Étapes bonus : partir en Peugeot, revenir à vélo… et vice versa

20220801_0917011er août 2022.

De bon matin, je pars en 305.

J’ai en effet rendez-vous au garage pour au moins deux choses importantes : des problèmes au niveau du train avant, et un embrayage qui patine.

L’embrayage, ça a commencé il y a deux ans, après le premier confinement. Il s’est mis à patiner tout d’abord occasionnellement, puis de plus en plus souvent. Ces derniers temps, je ne peux plus dépasser une certaine vitesse. Dès que ça monte un peu, je suis à 50 ou 60, et sur le plat j’atteins le 80. Et comme j’ai installé un attelage au printemps, que j’utilise très souvent, ça n’arrange rien.

Le train avant, je ne sais pas exactement ce qu’il y a, mais ça fait du bruit et le comportement est bizarre. À la base, je pensais à du jeu aux rotules, mais je commence à soupçonner les amortisseurs.

Dans tous les cas, après réflexion, il me semble plus pertinent de faire appel à un professionnel que de me charger de tout ça moi-même. J’ai déjà bien d’autres choses à faire, et ces opérations sont assez complexes. J’ai déjà fait des choses moi-même sur cette voiture (vidange, changement des plaquettes de frein, installation de l’attelage…) mais ce sont des opérations beaucoup plus faciles.

Je me suis renseigné auprès du garage où ma famille a ses habitudes à Baume : ils sont débordés. Je me suis alors tourné vers le garage Payrat, le long de l’ex-nationale (RD 683) sur la commune de Fourbanne. Le garagiste m’a indiqué qu’il pouvait prendre la voiture le 1er août, donc aujourd’hui.

Je mets mon vélo dans la voiture et prends la direction de Baume, puis la nationale. Une demi-heure plus tard, me voici arrivé.

On refait le point sur les travaux à prévoir. L’embrayage de rechange est déjà au garage (c’est moi qui l’ai fourni car il n’est plus disponible dans le commerce mais j’en avais trouvé un par chance). Il faut un outil spécial pour l’enlever et le remettre, mais le père du garagiste (que je connais, et qui était là le jour où j’ai acheté mon embrayage à la bourse du Musée Peugeot à Sochaux) le possède. C’est donc bien parti.

Je sors le vélo de la voiture. Quelques photos, et je démarre.

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Cette portion de l’ex-nationale était autrefois à trois voies. Il y a 10 ou 15 ans, elle a été réduite à 2 seulement, dégageant ainsi des surlargeurs. J’ai toujours considéré que c’était une bonne chose pour les éventuels cyclistes ayant besoin de passer là, mais je n’y ai jamais vu un seul cycliste et je n’ai jamais eu moi-même l’occasion d’y passer autrement qu’en voiture…

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Mais tout finit par arriver : aujourd’hui, je vais profiter de ces surlargeurs, qui sont preqsue des bandes cyclables sans en avoir le nom et la signalisation.

J’arrive rapidement au bout. Elles s’arrêtent au croisement avec la route qui vient du village de Fourbanne. C’est justement cette route que je dois prendre.

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Je descends en traversant le village, qui est construit sur la pente, afin de rejoindre la véloroute. La pente est très forte, et je me dis que, dans quelques jours, il faudra sans doute le remonter…

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Me voici sur l’Eurovéloroute 6, pour quelques kilomètres seulement mais c’est néanmoins toujours un plaisir.

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Il n’est pas encore 10 heures et il fait bon. Alors qu’on avait été relativement épargnés par les fortes chaleurs durant le week-end, la météo a annoncé des températures caniculaires à partir d’aujourd’hui. Mais à cette heure-ci, ça reste encore frais.

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Je croise un voyageur sur un vélo couché.

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Ici, un groupe de campeurs lève le camp.

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Ça me donne vraiment envie de repartir…

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Je franchis la bosse de la station d’épuration. À hauteur de celle-ci, ça pue franchement. C’est la première fois que je le remarque, alors que je suis déjà passé ici à plusieurs reprises. Est-ce lié à la sécheresse ?

Me voici bientôt à Baume. J’aperçois la passerelle.

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Je quitte la véloroute en direction de la ville. J’ai un colis à récupérer au point relais. Autant en profiter.

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Une fois le colis mis dans ma sacoche, je reviens à la véloroute par un autre chemin.

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Je franchis la passerelle, pour la troisième fois en trois jours.

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Même montée qu’hier après-midi…

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Le dernier raidillon avant le village est difficile, bien que n’étant pas chargé. Je pense que je suis fatigué de ces trois jours de pédalage sans entraînement, et il commence à faire vraiment très chaud.

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Je ne suis pas mécontent quand je traverse le petit sentier arboré qui arrive en face de ma maison.

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Me revoici chez moi.

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Je retrouve Ai… et notre Minette.

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Je peux m’occuper de remettre en bon état de présentation certains objets achetés ce week-end et que je garde…

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… avant de me remettre au travail.

Jeudi 4 août.

Après avoir travaillé deux jours sur mon J9, je dois me rendre à Besançon avec Ai.

Sachant que ma mère va à Baume-les-Dames aujourd’hui, nous pourrions grouper nos trajets : Ai et moi pourrions descendre avec elle. Elle nous emmènerait jusqu’à Fourbanne pour récupérer ma voiture, et nous partirions à Besançon avec celle-ci.

J’aime bien grouper les trajets ainsi, à la fois pour des raisons écologiques et économiques. En général, j’y arrive plutôt bien. Malheureusement, aujourd’hui, ça ne fonctionnera pas du tout, pour les trois raisons suivantes :
- Ai doit être à Besançon pour 13h30.
- Ma mère ne descendra pas à Baume avant 14h.
- Je n’ai pas encore de nouvelles de ma voiture.

Je descends donc à Baume avec la voiture de mon père, pour emmener Ai à la gare à 12h30, livrer un objet que je viens de vendre, et faire quelques courses. Pendant que je fais celles-ci, je reçois un SMS du garagiste : ma voiture sera disponible à 17 heures. En remontant au village,  je croise ma mère avec sa voiture.

Vers 16 heures, je prends mon vélo. En partant maintenant, je devrais être au garage vers 17h : une bonne demi-heure pour descendre jusqu’à Baume, 17 minutes sur la véloroute d’après les heures de mes photos de lundi, et le reste pour la côte – très courte mais très forte – de Fourbanne.

À la sortie du village, j’aperçois deux chevreuils. On en devine un sur la photo ci-dessous.

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Je fais toute la descente sans photo. Rien à signaler. La température est caniculaire, mais je n’ai qu’à me laisser rouler. Le seul endroit où ça monte (un tout petit coup) est sous les arbres.

Me voici bientôt sur la véloroute. C’est toujours aussi plaisant.

Je vous l’ai déjà dit, mais le guide Chamina de l’Eurovéloroute 6 en France indique que ce tronçon est un des plus beaux de France, au cœur de la vallée du Doubs et loin des grands axes routiers bruyants.

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Tiens, encore un campement, au même endroit que lundi ou pas loin… mais avec des voitures cette fois.

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Me voici arrivé à Fourbanne sans effort.

J’ai un ami dans ce village, comme vous le savez si vous avez lu les récits de nos premiers voyages, au cours desquels nous nous étions arrêtés au moins une fois chez lui.

J’aimerais bien avoir l’occasion de le revoir. Mais là, ça n’est pas le moment.

C’est le moment de gravir la côte, et il fait vraiment très chaud.

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Je monte…

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Par moments, la route est à l’ombre. Il y a même un endroit où seule la partie gauche de la chaussée l’est… alors, exceptionnellement, bien que je déteste ça d’habitude, je roule à gauche… De toute façon, il n’y a aucun trafic. Si un véhicule arrivait, je l’entendrais longtemps en avance.

À d’autres moments, je suis en plein soleil et ça monte.

Heureusement, j’arrive rapidement en haut. C’est raide, mais ça n’est pas si long que ça.

Cette fois, je suis en plein soleil, mais ça monte en pente très douce, sans véritable effort.

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Me voici sur l’ex-RN 83.

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Comme à l’aller, je profite des surlargeurs, qui sont aussi confortables que de vraies bandes cyclables. Sans elles, ça serait dangereux. Même si ce n’est pas long, il y a du trafic.

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Me voici arrivé.

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Je récupère ma voiture. L’embrayage a été changé. Les amortisseurs avant et les coupelles également. La facture n’est pas négligeable, mais le prix est plus qu’honnête pour le travail réalisé. Je suis même content de faire le chèque.

Après avoir bien discuté avec le garagiste qui est très  sympathique, je remets ma monture dans la voiture et je rentre à la maison… pour recharger deux vélos que j’ai vendus et que je dois livrer à Besançon, et repartir aussitôt. J’aurai donc beaucoup roulé aujourd’hui, à vélo comme en voiture.

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Bilan :

35 km de plus (la moitié lundi, et l’autre aujourd’hui) soient 135 avec les kilomètres du week-end. Ce n’est pas grand chose, mais c’était agréable quand même.

Ces quelques kilomètres sur notre véloroute me donnent vraiment envie de repartir quelque part… et sans voiture cette fois. J’espère en avoir l’occasion.

En attendant, en ce qui concerne cette dernière, c’est une très bonne chose de faite.

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Une réponse à Étapes bonus : partir en Peugeot, revenir à vélo… et vice versa

  1. Nico F. dit :

    Arg… Je t’ai encore loupé. Deux fois ! Au barbecue ET là tu passes carrément devant chez moi. Je commence franchement à croire que tu ne veux plus me voir :)

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