Étape 1 : Besançon – Saint-Juan

Jeudi 6 juillet 2011. Je suis en vacances depuis la veille au soir, et Ai est partie en Chine depuis lundi matin. Durant la journée, je règle quelques détails à la maison puis je prépare mes affaires (tente, affaires de toilette, vêtements, nourriture, et un minimum de matériel informatique puisque je vais aux RMLL…).

En fin de journée, je suis prêt. Après un passage au centre-ville, je m’engage sur la véloroute à Rivotte aux alentours de 19h30.

Il n’y aura pas de photos de cette étape. En effet, je ne vais aller que de Besançon à chez mes parents. Je vais donc prendre la véloroute jusqu’à Laissey, puis rejoindre Champlive et Glamondans par la départementale, puis Aïssey et Saint-Juan par les chemins agricoles revêtus. Je suis donc uniquement en terrain connu (de moi-même, mais aussi de la plupart des gens qui liront ce blog) et il n’est donc pas utile que je prenne des photos. De plus, je souhaite avancer le plus rapidement possible, car il a plu toute la journée jusqu’à mon départ, et le temps est encore menaçant. Enfin, je pars assez tard et j’aimerais au moins avoir dépassé Glamondans lorsque la nuit tombera.

Pour combler un petit creux, j’achète une baguette bio au magasin « Doubs Paturage » à Rivotte, puis je m’engage sur la véloroute. Je roule jusqu’à Chalèze. Sur le trike, qui est raide donc sensible à la qualité du revêtement, je suis plus à l’aise sur les portions en site propre et en enrobé lisse de la véloroute. Avant Chalèze, là où la véloroute emprunte la départementale, le revêtement est vraiment en mauvais état sur le bord droit, ce qui m’oblige à rouler proche du milieu et me vaudra un coup de klaxon de la part d’un(e) automobiliste plus bête que la moyenne.

À Chalèze, je fais une petite halte pour manger un morceau du pain que j’ai acheté, avec un fond de pot de confiture qui restait dans mon frigo. Puis je reprends mon voyage.

Rien à signaler ensuite, de Chalèze à Deluz : la véloroute est maintenant en enrobé lisse sur toute la longueur, ce qui est confortable et efficace. Ensuite, elle emprunte bien sûr toujours la départementale jusqu’à Laissey où je la quitte en direction de Champlive. La montée n’est pas difficile, mais en trike elle est longue car il faut utiliser une très petite vitesse pour pouvoir monter. Je ne suis pas très rassuré dans les tunnels car la lumière y est éteinte ! J’ai des lumières clignotantes rouges à l’arrière de la remorque, ce qui me permet d’être visible. Mais moi je ne vois pas grand chose…

De Champlive à Glamondans, il commence à faire sombre mais tout se passe bien. Par contre, avant Aïssey ça se gâte. Alors que la météo m’avait épargné jusqu’ici, voici qu’il se met tout à coup à pleuvoir à grosses gouttes. Aucun abri à l’horizon pour m’arrêter tranquillement et mettre en place mes équipements pour la pluie. Je mets donc tant bien que mal mon poncho, qui est plutôt conçu pour le vélo droit mais que j’arrive à utiliser avec le trike, et mon pantalon de pluie. La remorque, quant à elle, est déjà protégée avec les bâches de l’année dernière (précaution prise avant le départ), mais mes sacoches ne le sont pas. Je décide d’avancer le plus rapidement possible plutôt que de perdre du temps à mettre en place leur protection sous la pluie et dans la pénombre.

J’arrive aux alentours de 22h chez mes parents. Il pleut toujours et il fait nuit. J’ouvre la grange et mets en sécurité mes affaires. Tout pourra sécher pendant la nuit. La pluie n’a rien abimé, même si l’intérieur des sacoches a un peu pris l’humidité. Moi, par contre, je suis bien mouillé (transpiration et/ou pluie). Heureusement, je peux me laver et me sécher tranquillement.

Conclusion :

J’ai dû me dépêcher toute la journée car j’avais plusieurs choses à faire avant de partir, et je me suis fait tremper après un trajet pas vraiment agréable. Pour une transition entre le boulot et les vacances, c’est un peu rude.

Pour ce qui est de la distance parcourue, sur le trike je n’ai pas de compteur. Mais je pourrai connaître ma distance parcourue grâce à des traces GPS (faites durant le trajet, ou d’autres que j’avais déjà). Pour cette première étape, je n’ai pas allumé mon GPS mais je dispose d’autres traces GPS me permettant de savoir que j’ai parcouru 44 km.

Après cette étape peu agréable, ça ira mieux demain…

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