Enfin à la maison !

Comme indiqué dans l’article précédent, voici venu le temps de tenter de conduire le J9 de la coloc jusqu’à la maison.

Le trajet représente 30 km, avec une très forte descente au début, et une bonne côte au deux tiers du chemin.

Fabien va m’accompagner avec sa voiture : d’une part pour me ramener ensuite (car je ne souhaite pas prendre le temps de faire les 30 km du retour à vélo), et d’autre part pour ne pas être seul si un problème se pose. Il n’est pas mécano, mais c’est quand même moins désagréable d’être deux en rade au bord de la route que tout seul.
Il arrive alors que j’ai terminé de changer ma durite de refroidissement qui fuyait. Le J9 tourne et le circuit de refroidissement est purgé.

Nous démarrons et allons déjà à une station service pour faire le plein. Le freinage semble bien fonctionner.

Nous allons ensuite à un garage que je loue en ville, pour le vider et tout mettre dans le J. Je souhaite arrêter la location de ce garage maintenant que j’ai une maison où stocker mes affaires. Je ne l’ai gardé jusqu’ici que parce que je n’avais pas la possibilité de le vider.

Par contre, le temps d’arriver au garage, je constate que le freinage est redevenu bizarre, et pour cause : la durite de la pompe à vide, celle dont j’ai coupé un bout, s’est enlevée toute seule ! Je la remets tant bien que mal et tente d’y mettre un collier mais je ne parviens pas à le visser. Je n’insiste pas. On fera avec. Il freine quand même. Il faut juste appuyer plus fort.

Nous partons.

Au début, tout se passe bien.

Mais au bout de 15 km, je n’avance plus. Je suis à 70 km/h sur le plat. Il est clair que mes freins bloquent toujours, malgré les travaux effectués ces derniers mois. Je suis fortement contrarié.

Dans un village, je ralentis pour passer un dos d’âne. Le J9 peine à réaccélérer. Je suis obligé de repasser la première, et malgré cela il cale ! Me voici arrêté en pleine rue, à un endroit étroit et où ça circule pas mal…

Que faire ?

Nous sommes à 150 mètres d’un parking.

Je tente de redémarrer le J. Il redémarre, et je roule jusqu’au parking.

Mais avec tout ça, il est au bord de la surchauffe, et juste après le parking il y a la grosse côte du voyage à monter.

Je décide de ne pas prendre le risque de repartir : on va le laisser refroidir pendant une heure…

Et nous ? On va se rafraîchir aussi ! Il y a un café avec une terrasse juste en face du parking.

Une fois le J9 et les deux conducteurs rafraîchis, nous redémarrons et roulons d’une traite jusqu’à la maison. Les freins ne semblent même plus bloquer du tout.

Apparemment, le travail que j’ai fait est correct. Ce ne sont plus les étriers ni les tambours qui bloquent. Sinon, ça ne se débloquerait pas tout seul comme ça… Il faudra chercher ailleurs.

Plus tard, je découvrirai que quand je freine, la pédale de frein ne remonte pas à fond, et que si je la force à remonter (par exemple en tirant dessus avec ma main), l’effet sur les freins est immédiat.

Par exemple : dans une légère descente, si je freine jusqu’à ce qu’il s’arrête, je n’ai pas besoin de mettre le frein à main. Il reste arrêté. Mais si je tire sur la pédale, il se remet immédiatement à avancer en roue libre. Il faudra donc que j’inspecte le maître cylindre et le mastervac (qu’il faudra, de toute façon, prendre le temps de relier à nouveau correctement à la pompe à vide).

De toute façon, tous ces problèmes ne me stressent plus du tout.

Le J9 est arrivé chez moi. Désormais, je ne subirai plus la pression de qui que ce soit : colocataires, propriétaires, voisine… Je vais pouvoir le mettre à l’abri, et prendre le temps de travailler dessus.

C’est un énorme soulagement.

Le retour se fait à bord de la voiture de Fabien et c’est moi qui conduis. J’ai tellement critiqué (pour rire) son choix d’avoir acheté une de ces affreuses Mini modernes, qui n’ont de mini que le nom,  qu’il fallait bien qu’il me la fasse conduire. Je dois reconnaître qu’elle est assez agréable à manier.

Ensuite, je remonte au village à bord de ma Mercedes et c’est à ce moment là que je prends la photo ci-dessus. Quel plaisir de pouvoir la faire !

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