Étape 18 : Ware – Cambridge

18 août. Nous avons bien dormi à Westmill Farm. Le temps n’est plus Anglais du tout, et c’est notre dernière étape avant Cambridge, prochain objectif du voyage.

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Nous revoici sur la route importante qui nous a amenés au camping.

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Nous poursuivons sur celle-ci, car à son extrémité se trouve une route tranquille qui rejoint notre itinéraire d’hier.

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Première côte du trajet, qui oblige Ai à pousser son Brompton. Ça sera aussi la dernière : aujourd’hui, le trajet ne comportera que du plat, une ou deux descentes, et surtout un fort vent de dos comme hier.

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Hommage à un homme que la route a tué. Elle tue aussi les animaux locale, à en croire le nombre impressionnant de lapins écrasés que nous voyons depuis deux jours.

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Les conducteurs feraient mieux de tuer leur vitesse, comme le suggère ce panneau.

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J’ai déjà vu plusieurs fois ces fleurs sur des calandres de voitures, et j’aimerais bien en savoir plus.

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« La bière n’est pas la réponse mais la question. La réponse est oui. », proclame ce slogan qui sonne mieux en version originale. Nous avons déjà pas mal avancé. Il est déjà bientôt l’heure de manger, et nous hésitons à nous arrêter à ce pub.

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Nous continuons. Plus loin, nous tombons sur un endroit qui fait à la fois magasin des produits de la ferme, et café-restaurant. Cette fois, nous nous arrêtons.

Nous pouvons manger, dans le jardin, un repas composé nous-mêmes avec ce que nous avions dans nos sacoches et des choses achetées dans le magasin.

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Deux cyclistes en vélos de course regardent attentivement nos vélos et leurs chargements en partant.

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Quelques gouttes de pluie surviennent vers la fin du repas. Cela ne dure pas. Nous repartons.

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Je ne connais pas le découpage administratif Britannique, mais une chose est sûre : on se rapproche.

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Et oui, c’est bien une 2CV avec le volant à droite pour circuler ici. Pas banal aux yeux d’un Français, n’est-ce pas ?

C’est la seconde que je vois, et j’ai aussi vu une DS à Londres.

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Ai reconnaît des endroits où elle est passée en car entre Cambridge et Londres. Les premères pistes cyclables de la journée apparaissent alors que nous arrivons sur des axes à plus fort trafic que les routes précédentes.

Après maintenant quelques jours dans ce pays, je constate que, comme en Allemagne, il n’est pas rare que des routes importantes soient bordées de pistes cyclables à double-sens.

Dans les deux pays, il est fréquent que celles-ci soient plus étroites que ce qu’on considère, en France, comme une largeur minimale. Mais au moins elles existent ! Chez nous, il n’est pas rare de se retrouver sur des routes à fort trafic sans aménagement…

 

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Quand je dis que ça peut être étroit, l’Angleterre bat largement l’Allemagne. Oui, c’est toujours à double-sens ici !

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Mais en nous rapprochant de la ville, ça devient plus sérieux et plus large.

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Nous arrivons à un parking-relais. Les gens peuvent ici passer d’un moyen de transport à l’autre pour éviter d’entrer en voiture en ville. Cela existe un peu partout et même à Besançon, avec plus ou moins de succès.

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Entre le P+R et la ville, nous allons suivre une ligne de bus guidés.

Celle-ci semble récente et la piste cyclable qui la borde est absolument irréprochable. C’est la première fois que je peux écrire cela dans ce pays.

Mais je le sais déjà : Cambridge est une ville bicycle-friendly.

Tout comme Strasbourg, elle fait figure d’exception dans un pays qui ne l’est pas vraiment. Je suis content d’y arriver.

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Attention toutefois : mieux vaut ne pas s’aventurer sur les voies bus. Ça semble être risqué !

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Mais qui le voudrait, avec une piste d’une telle qualité ?

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Nous arrivons en ville. Cette fois, notre place est sur la voie bus, qui est redevenue une voie normale sans guidage. Je suis déçu de ne pas avoir eu l’occasion de voir passer un bus guidé.

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Ai m’avait prévenu : ici, il y a de jolis vélos.

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Nous sommes arrivés. Il est à peine 15h. J’avais donc raison en disant que l’étape d’aujourd’hui serait plus longue en kilométrage mais bien plus courte en temps que celle d’hier.

La voie bus nous a amenés directement à la gare. À partir de là, Ai connaît la ville et c’est elle qui me guide.

Nous passons devant l’auberge de jeunesse où elle a dormi du 15 juillet jusqu’à mon arrivée en Angleterre.

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Ici, il y a de très nombreux vélos publicitaires dans les rues.

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Et il va sans dire que le centre-ville historique est très beau.

C’est non seulement la meilleure ville pour les vélos de tout le voyage dans ce pays, mais aussi la plus belle au niveau du patrimoine.

Cela me rappelle Heidelberg où nous étions passés l’année dernière. Surtout si on ajoute l’existence d’une Université plutôt prestigieuses dans les deux cas.

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Ça, ça me rappelle Tübingen l’année dernière. Un voyage qui n’est pas sur ce site mais je pense remédier un jour à ce manque.

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Nous voici bientôt devant l’imposante bibliothèque universitaire où Ai a travaillé sur sa thèse depuis le 15 juillet dernier.

Elle peut entrer mais me dit que je n’ai pas le droit. Ce n’est pas la B.U. de notre fac de lettres où les clochards viennent lire le journal.

Le point commun avec notre Université, en revanche, c’est que le réseau wifi Eduroam existe et je le capte depuis l’extérieur du bâtiment. Comme il est déjà paramétré sur mon téléphone, avec mes identifiants de l’Université de Franche-Comté, celui-ci s’y connecte dès que j’active le wifi. Et ça fonctionne extrêmement bien.

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Nous repartons après avoir toutes les informations nécessaires au sujet des campings les plus proches. Comme il y en a plusieurs, nous avons choisi celui qui a le meilleur rapport prix / évaluations positives sur un site internet. Ce n’est pas le plus proche. Il faudra pédaler un peu.

Il est aussi facile de sortir de Cambridge à vélo vers l’ouest que d’y entrer en venant du sud. Pas de voie bus mais de belles pistes cyclables le long des routes, jusqu’à ce qu’on se retrouve sur une petite route qui mène au camping.

Il y a pas loin d’une heure de trajet entre la gare et celui-ci.

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Nous nous y installons. C’est très agréable.

Ai n’est pas motivée pour retourner jusqu’à la ville, alors nous allons boire une bière dans un Beer Garden que nous avons vu au village le plus proche.

C’est très agréable et les gens sont très sympas. Je prends une bière locale. Ai prend une Ginger Beer (non alcoholic).

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À côté du pub se trouve une cabine téléphonique disponible pour adoption comme l’indique ce papier.

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Nous rentrons au camping pour manger et dormir.

Bilan :

Une étape extrêmement agréable et facile, qui est passée très vite. Le vent de dos était un vrai bonheur, après l’avoir connu tant de fois de face avant Dieppe et sur les côtes Anglaises.

Nous sommes arrivés à Cambridge, une ville bicycle-friendly qui, je n’en doute pas, me plaira bien plus que Portsmouth.

Nous avons parcouru 70 km donc au total 1500 et 470.

Mon vélo commence à fatiguer bien plus que moi : mes problèmes de chaîne ne s’arrangent pas, et elle saute vraiment très souvent. Par ailleurs, une de mes poignées de vitesse a un sérieux dysfonctionnement, qui m’empêche de passer les vitesses comme je le souhaite. Cela avait commencé en sortant du ferry, et s’était solutionné tout seul. Mais depuis aujourd’hui c’est revenu et c’est devenu vraiment problématique.

J’aimerais trouver un atelier associatif pour essayer de remplacer ces poignées peu pratiques par des poignées classiques de VTT (genre Shimano non indexées) et remplacer aussi ma chaîne par une moins usée, pour voir si cela améliore les choses. Ce sont des choses que je sais faire moi-même, mais à condition d’avoir les pièces et les outils.

Peut-être que je trouverai ça ici ?

Ce contenu a été publié dans 2013 - Dole, Chalon, Nevers, Paris, Dieppe, Brighton, Portsmouth, London, Cambridge, Den Haag, Amsterdam, Köln, Koblenz, Strasbourg. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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