Étape 8 : Lausanne – les Esserts

Nous sommes lundi matin. Je ne me réveille pas trop tard. Les affaires sont vite chargées sur le vélo.

J’ai beaucoup mieux réparti les charges qu’hier. Seul hic : mon PC portable devra supporter le poids de la tente. Mais je pense qu’il en est capable. Un IBM Thinkpad, c’est solide.

J’ai encore hésité à le laisser à Ai et Étienne hier après-midi, mais j’ai préféré le garder.

Voici les tentes autour de moi. C’est serré !

En route.

Je ne vais pas faire beaucoup de photos. Étant tout seul et sur un itinéraire déjà parcouru dans l’autre sens, je préfère rouler sans m’arrêter.

À partir de Morges, j’ai l’occasion de découvrir le bout d’itinéraire que nous avions évité involontairement à l’aller. Par contre, un peu plus loin, je rate un autre panneau et fais quelques kilomètres sur la route principale (bordée d’une bande cyclable dans mon sens). Ça me permet d’avancer un peu plus vite, et je retrouve l’itinéraire un peu plus loin.

J’apprends grâce aux journaux locaux qu’à Zürich on a des idées originales.

Et après avoir acheté du pain dans la boulangerie d’un petit village, je vois cette jolie collection dans la vitrine d’un marchand de journaux.

Je pense qu’il s’agit de cette collection.

J’ai envie de recharger un peu la batterie de mon téléphone, car je pense en avoir besoin à partir de la traversée de Genève. Je repense au stade du Football-club de Crans, où nous avons déjà utilisé l’eau et les toilettes à deux reprise. Peut-être que j’y trouverai une prise électrique.

C’est effectivement le cas.

Je mange là. Mon repas comporte les deux tomates du concert d’hier soir, après un bon lavage.

Je discute avec quelqu’un qui travaille ici. Il me pose quelques questions sur mon voyage. Je lui explique mon trajet.

Je continue mon trajet. Toujours pas grand chose à dire ou à photographier : de Nyon à Tannay, c’est la troisième fois que je passe en 8 jours… Ensuite, jusqu’à Genève, ça fait tout de même deux fois.

Tiens, on est en train de tailler des haies qui, une semaine plus tôt, rendaient une bande cyclables inutilisable.

Me voici à Genève. Comme je l’ai dit précédemment, l’itinéraire est insuffisamment jalonné pour permettre de traverser la ville sans se tromper. Mais je bénéficie maintenant de ma propre connaissance de la ville. Limitée mais suffisante.

Finalement c’est assez simple : on suit toujours le même grand axe jusqu’à la gare. Ensuite, la seule vraie difficulté est de repérer la bonne rue pour descendre jusqu’au Rhône. C’est là que me sert le smartphone. J’ai encore la trace que j’avais faite pour lundi dernier. Cette fois je ne la quitte pas, et j’active la fonction GPS pour vérifier ma position.

Une fois au bord du Rhône, je retrouve des petites rues et des allées sans circulation motorisée. Les panneaux sont à nouveau faciles à suivre, et à partir d’ici ils comportent logo de la Via Rhona en plus du numéro 1.

Tiens, me voici à côté de la fonderie Kugler où je suis allé à la première soirée des RMLL. J’avais effectivement vu des pannaux de mon itinéraire en cherchant l’entrée.

L’itinéraire est toujours agréable et varié. Tout d’abord sur des petites allées à plat au bord de l’eau…

Ensuite, on commence à monter sérieusement, au bord d’une large avenue puis dans un parc…

L’endroit est plutôt charmant…

… ou pas tant que ça. Tout dépend de comment on cadre la photo.

L’itinéraire me mène sur les hauteurs, et sur l’extérieur de la ville. Me voici traversant des petits villages. Une banlieu tranquille de Genève.

Je n’utilise plus mon smartphone pour me guider, car la batterie est quasi-vide. Mais les panneaux suffisent.

Par contre, il commence à se faire tard et j’aurais besoin de faire des courses. Heureusement, dans un village, un cycliste me guide jusqu’à un magasin Coop, qui n’était pas loin de mon itinéraire mais pas visible.

J’ai encore quelques Francs Suisses sur moi. Je pensais presque qu’ils ne me serviraient pas, car j’avais pensé arriver en France avant la fin de la journée. J’avais été un peu ambitieux. Je fais les courses avec.

Je retrouve mon itinéraire et continue mon trajet.

Après ces montées et ces villages, j’aborde une belle descente qui m’emmène en rase campagne. Je ne vois plus les panneaux de mon itinéraire. Par contre, un camping est indiqué. Je suis le panneau, mais au carrefour suivant : plus rien.

Un autre cycliste m’indique la bonne direction. Il faut aller jusqu’à une zone industrielle au bout de laquelle se trouve le camping. Drôle d’idée.

La zone n’est pas ce qu’il y a de plus bucolique, mais à l’arrivée le camping est plutôt joli et agréable. L’accueil y est sympathique. M’y voici installé.

On est loin des axes routiers, ce qui est appréciable. Par contre, on a le bruit des avions. Je recharge mon téléphone, et mange les bons produits achetés à la Coop.

Bilan :

J’ai parcouru 90 km. Une fois de plus, il a fait beau. Pas de pluie, et pas de trop forte chaleur non plus malgré l’ensoleillement.

Je ne serai en France que demain. Mais avant, il faudra que je retrouve mon itinéraire dont je pense m’être éloigné pas mal en allant au camping.

Suite : les Esserts – Landaize.

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