Balade en NS sur la future liaison Dole – Lons le Saunier (récit sans photo)

Samedi dernier, le 5 mars, je suis allé à « Fête de l’Escargot » de Foucherans, à côté de Dole, car c’est une beau vide grenier avec des exposants particuliers et des professionnels, et il n’y avait pas d’autre brocante plus près de chez moi.

J’avais pris la grosse Mercedes de mon père, qui consomme très peu (ce qui est appréciable par les temps qui courent), car je devais ensuite me rendre à Pontarlier pour récupérer un achat impossible à envoyer par la Poste.

J’avais mon vélo Peugeot pliant dans le coffre, car j’ai profité de mes derniers déplacements en voiture pour faire un peu de vélo (visites de chantiers de véloroutes, etc.).

J’en ai donc profité pour aller tester une partie de la Voie Verte de la Bresse Jurassienne, entre Dole et Lons le Saunier.

Suite à une panne de mon téléphone, et n’ayant pas d’appareil photo avec moi, je n’ai pas pu faire de photos. Mais voici un petit récit.

Je sors le vélo à Foucherans, où je suis garé à l’entrée de la brocante,
afin d’éviter de redémarrer la voiture.

Mon téléphone n’a plus de batterie. J’ai le temps de voir que je peux prendre le chemin de Sainte-Ylie pour gagner l’Eurovélo 6, d’où je devrais pouvoir rejoindre l’itinéaire qui m’intéresse. Celui-ci est dans le prolongement d’une voie ferrée sous laquelle passe la véloroute. Voilà un point de repère.

Bonne surprise : dès le giratoire de la D220, l’Eurovélo 6 est indiquée. Je m’engage donc chemin de Ste Ylie en suivant le panneau. Il y a des aménagements cyclables, sous forme de pistes à hauteur du trottoir, tantôt à droite, tantôt à gauche, indiquées comme bidirectionnelles par le marquage au sol mais larges comme des pistes unidirectionnelles… Je les prends. Etant le seul cycliste, pas de conflit d’usage…

En passant sous le pont de la D905, on change de commune. On est à Dole. L’aménagement cyclable s’arrête donc sous le pont et on se retrouve à gauche de la chaussée. Je suis obligé de croiser à l’anglaise des cyclistes qui arrivent en face, puis je me rabats à droite lorsqu’il n’y a plus de véhicules.

Je continue à suivre les panneaux : ils m’envoient dans des rues tranquilles, puis me font parcourir une bonne centaine de mètres sur la route principale (D 973, ancienne nationale très fréquentée) avant de me renvoyer vers une petite route qui rejoint le canal et l’EV6.

Je roule sur celle-ci. Rien de spécial à dire. Je la connais très bien, et vous en avez déjà vu des photos dans mes divers récits d’itinérance cycliste. Site propre en enrobé lisse, parfait, sauf pour passer sous l’A39 où on fait quelques mètres sur un chemin autorisé aux (rares) voitures et très défoncé.

Je passe sous la voie ferrée qui est mon point de repère, et quitte donc tout de suite l’EV6 là où elle change de rive sur le canal. La petite route entre le pont et la RD 321 est fermée à la circulation par des aménagements de chantier. Cela semble récent.

Il n’y a aucun jalonnement à cet endroit. C’est dommage. Mais c’est peut-être prévu pour plus tard.

J’arrive sur la RD 321, et prends la direction de la voie ferrée. Là, je vois un panneau indiquant la voie verte. Pour la prendre, il faut franchir un passage à niveau, et prendre immédiatement à droite : elle longe la voie ferrée en direction du sud.

Au passage à niveau suivant, il n’y a plus de voie ferrée. La voie verte prend donc place sur la plate-forme.

Elle est très récente, en enrobé lisse parfait.

J’y croise un certain nombre d’usagers.

Il y a un jalonnement plutôt correct. On n’indique pas Lons le Saunier mais Chaussin. Je sais pourquoi.

En traversant Tavaux, des aménagements pas trop mauvais sur le trottoir permettent de franchir la RD 2073 qui est une ancienne nationale, mais avec un trafic modéré car il existe un évitement de cette partie du village. Ensuite, on n’est plus sur la plate-forme de la voie ferrée, qui a disparu lors de la création de l’évitement en question, mais on suit une succession de petites ruelles qui s’appellent « Parcours de la Blaine ». Il s’agit manifestement du lit d’un ruisseau, qui a été couvert pour devenir une voie de circulation, aujourd’hui réservée aux cyclistes et piétons.

C’est plutôt agréable, mais au bout d’un moment je suis étonné de ne plus voir de panneaux. C’est quand j’arrive au bout du « Parcours de la Blaine » et qu’il n’y a toujours aucun jalonnement, que je me dis qu’il devait manquer quelque chose.

Je reviens sur mes pas, et au moment où je traverse la rue de Molay, je décide d’aller jeter un œil vers le giratoire que j’aperçois au sud.

Bonne intuition : celui-ci permet de rejoindre la RD 221, et j’aperçois sur celle-ci un panneau qui indique la voie verte. Panneau plutôt destiné aux automobilistes, puisqu’il comporte un logo « Parking ».

Je franchis l’évitement de l’ex-nationale sur la pont de la D221. Sur ma droite, je vois rapidement la voie verte qui reprend en longeant la route (mais je ne vois absolument pas le parking mentionné sur le panneau !).

Avant Molay, la voie verte reprend la plate-forme de la voie ferrée.

C’est toujours du bel enrobé lisse. On franchit quelques ponts. Certains sont recouverts de planches de bois, en mauvais état. On a couché un grillage à poules dessus pour éviter que les usagers tombent dans l’eau si une planche venait à céder ! Ce bricolage moyen est plutôt étonnant, et contraste avec la qualité du reste de l’aménagement qui semble récent.

Au bout d’un moment, je débouche sur une grande place avec un giratoire au centre duquel trône une fausse locomotive à vapeur, de taille réelle mais simplifiée.

Je suis arrivé à Chaussin, et c’est la fin de l’aménagement.

Si j’avais du temps devant moi et un téléphone en bon état de marche (ou une carte papier précise), je pourrais suivre l’itinéraire en pointillés gris sur le SIG de l’AF3V pour rejoindre la suite de l’aménagement déjà réalisé entre Chaumergy et Bletterans. Mais ça sera pour une autre fois.

Pour l’heure, je fais demi-tour pour revenir à la brocante où, après avoir mangé, je reprends la voiture pour aller à Pontarlier.

Cela m’amène à traverser Mouchard puis Salins-les-Bains, et je regrette de ne pas
pouvoir m’y arrêter pour tester la fin de la Voie des Salines, que j’aperçois à quelques reprises depuis la route. Je l’avais déjà testée d’Arc et Senans jusqu’à Mouchard (où elle s’arrêtait à l’époque), sans faire de récit sur ce site, ce qui est peut-être dommage.

Conclusion :

Une belle voie verte, dont on attend la suite. Elle constituera non seulement une liaison entre les deux plus importantes villes du Jura, mais aussi une liaison entre les deux principaux itinéraires reliant le Doubs à la Bourgogne à travers ce département. Je veux, bien sûr, parler de l’Eurovéloroute 6, mais aussi de l’itinéraire « Voie PLM / Voie Bressane » qui relie officiellement Champagnole (39) à Chalon-sur-Saône (71) en passant par Lons, mais qu’on peut rejoindre facilement depuis le Haut-Doubs comme je l’ai fait durant l’été 2020.

Pour l’instant, quelques détails ne sont pas encore à la hauteur (jalonnement, revêtement des ponts) mais je suppose que cela devrait s’améliorer lorsque l’itinéraire sera fait sur toute sa longueur.

Ce contenu a été publié dans Balades d'un jour, Vélo. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>