Ousson-sur-Loire, que je dépasse rapidement.

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Petite hésitation. C’était vraiment ce chemin qu’il fallait prendre ? Un panneau mal placé ?

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Un coup d’œil à la carte. Visiblement, ce n’est pas ça. Je prends le premier chemin allant dans la direction de l’itinéraire.

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Je retrouve ma véloroute, sur un chemin en stabilisé assez agréable.

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J’arrive à Briare. La véloroute emprunte ici le plus beau pont-canal de son itinéraire.

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Ici, je n’ai plus de carte de la véloroute.

Comme je l’ai dit, celle de l’Irlandais s’arrêtait à Ousson-sur-Loire. Et comme j’avais tracé avant le départ un itinéraire précis pour quitter la Loire et rejoindre la région parisienne, je n’ai pas pris le temps d’installer une application qui donnerait les itinéraires des véloroutes. J’en avais l’année dernière, sur le téléphone que je me suis fait voler, mais elles ne me donnaient pas une totale satisfaction.

Voyant la véloroute prendre le pont-canal, et comme Gien n’est pas indiquée sur les panneaux, je suppose qu’elle va ici s’éloigner de la Loire et ne passe pas à Gien. D’autant plus que sur l’autre rive, je ne vois rien sur Google Maps qui ressemble à un chemin de halage.

Or, Saint-Gondon est le long de la Loire, après Gien. Donc pour moi, Gien est ma direction.

Sur Google Maps, il y a des chemins le long de la Loire, sur la rive où je suis. Je décide de les prendre, en espérant qu’ils soient praticables.

Au début, ça va.

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Après, ça se corse un peu. C’est du vrai VTT…

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Il y a beaucoup de traces de pneus de VTT. Je me dis que tant qu’il y en a, c’est que techniquement un vélo peut passer.

J’avance.

C’est assez technique. Il y a des bosses, de la terre, des racines… Mais il reste possible d’avancer assez vite en étant vigilant.

Je passe un second cours d’eau, à sec cette fois, avec un dénivelé semblable à celui de la précédente photo. Descendre, ce n’est rien. J’ai de bons freins. Mais pour remonter en poussant le vélo, c’est autre chose. Ça fait travailler les bras.

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Au final, j’aime bien. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait du VTT, et faire un peu de sport ne fait pas de mal… Je ne vous l’ai pas encore dit, mais les gens qui m’attendent ce soir sont tous les deux professeurs d’EPS !

Durant ma scolarité, les professeurs d’EPS ont toujours été mon pire cauchemar.

Ou peut-être que c’était moi qui étais le leur ? Je ne sais pas.

On dira que les torts étaient partagés.

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Je me demande si Gien est encore loin. Un couple de retraités qui promènent leur chien m’indique que non. On aperçoit un bâtiment important. C’est le château de Gien.

Bientôt, je rejoins la civilisation.

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Saint-Godon étant sur l’autre rive, je décide de prendre ce très beau pont.

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Surprise : après le pont, je retrouve les panneaux de la Loire à vélo. En fait, elle s’éloignait bien de la Loire à partir de Briare, mais pas tant que ça, et c’était pour y revenir à Gien.

J’aurais pu la suivre. Mais j’aurais raté une super occasion de faire du VTT…

Je la suis donc à nouveau. J’ai activé le GPS sur Google Maps pour ne pas risquer de rater Saint-Gondon.

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Revêtement varié : vieil enrobé pas très lisse (ce que je n’aime pas), pavés très irréguliers (heureusement, sur quelques dizaines de mètres seulement), puis stabilisé régulier et roulant (ouf).

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À mesure que je monte vers le village, je vois que la Loire à vélo fait de même.

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Me voici arrivé au village. Je ne perds pas de temps et vais directement vers mes hôtes qui m’ont attendu pour manger.

Le repas est délicieux, la conversation est intéressante, et les enfants sont sympathiques et amusants. C’est la seconde fois que je suis accueilli chez des membres de Warmshowers et je ne suis pas déçu.

En discutant, j’apprends qu’au printemps dernier, ils ont accueilli quelques jours avant nous les deux anglais qui voyageaient en direction de l’Asie. Je ne suis pas surpris : ils sont idéalement situés le long de la véloroute, et seuls dans leur secteur. Pas comme à Besançon, où le nombre d’inscrits sur Warmshowers est assez important.

Comme j’ai mal aux fesses à force de faire des longues étapes, ils me montrent leurs selles de vélos : la selle Brooks, évidemment, et la selle Proust que je croyais ne pas connaître mais que j’avais en fait déjà vue sur certains vélos de la Poste.

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J’apprends aussi que quand le temps était menaçant en face de moi, il est bien tombé une grosse averse à Gien. J’y ai échappé.

Anne me propose de mettre des vêtements à la machine, qui pourront être secs demain. J’accepte volontiers.

On m’a libéré la chambre d’un des enfants, qui dormira cette nuit dans celle de son frère. C’est très gentil.

Je passe donc une bonne nuit.

Bilan :

Une étape intéressante, et la découverte de la Loire à vélo. Mais l’itinéraire n’était pas toujours passionnant car les digues étaient monotones et manquaient cruellement d’ombre.

127 km parcourus, ce qui est ma plus longue étape depuis le début du voyage.

Je pense que si je n’avais pas été attendu par Anne et Fabrice, j’aurais roulé un petit peu moins que ça. Mais tant mieux. J’ai avancé.

Première soirée chez des Warmshowers et je ne suis pas déçu. C’était vraiment sympathique.

Au total, j’en suis à 550 km parcourus, ce qui fait une moyenne de 110 par jour.

Quatre régions traversées : la Franche-Comté, la Bourgogne, une petite incursion en Auvergne et maintenant en région Centre.

Huit départements : le Doubs, le Jura, la Côte d’Or, la Saône-et-Loire, l’Allier, la Nièvre, le Cher et le Loiret.

Ce contenu a été publié dans 2013 - Dole, Chalon, Nevers, Paris, Dieppe, Brighton, Portsmouth, London, Cambridge, Den Haag, Amsterdam, Köln, Koblenz, Strasbourg. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Étape 5 : Nevers – Saint-Gondon

  1. colette caillot dit :

    Vraiment de bien belles photos… J’ai l’impression de voyager avec toi. Mais pourquoi être allé si loin pour photographier une poule et ses poussins… j’avais les mêmes à Saint-Juan

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