Après la vidange, je roule très peu avec le J9. Le strict nécessaire. Un aller-retour à la scierie, le barbecue annuel de mon frère, et quelques tout petits trajets dans le village. Rien de plus.
J’ai beaucoup parlé de mécanique, mais depuis son achat je sais qu’il y a quelques travaux à effectuer au niveau de la carrosserie. À la base, cela n’avait pas l’air trop méchant… mais après plusieurs années sous la pluie à Besançon, les choses ne se sont pas arrangées.
Un jour, mon ami Antoine, déjà largement mentionné sur ce site (voir les voyages à vélo de 2017 et 2020, et les travaux sur le J9 de Nancy), me dit qu’il cherche une voiture pour tracter une remorque et me demande des informations sur une Mercedes blanche qu’on m’a donnée l’hiver dernier parce qu’elle allait partir à la casse.
Je lui dis que la Mercedes sera à lui s’il vient m’aider à m’occuper de la carrosserie de mon J9. Marché conclu.Le 22 juillet 2019 est un grand jour. Ce J7 que je connais bien fait son entrée dans mon village. Vous n’imaginez pas à quel point j’attendais ce moment.
Le J7 arrive devant chez moi. Antoine découvre enfin où j’habite.
Ça commence à faire un certain nombre de J…
Sur la photo, il y a le J7 d’Antoine, mon J9, le J7 camping-car (derrière), le J9 bétaillère, l’avant d’un J7 acheté pour pièces et qu’il faut que je finisse de démonter, et un J7 bleu récupéré il y a quelques temps parce qu’il partait à la casse.
Sans trop tarder, nous attaquons les travaux. Je dois dire que je n’imaginais pas que la situation était aussi grave. J’en rigole franchement, car Antoine est là et j’ai une confiance totale en lui, en ce qu’il va faire, et en ce qu’il va m’apprendre à faire. Mais si j’avais découvert tout ça tout seul, j’aurais été franchement dégoûté et ça aurait sans doute été la fin de la vie de ce brave J9.
Antoine travaille. J’observe. J’apprends.
Je mets en application ce que j’apprends. Ce côté, c’est moi qui l’ai découpé et nettoyé avant qu’il prenne le relais avec son burin de carrossier.
Antoine est très doué pour former les tôles neuves. Alors que je prends la photo ci-dessous, je ressens un mélange assez indescriptible d’admiration, de joie, de soulagement…
Nous faisons une petite pause dans les travaux de carrosserie pour redémarrer la bestiole qu’on m’a donnée l’hiver dernier. Elle n’a pas bougé ni démarré depuis que je l’ai ramenée de Besançon. Elle démarre bien mais nous constatons qu’une durite d’essence est poreuse. C’est très dangereux. Il faudra changer ça pour l’emmener. Elle restera stationnée devant la maison jusqu’à nouvel ordre.
Reprise des travaux de carrosserie. Après les découpes, voici le temps des traitements, de la peinture, et de la soudure.
Après le départ d’Antoine, je continue à faire quelques petites opérations : suppression de toute la mousse (d’origine ?) qui remplit les bas de caisse et les aide à rouiller, nettoyage, petites découpes…
