Fin (provisoire) des travaux sur les freins, et redémarrage

Alors que je suis désemparé, Bastien m’envoie un message. Je lui avais dit que j’aurais bien besoin d’un coup de main et aussi de son outil pour purger les freins.

Il m’indique qu’il vient justement de récupérer son purgeur de freins, qu’il avait prêté à un copain, et qu’il peut venir chez moi dans moins d’une heure !Effectivement, une demi-heure plus tard, ce véhicule que je connais bien arrive devant chez moi.

Nous commençons par tenter de remettre en place les étriers, avec les plaquettes neuves. Bastien fait le même constat que moi : impossible d’enfiler l’ensemble. Ça bloque.

Il a envie de limer les plaquettes, mais pas moi. Je préfère qu’on remonte provisoirement des vieilles plaquettes pas encore totalement usées. Je chercherai ultérieurement à comprendre le fin mot de cette histoire afin de pouvoir monter mes plaquettes neuves sans les déteriorer.

Rapidement, le J9 finit sur 4 chandelles : celle qui était déjà dessous, celle que j’ai récupérée récemment sous le J7 (elles allaient ensemble), et une paire que j’ai rachetée il y a deux semaines sur un vide-greniers (et j’ai bien fait !).

Pourquoi le mettre sur 4 chandelles ? Parce que Bastien me dit que ça sera plus simple pour la purge (ce n’est pas faux), et parce que je veux aussi rouvrir les tambours pour corriger mon erreur de l’autre fois…

(Toutefois, avec le recul, je me dis quand même que nous avons eu de la chance que le J9 ne bascule pas, sur ce sol à la rigidité douteuse. Je pense que Bastien a un peu trop l’habitude à la légèreté de ses 4L.)

J’ai en effet réussi à retrouver les fameuses rondelles que j’avais endommagées. C’est un mécanicien agricole à la retraite, qui habite près de mon village, qui m’a trouvé ça dans ses tiroirs.

Mon erreur est désormais corrigée, sous l’œil de mon jeune mécano qui constate que je maîtrise correctement mon sujet, au moins à ce niveau là.

Nous passons à la purge.

Là, c’est Bastien qui opère et je regarde.

Je lui donne juste le bon ordre (l’arrière gauche en premier) car sans connaître la forme du circuit ça ne se devine pas. Par contre, quand je lui parle d’ouvrir le répartiteur pour faire la purge il me dit que cela n’est pas nécessaire. Cela m’étonne fortement, car j’ai lu plusieurs fois sur le forum que c’était important. Comme il est affirmatif, je le laisse faire. Au pire, si la purge est mal faite, je pourrai toujours la refaire un jour.

Pendant qu’il fait ça, j’en profite pour remettre du liquide de refroidissement dans le circuit, et réamorcer le gazole jusqu’à ce que l’appui sur le bouton soit dur. J’ai le sentiment que ça va nous être utile… Mon optimisme est revenu…

La purge est terminée. Nous testons les freins sans démarrer le véhicule.

Point positif : la purge semble avoir fonctionné, et les quatre roues semblent bien être freinées lorsque j’appuie sur la pédale (en tentant simplement de bouger les disques ou les tambours à la main, sachant que les roues ne sont pas encore remontées).

Point négatif : lorsque j’appuie sur la pédale, un bruit de soufflement se fait entendre au niveau de la pompe à vide, et par ailleurs la pédale ne remonte pas toute seule lorsqu’on freine fort. Je ne sais pas vraiment de quoi ça vient.

Nous décidons de démarrer le véhicule.

Je mets le contact, je passe en position de préchauffe, et j’entends « crrrrrrrrrrrr ».

Je connais ce bruit. Ah oui, je me souviens : c’est quand le boitier de préchauffe est alimenté, mais pas assez.

Je m’attendais à cela. Ma batterie était faible les dernières fois où j’ai démarré le J9, et il s’est écoulé un an depuis.

Je vais chercher le booster. Cette fois, la préchauffe fonctionne, mais tout se coupe lorsque j’essaie de démarrer.

Un petit tour en Mercedes, et nous revenons avec une batterie neuve et un bidon de liquide de refroidissement car je n’en avais pas assez. C’est le seul avantage de faire de la mécanique en ville : la proximité des commerces. D’autant plus que j’habite en entrée de ville, tout près d’une zone commerciale.

Une fois la batterie neuve installée, le J9 démarre au quart de tour. Il cale une ou deux fois car le ralenti est un peu capricieux, ce qui ne me choque pas pour un véhicule n’ayant pas tourné depuis un an. Puis je le redémarre et il tourne parfaitement.

Nous le reposons sur ses roues, et démarrons.

Mais là, je constate que ça freine mal : il faut appuyer très fort sur la pédale, et le freinage est très mauvais. Normalement, il freine beaucoup mieux que ça.

J’avance quand même et nous faisons un petit essai. Je profite de l’absence des voitures de mes colocataires pour stationner le véhicule devant la maison.

C’est bien pour eux comme pour moi, car le véhicule n’occupe ici qu’une place, alors qu’à l’endroit où il se trouvait avant on peut stationner deux voitures (mais pas une voiture et un J). Cela va libérer de la place pour leurs véhicules. Pour moi, ça a un autre avantage : je pourrai continuer mes travaux sans être en face de l’entrée de la fameuse voisine… Ça, c’est déjà un énorme soulagement.

Bastien s’en va.

Un grand merci à lui.

Pour ma part, ma soirée se termine en allant nettoyer l’espace où était stationné le J durant un an et demie sans bouger ou presque. Et c’est l’occasion de discuter un moment avec l’autre voisine, une vieille dame un peu spéciale mais finalement bien sympathique. Ça change de la première…

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