Après le diagnostic décrit à l’article précédent, je me renseigne sur le forum pour être sûr de commander le bon kit pour mes freins et je passe la commande.
Une fois le kit reçu, je me mets au travail. Je ne prends pas le temps de faire un diagnostic de l’autre côté : ça ne sert à rien puisque le kit contient les pièces pour les deux côtés.Tout d’abord, je tente de décrocher le gros ressort du haut, en faisant levier.
Peine perdue. Le tournevis se tord et le ressort ne bouge pas d’un millimètre.
Après beaucoup d’acharnement, je décide de tenter de décrocher celui du bas, mais sans plus de succès.
Alors je retourne le problème dans tous les sens et réfléchis.
Je prends cet outil, trouvé dans un supermarché hollandais et qui sert en principe à écarter les fourches de vélo. Je lui rajoute un gros ressort (pour servir d’entretoise car je n’ai que ça sous la main) afin de pouvoir tourner la molette sans buter sur le flasque. Je cale l’autre extrémité avec un bout de bois.
Ainsi, j’arrive à écarter le haut des mâchoires, et donc à détendre un peu le ressort du bas.
Une fois détendu, je l’attrape par un bout avec une pince multiprise, et en le manipulant un peu dans tous les sens j’arrive à le décrocher.
Victoire !
Une fois le ressort du bas décroché, les mâchoires bougent évidemment beaucoup plus. Je peux donc, à l’aide de deux tournevis, faire levier et décrocher mon gros ressort.
Remarque : j’ai pris un tournevis plus rigide que le premier avec lequel j’avais essayé.
Voilà le résultat.
Après des essais infructueux avec des clés plates normales, je me procure des clés à tuyauter avec lesquelles je décroche sans difficultés le tuyau de frein métallique, derrière le cylindre.
Ensuite, c’est au tour des vis de fixation du cylindre, sans difficultés et avec une clé à cliquet toute simple.
En faisant levier en douceur, le cylindre vient sans résister.
Ensuite, un bon coup de nettoyage.
Plus qu’à remonter le cylindre neuf, sans aucune difficulté.
Comme il reste des pièces assemblées ensemble avec des ressorts, je me dis que ce vieux tournevis bien usé peut devenir un outil utile.
Un coup de lime, et hop. Un outil pratique pour décrocher les ressorts (ceux qui ne résistent pas trop).
Ensuite, je commence à mettre sur les nouvelles mâchoires les pièces de rattrapage de l’usure, car elles n’étaient pas fournies en neuf dans le kit.
La première, c’était facile.
Par contre, la seconde, impossible à démonter ! Sans doute sertie.
Je vais donc à Vélocampus, où se trouve une disqueuse, et je disque l’arrière de la fixation en pensant ensuite pouvoir tirer dessus et la sortir.
Que nenni !
Alors je rentre chez moi avec le perfo de l’association, et je prends les mèches professionnelles que j’avais achetées pour tenter d’extraire les vis cassées dans la culasse de ma 403.
Je mets ma garniture dans un étau, et je perce sans aucune difficulté.
(Ce qui signifie que les vis de pompe à eau de 403 sont vraiment très solides, parce que je n’avais pas réussi avec les mêmes mèches !)
Une fois la fixation percée avec un petit diamètre puis avec un plus gros, je peux l’extraire en tirant dessus avec une pince.
Mes pièces sont donc libres !
Je pose alors sur le forum une question au sujet de leur positionnement, et on me donne une réponse très utile, comme souvent :
Au montage, il faut que les garnitures soit le plus serrées possible. Ça aide aussi au montage du tambour.
Celle-là est déjà réglée, élargie, presque en bout de course.
Ces deux photos me permettent de comprendre enfin le fonctionnement de ce système de rattrapage, qui était jusqu’ici encore bien obscur pour moi.
De plus, je me demande si c’est une bonne idée de remonter le ressort qu’on voit sur la photo ci-dessous. Il semble un peu tordu. Il me semble bien qu’il ne l’était pas avant. On dirait que ça s’est produit durant le démontage qui fut difficile.
Ce ressort sera, à lui tout seul, l’objet de l’épisode suivant…