Étape 14 : Bruxelles – Saint-Juan

Samedi 16 août.

J’ai assez peu dormi.

L’appartement est très agréable (donnant sur une cour intérieure calme – hormis le bruit d’un avion de temps à autres) mais j’étais un peu tendu, comme souvent quand je sais que je dois me lever tôt avec un horaire à respecter.

J’avais réglé l’iPhone pour sonner à 6h, alors que le train est à 7h54 et qu’il faut une dizaine de minutes pour être à la gare. Juste « au cas où ». Un imprévu, une crevaison en route… Mais je suis déjà réveillé et debout lorsqu’il sonne.

Je prends un petit déjeûner (et ne peux pas résister à l’idée d’y inclure un dernier chou à la crème).

Je charge toutes mes affaires sur mon vélo, et démarre sans avoir revu Anne-Lise et Matthieu. C’était prévu comme ça.

J’ai déjà fait pareil, lorsque j’ai hébergé des cyclistes ayant besoin de partir tôt, et que je ne souhaitais pas me lever. Warmshowers est un réseau au sein duquel on peut encore faire confiance aux gens. C’est appréciable.

Dans le hall de l’immeuble, un joli vélo-cargo.

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Je démarre. Il y a peu de trafic à cette heure.

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Mon trajet longe une fête foraine. Je suis déjà passé là en allant rechercher mes billets hier soir.

Je réalise ce matin qu’il existe une piste cyclable provisoire, créée à la place du stationnement auto, car en raison de la fête foraine il a fallu réduire la chaussée et la bande cyclable normale a disparu.

Hier soir, Matthieu m’a parlé de cette piste, mais je n’étais pas sûr de comprendre de quoi il parlait. En fait, elle est tellement encombrée et squattée par les voitures que je ne l’avais même pas remarquée.

J’avais juste roulé sur la chaussée normale. De toute façon j’allais plus vite que le trafic. C’est ce que je fais aussi ce matin. La rue est déserte.

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Je suis bientôt sur le quai.

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Je n’attends pas si longtemps que ça, car je ne suis pas parti très vite, et le train arrive largement avant l’heure de son départ, à tel point que je vérifie deux fois que c’est le bon.

Je suis toujours prudent quand je prends le train, et une anecdote m’a donné raison.

L’hiver dernier, à la gare de Dijon, j’ai suivi un copain qui montait dans le train pour Besançon. Comme il y est monté sans hésiter, je l’ai suivi sans vérifier. C’était l’hiver, il faisait nuit, nous avons discuté durant tout le trajet, et c’est en arrivant au terminus à Chalon-sur-Saône que nous avons réalisé que ce n’était pas le bon train.

Le plus étonnant, dans l’histoire, c’est que nous avons été contrôlés à mi-chemin, avec nos billets pour Besançon, et que nous n’avons eu aucune remarque…

Quand je suis seul, et encore plus depuis cette histoire, je vérifie bien que je suis sur le bon quai, du bon côté, et que la bonne destination est indiquée sur ou dans le train. J’ai déjà vu des erreurs d’affichage dans les gares…

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Dans le train, il y a un petit compartiment à vélos semblable à celui des TER FRançais. Il y a dans celui-ci des strapontins.

C’est moins confortable que les compartiments normaux, mais comme il y a une prise électrique à proximité et que ça me permet de rester près de mes bagages, je décide d’y rester. Je peux utiliser mon PC. Je copie, trie et redimensionne mes photos, les sauvegarde sur mon disque dur externe, et commence à rédiger mes premières étapes…

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Je suis seul dans le compartiment. Le paysage défile.

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Le train déssert un certain nombre de gares en Belgique avant d’arriver à celle de Luxembourg.

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Là, il s’arrête un certain temps. Changement de locomotive, et changement de personnel de bord pour celui de la SNCF. (Je serai donc contrôlé deux fois).

Deux jeunes Luxembourgeois montent avec des VTT de compétition.

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En Alsace, un homme monte avec un vieux vélo, qu’il veut absolument pendre. Il oblige pour cela les deux jeunes à déplacer leurs VTT. On finit par y arriver. Il n’est pas méchant mais un peu agaçant.

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Je vais passer la majeure partie de la journée dans les trains, et bien sûr il fait beau.

Je suis à Mulhouse à 14h30. J’arrive à sortir mon vélo de derrière les autres, et à le descendre sur le quai avec l’aide d’un autre voyageur.

J’ai deux heures devant moi avant le prochain TER pour Belfort. Je m’achète une sorte de salade toute faite dans un petit supermarché. Je la mange dans un parc.

Je fais un petit tour sur l’Eurovéloroute 6, que pour une fois je n’ai pas encore prise depuis le début de mon voyage. Je vois d’autres voyageurs à vélo. Je n’en avais pas vu depuis ma dernière étape au Luxembourg !

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Je reviens à la gare, achète un billet pour Belfort et attends mon train.

Quelques gouttes tombent. Les seules que je verrai de toute la journée.

Je me dis que j’achèterai le billet pour Besançon à Belfort, car je veux me renseigner au guichet : il m’est déjà arrivé de payer le tarif normal et d’être informé par le contrôleur qu’il existait une possibilité moins chère valable ce jour là (style Pass Visi’TER).

Ayant le temps de visiter un peu la gare, je découvre qu’à Mulhouse il y a des ascenceurs à tous les quais, mais pas au niveau de la passerelle que j’avais l’habitude de prendre. Il y a en effet deux passerelles.

Cela m’avait échappé jusqu’ici, alors que j’y suis passé de multiples fois… J’aurai fait pas mal d’efforts inutiles dans cette gare (et Ai aussi). Dorénavant je saurai.

Je rencontre trois jeunes gens avec des vélos bien chargés. Ils sont de Besançon et rentrent d’un voyage. L’un d’eux étudie la géographie à la fac, comme moi, mais il entre en deuxième année.

Ils sont partis de Besançon au Lac de Constance en suivant l’Eurovélo 6, comme Ai et moi en 2010.

Comme moi, ils ont quitté Besançon sous la pluie un matin. Je leur demande si c’était le dimanche 3 août. C’est bien cela. Nous sommes partis le même jour. Je leur dis que moi aussi j’avais eu un temps pourri pour aller au lac de Constance.

Malgré tout, ils ont bien aimé cette première expérience de voyage et souhaitent recommencer.

À la fin, ils ont pris un billet de train à seulement 9 € pour revenir sur Stuttgart, et de là ils ont à nouveau pédalé un peu jusqu’à Strasbourg.

Joli voyage.

Je leur demande s’ils savent combien de temps on a pour changer de train à Belfort, et ils me répondent… 4 minutes !

En effet, ils ont vu un train que je n’avais pas repéré et qui part quand le notre arrive.

Nous arrivons à Belfort. J’aime cette ville mais je déteste sa gare, avec son passage souterrain et ses escaliers. Pas d’ascenceur, pas de plan incliné, pas d’escalier roulant.

En 4 minutes, je n’ai pas le temps d’enlever et remettre mes bagages. Alors je fais rouler mon vélo doucement en descendant l’escalier, et je le soulève pour remonter l’escalier suivant.

Je ne sais toujours pas comment j’ai trouvé la force de faire ça… Mon vélo chargé est très lourd.

Par contre, je n’arrive pas à le monter dans le train, qui pour une fois est une rame avec de hauts marchepieds. Jusqu’ici j’y avais toujours échappé entre Belfort et Besançon. Mais heureusement, mes trois cyclistes arrivent et m’aident.

Par contre, je n’ai pas de billet.

« Les voyageurs n’ayant pas de titre de transport sont priés de se présenter spontanément au contrôleur lors de son premier passage. »

C’est ce que dit le contrôleur dans le micro. Comme d’habitude.

Les gares défilent… Bientôt, c’est l’Isle-sur-le-Doubs puis Clerval, et toujours pas de premier passage du contrôleur.

J’aperçois l’église de Baume-les-Dames. Je descends du train, avec l’aide d’un des trois jeunes. J’ai voyagé gratuitement.

Ce n’était pas voulu mais cela compense un peu le prix que j’avais payé pour le premier train.

Ce n’est pas pour cette raison que je suis descendu ici, mais parce que j’ai décidé de ne pas rentrer chez moi ce soir. Je vais monter au barbecue de mon frère.

J’avais dit que je ne viendrais pas, à cause de mes problèmes de santé. Mais puisque je me sens en forme, je vais passer. Cela leur fera une surprise.

En plus, j’ai toujours eu envie de finir un voyage en arrivant au barbecue avec le vélo chargé, depuis le temps que je leur parle de mes voyages…

Ça sera l’occasion.

Je traverse Baume-les-Dames.

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Garage Droz.

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Pistes cyclables Baumoises.

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Chicanes à la con. Hélas, ici aussi. Je les passe sans poser le pied, mais le chargement frotte.

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Très beaux aménagements en direction de la véloroute.

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Très belle passerelle, déjà prise un certain nombre de fois, en voyage ou simple balade. Lors de notre premier voyage, sa construction débutait seulement.

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Je suis pour la seconde fois de la journée et du voyage sur l’Eurovélo 6. Mais comme tout à l’heure, c’est pour quelques centaines de mètres seulement.

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Je la quitte, pour la route qui monte à Bretigney. C’est en effet le meilleur moyen d’atteindre mon village d’origine, où se déroule le barbecue, en évitant la route de Pont-les-Moulins à fort trafic.

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Le trajet commence par ce que j’ai toujours considéré comme une forte montée, mais quand on a fait les Ardennes Belges quelques jours avant tout est relatif. Elle est vite avalée.

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Comme souvent, quand je passe dans la vallée du Doubs ou sur le plateau, je me dis que nos paysages n’ont rien à envier à ce que je vois durant mes voyages. Avec le beau temps de ce soir, j’ai une envie irrésistible de photographier à tout bout de champ.

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Ça, par contre, c’est moins drôle. Cela indique l’emplacement où une cycliste a été tuée il y a un an. Même sur une route tranquille comme celle-ci…

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Je quitte la petite départementale pour la petite route qui mène à mon village. Je la connais comme ma poche.

En plus d’être le meilleur itinéraire à vélo pour remonter de Baume, c’est aussi celui que je prends en voiture quand je ne suis pas pressé et que j’ai envie de me balader.

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Le chemin passe dans un bois et franchit la petite vallée de l’Audeux.

La dernière fois que j’y suis passé remonte à un certain temps. C’était en février 2013, et je descendais du village, à vélo, pour aller prendre un train pour Mulhouse (tiens, déjà). Ensuite j’allais pédaler jusqu’à Freiburg pour y rester quelques jours.

C’était juste après une période de neige, et il en restait dans le bois. 5 cm de neige gelée et glissante dans les virages. J’avais dû redoubler de vigilance et parfois descendre du vélo.

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Il y a une bonne petite côte à la sortie du bois.

Puis cette maison où habitait la sœur d’une de mes meilleurs amis, Baumois, du collège. J’y allais parfois à vélo quand il était là.

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Au loin, j’entends sonner l’angélus. À Saint-Juan, en effet, l’église sonne chaque jour à 7h, 12h, et 19h. Cela a rythmé mon enfance et avait pour principale utilité de savoir quand il était l’heure de rentrer manger quand on n’avait pas de montre.

Mais l’origine de ceci est bien évidemment religieuse.

Je réalise que je suis content de l’entendre sonner, alors que chez moi la sonnerie de l’église des Chaprais – pourtant plus rare – m’insupporte. On réagit différemment au bruit selon le degré de pollution sonore auquel on est confronté.

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J’entre dans le village. La première chose que l’on voit quand on arrive par là est une entreprise de travaux publics.

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Ensuite, il y a quelques maisons relativement récentes, puis des veilles fermes typiques.

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Je traverse le village sans m’y arrêter. En effet, le barbecue a lieu à l’écart de celui-ci, près d’une cabane, en hauteur par rapport au village. Comme si je n’avais pas assez franchi de côtes durant ce voyage.

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Je passe devant cette fontaine que j’ai connue en meilleure état. Un peu d’entretien ne lui ferait pas de mal.

Je saurais vous dire comment elle s’appelle, mais je serais incapable de l’écrire. Et son nom n’apparaît ni sur les cartes Google, ni sur celles de l’IGN, et pas même sur le cadastre… Quant à OpenStreetMap, c’est moi qui ai cartographié le village et il faudrait d’ailleurs que je pense à terminer.

Phonétiquement, ça donne le Croz, ou Craux…

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Pour monter au lieu du barbecue, j’emprunte ce que j’ai toujours considéré comme la plus forte montée du village.

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Ce chemin avait été goudronné à neuf quand j’avais moins de dix ans. En vingt ans, l’érosion a fait son travail… Mais sur la plus petite vitesse, ça passe.

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Ensuite, c’est un chemin de bois très raide, qui n’a jamais été goudronné. Là, avec le chargement, je dois pousser mon vélo sur quelques mètres. Sans, ça passerait.

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Ensuite, je roule à nouveau mais la boue ça colle. Un garde-boue, ça porte bien son nom. Ça garde aussi les feuilles et les brindilles.

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Je retrouve un bout de route goudronnée. J’aurais pu monter par celle-ci mais ça faisait un détour important. Mais c’est bien évidemment par là que montent les voitures.

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Je passe cette barrière d’arbres. C’est un peu la porte d’entrée du lieu du barbecue.

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Les premières voitures sont visibles…

Ce sont celles des gens qui n’ont pas osé franchir les 100 derniers mètres, non revêtus et très boueux, menant à la cabane. Quand je viens en voiture, je fais partie de ceux qui les franchissent, davantage pour s’amuser que pour éviter quelques pas.

Je fais de même avec le vélo.

Quelques coups de sonnette. Je vois des visages étonnés, et ma sœur qui court vers moi. J’espérais qu’elle soit là. J’ai réussi mon effet de surprise.

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Je vais expliquer un peu ce qu’est ce barbecue, que j’ai évoqué plusieurs fois au cours de ce voyage et à la fin de celui de 2012 à Lyon.

Tout a démarré quand mon frère a créé, alors qu’il était lycéen, un petit forum d’informatique sur lequel il ramenait pour commencer ses propres amis.

Progressivement, le forum s’est enrichi de membres venus d’un peu partout, et un canal de discussion IRC s’y est ajouté – qui est bien plus actif que le forum depuis de nombreuses années.

Il y a tout juste 10 ans, un membre du forum proposait que tout le monde se retrouve autour d’un barbecue.

Le membre en question n’y a jamais participé, mais l’idée a eu un certain succès. Un premier barbecue eut lieu en 2004, puis un suivant en 2005… et ainsi de suite grâce à mon frère qui est un excellent organisateur.

L’année dernière, nous avons fêté la dixième édition, et cette année ce sont les dix ans.

(Oui, ce sont bien deux choses différentes : si vous n’êtes pas convaincu, la seconde édition d’un évènement a lieu un an plus tard. À deux ans, c’est la troisième, etc.).

Lors de la première édition, en 2004, la majorité des participants venait tout juste d’avoir le bac, et certains étaient venus à vélo depuis les villages alentours. Nous étions une minorité à avoir des voitures. J’ai deux ans de plus que mon frère et ses amis qui constituaient à l’époque le noyau dur.

Mais il y avait quand même un membre du forum, plus âgé que nous, qui était venu avec une camionnette hors d’âge – avec laquelle je n’oserais même pas aller de Besançon à Baume – depuis le Var. C’était sa première rencontre avec nous.

Depuis, le temps a passé et les années lycées sont loin. Désormais beaucoup de participants au barbecue viennent d’ailleurs (Belgique, Suisse, Alsace, Nord de la France…). Soit parce que ce sont des anciens d’ici, expatriés, soit parce que ce sont des gens rencontrés lors de nos études, ou encore arrivés sur le forum ou l’IRC par les hasards d’internet, sans nous connaître, et originaires de loin.

L’inverse existe aussi : l’un des habitués habite désormais près d’ici, alors qu’à la base nous ne le connaissions que par internet.

D’autres gens du coin, sans lien particulier avec le forum, se sont également joints à la bande, simplement parce que ce sont des amis dans la vie de tous les jours.

L’ensemble constitue une joyeuse bande assez diversifiée et fort sympathique, qu’il fait bon retrouver une fois par an.

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Près du landau, c’est Sylvain. Celui que j’ai raté de peu à Bruxelles. J’avais dit que je le verrais bientôt…

Et il est venu avec femme, enfant et… bières Belges.

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Je bois ma seconde bière en deux jours.

Je ne ferai pas d’autre écart. Je me limite à des choses que je peux digérer sans trop de problèmes (poulet, taboulé).

Pour le reste, ce qui se passe au barbec reste au barbec, comme on dit à propos du Berghain.

Non pas qu’il s’y passe le même genre de choses, mais l’objet de ce blog n’est pas de raconter le barbecue.

Voici par contre quelques photos.

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À la fin de la soirée, je descends dormir chez mes parents – où j’ai encore ma chambre et pas mal de matériel à moi. C’est l’avantage des grandes maisons où l’espace ne manque pas.

Pour redescendre, j’emprunte la route goudronnée. Je suis suivi par ma sœur et la copine de mon frère, en voiture, ce qui constitue un éclairage de luxe. Ce n’est pas inutile car la route comporte de nombreuses irrégularités et des trous.

Je m’endors rapidement dans le confort de mon lit.

Bilan :

La plupart de mes voyages à vélo se sont terminés par un retour en train, mais celui-ci aura été le meilleur de tous.

D’une part, parce que prendre seulement trois trains pour un trajet aussi long, c’est plutôt pas mal par rapport à d’habitude.

Ensuite, parce que j’ai rencontrés de sympathiques voyageurs bisontins.

Mais aussi parce que rentrer en forme alors qu’on est parti complètement à plat, c’est plutôt bien (vélothérapie ?).

Mais encore, parce que plutôt que de reprendre directement la routine quotidienne, j’ai prolongé le voyage en remontant dans mon village – sous le beau temps.

Et enfin, parce que je suis très content de participer au barbecue avec une joyeuse bande d’amis.

Une quinzaine de kilomètres à rajouter au compteur, dans Bruxelles et Mulhouse, et pour remonter de Baumes-les-Dames.

Total : 815.

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