Travaux sur les freins avant – épisode 1 : dépose des étriers avant

Après avoir terminé le travail à l’arrière, j’attaque immédiatement l’avant.

En effet, pour gagner du temps, il vaut mieux démarrer les opérations pendant que les outils sont sortis, même si la nuit va tomber. Ça sera toujours ça de moins à faire quand je m’y remettrai la prochaine fois, et ça va aussi me permettre de consulter la documentation tranquillement, dans la maison, en ayant déjà en tête la manière dont les choses sont faites. C’est l’idéal.La roue s’enlève sans difficultés, puisqu’elle avait été déposée en février dernier quand j’étais allé travailler sur mes freins dans l’atelier de l’association. Ce jour là, on avait d’ailleurs eu beaucoup de mal à débloquer les écrous.

Bien qu’ayant déposé les étriers ce jour là, je ne me souviens plus trop comment on fait. J’aurais dû prendre des photos.

Un peu par hasard, j’enlève ces petites goupilles. Ça me revient. Il fallait commencer par ça.

Ensuite, c’est au tour des deux clavettes. Ça, je m’en rappelle car je n’arrivais pas à les ôter… Quand j’y repense maintenant, moins d’un an après, et alors que je viens de refaire entièrement les freins arrières, je réalise à quel point j’ai progressé !

Les goupilles viennent facilement. Je chasse la première avec mon « chasse-goupilles » (un clou de chevron aplati au bout) et la seconde vient carrément toute seule en tirant avec une pince.

Allez hop, c’est dans la boîte.

J’ai trouvé ces boîtes chez Noz. C’est très pratique car on peut régler la largeur des compartiments. Je prends désormais l’habitude d’utiliser ce genre de boîte et de trier mes pièces dedans. Quand on travaille dehors et parfois sous le mauvais temps, il faut être organisé. Je n’aurais pas perdu un mois pour une bête histoire de ressorts si je l’avais été…

Une fois les goupilles enlevées,  je ne sais plus trop ce qu’il faut faire pour déposer les étriers. De plus, il fait froid et la nuit tombe. Il est donc temps d’arrêter et de rentrer consulter le forum et la revue technique.

Je m’y remets le samedi suivant.

J’arrose copieusement de dégrippant tout ce qui bouge… ou plutôt, tout ce qui devrait bouger !

Vous avez déjà utilisé un canon de DCA pour tuer une mouche ? Moi, j’utilise un cric pour lever le petit levier du câble de frein à main…

Ça peut paraître disproportionné, mais je l’avais sous la main. Alors plutôt que d’essayer d’empoigner le truc avec une pince ou je ne sais quoi j’ai fait comme ça, et j’ai sorti mon câble avec mes doigts, encore plus facilement que sur un vélo…

C’est ensuite le moment de débrancher les flexibles.

Pas trop grippés. Ils se débloquent sans difficultés.

Par contre, je n’ai pas la bonne méthode. Le flexible s’entortille dans tous les sens quand je dévisse ?

J’apprendrai qu’il vaut mieux dévisser au niveau de l’étrier le raccord sur lequel le flexible arrive. Je crois que ça s’appelle une raccord banjo, car ça a la même forme que l’instrument de musique…

Pour éviter de polluer inutilement le sol et moins m’embêter quand il faudra purger, je décide de stopper l’écoulement de liquide de frein. Je mets pour cela du téflon (rouleau de téflon prévu pour étanchéifier les conduites d’eau, par exemple) et du scotch de chantier pour tenir ça. Ça sera assez peu efficace, en fait. Mais j’ai mis une vieille boîte de conserve en dessous pour que ça ne parte pas dans le sol.

Plus que quelques coups de marteau et mon étrier sort.

Après avoir fait la photo, j’ai mis une cale en bois pour ne pas marquer l’étrier en tapant.

Comme j’ai eu une journée bien chargée, je ne fais rien de plus.

Le lendemain, j’effectue la même opération de l’autre côté. Comme elle est similaire et que tout se déroule normalement, je ne prends pas de photo.

 

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Une réponse à Travaux sur les freins avant – épisode 1 : dépose des étriers avant

  1. Adrien dit :

    Je colle ici les informations données par l’administrateur du forum sur la « bonne manière » de débrancher l’étrier.

    En fait pour les flexibles avant, normalement il se visse sur un raccord qui est ensuite vissé à l’étrier.
    Tu enlèves ce raccord et après tu t’occupes de dévisser au niveau du châssis tranquille, puis ensuite pour enlever le flexible du raccord, tu le coinces tout simplement dans un étau et tu dévisses.

    Une fois fait dans le sens inverse de la dépose t’as juste à remettre ta vis de raccord sur l’étrier en vérifiant bien le bon état des joints cuivre.

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