Après une bonne nuit de sommeil et un bon repas, je quitte la maison de mes parents aux alentours de 13h30. Le mauvais temps de la veille est oublié. Aujourd’hui, il fait beau et la météo a annoncé ce temps pour toute la journée.
Les affaires sont sèches et le trike et sa remorque sont chargés.
Je quitte Saint-Juan par la petite route qui mène à Silley-Bléfond. C’est principalement de la descente, et je traverse des paysages que je connais par coeur mais qui sont néanmoins jolis.
Je dépasse un autre cycliste, qui me redépasse alors que je prends des photos. J’aimerais bien en savoir plus sur son vélo, qui est une jolie randonneuse. Mais nos chemins se sépareront trop tôt. Je croise également un cycliste sportif. Il est vrai que c’est un itinéraire intéressant pour le vélo.
Mon itinéraire rejoint la petite départementale qui descend sur Baume-les-Dames. J’arrive donc sur la véloroute après une agréable descente.
Comme toujours, le trajet est facile… jusqu’à la petite montée de Roche-lès-Clerval. En trike, on peut prendre tranquillement des photos pendant qu’on mouline. Je n’aurais pas envisagé cela les années précédentes, en forçant sur mon vieux Peugeot.
J’arrive en haut, mais cette année je suis tout seul et je ne serai pas sur la photo. Oui, j’aurais pu utiliser le retardateur de mon appareil photo… Mais je n’avais pas envie de m’arrêter.
Le trajet se poursuit tranquillement sur la véloroute. Je suis surpris de la faible fréquentation, principalement composée de sportifs. Peut-être est-ce lié au fait de partir début juillet alors qu’habituellement nous partions en août ?
Ensuite, je prends la D 126 entre Colombiers et Dampierre. En effet, je ne veux bien sûr pas passer par Étouvans. Je ne suis d’ailleurs pas le seul. Plusieurs cyclistes arrivent de la véloroute et continuent sur la route. Je m’engage derrière un groupe de trois, après une petite pause vers l’église de Colombiers pour boire et manger un peu.
Le ciel, qui avait commencé à se couvrir d’une façon menaçante au niveau de l’Isle sur le Doubs, se dégage à nouveau. La pluie ne sera pas pour aujourd’hui.
À Voujeaucourt, j’ai rendez-vous avec Romain, le président de l’association VéloCité Pays de Montbéliard, association équivalente à l’AVB chez nous. Je m’arrête chez lui pour le rencontrer, et échanger au sujet des relations entre nos associations et leurs divers interlocuteurs. Un autre adhérent s’arrête chez lui et j’ai la surprise de le reconnaître car il était à l’IUT de Belfort en même temps que moi, et je l’avais déjà revu lors d’une de nos manifestations à vélo à Besançon. Il possède deux remorques Croozer comme la mienne : une qui est derrière son vélo, et une autre qui est également ici puisqu’il l’a prêtée à Romain.
Comme il se fait tard, je demande à Romain s’il sait où je peux dormir et il me propose son lit d’ami. C’est très aimable et en plus le repas du soir est bio et je peux utiliser son wifi. C’est la première fois que je configure un wifi avec une clé WPA sans utilitaire graphique, et ça marche. C’est moins compliqué que je ne l’imaginais.
Après une bonne douche, je passe une nuit agréable.
Conclusion :
Une vraie étape de vacances, qui change de la précédente. J’ai parcouru 64 km, sans difficulté particulière. Par contre, alors que j’imaginais rouler plus vite en trike qu’en vélo droit, je crois que ce n’est finalement pas le cas. Certes, sur le plat je roule plus vite, mais la faible vitesse dans les montées semble annuler totalement le temps ainsi gagné.
Le trike a quand même le gros avantage de ne pas faire mal aux fesses ni aux muscles des épaules (ce qui m’arrivait durant les précédentes vacances), mais l’inconvénient de faire transpirer énormément le dos. J’ai utilisé deux t-shirts pour cette étape, et il me semble qu’il fatigue plus les jambes.
Par ailleurs, j’ai pris quelques très légers coups de soleil sur les bras, car comme le soleil était peu visible je n’avais mis de la crème qu’aux jambes… Je croyais mes bras suffisamment habitués aux UV. Je me suis fait avoir.