Une journée à Mulhouse

Qu’est-ce qu’on peut faire en une journée à Mulhouse ? Une ville que nous connaissons déjà un peu, mais pas non plus énormément. Et bien tout d’abord on peut faire des tâches quotidiennes (courses, etc.), ensuite on peut aller se renseigner à l’Office du Tourisme (pour avoir le plan cyclable de la ville, qui était en rupture l’année dernière, et d’autres documents utiles ou intéressants), et pour terminer on peut visiter les musées et attractions de cette ville, qui sont assez nombreux. Nous choisirons la Cité du Train, autrement dit le Musée du Chemin de Fer, dont j’étais un habitué durant mon enfance mais dans lequel je ne suis pas revenu depuis plus de 10 ans.

Voici quelques photos de cette journée.

Un écureuil au camping.

Un petit écureuil qui est passé plusieurs fois près de nous et se laissait approcher (à condition de garder quand même une certaine distance).

Les aménagements cyclables de Mulhouse.

Certes, j’étais en vacances, pas en voyage d’études techniques pour le compte de l’Asso Vélo Besançon. Mais quand même, il y a quelques détails qui m’ont plu (et d’autres qui m’ont déplu aussi) et il fallait que je garde des photos de ces exemples à suivre (ou pas).

Autour d’un giratoire, se trouve une piste en site propre, à double-sens. Pour moi, c’est sans doute la meilleure façon d’équiper un giratoire : en effet, une bande cyclable autour de l’anneau ne sert à rien (à part à inciter les cyclistes à adopter une trajectoire qui les place là où les automobilistes ne regardent presque jamais !), l’absence d’aménagement n’est pas une solution (sauf pour les cyclistes sûrs d’eux), et une piste cyclable à sens unique autour du rond-point incite les cyclistes fainéants à la prendre à contre-sens plutôt que de tourner autour de l’anneau.

Alors bien sûr, on pourra toujours répondre que l’aménagement sur la photo n’est pas conforme aux normes (piétons et cyclistes séparés par un simple trait de peinture), mais des solutions techniques existent pour corriger cela. On pourra aussi remarquer qu’avec ce type d’aménagement, le cycliste perd la priorité à chaque traversée d’une sortie du rond-point. Mais je réponds à cela que le cycliste sûr de lui n’a qu’à passer sur la chaussée, et que ce type d’aménagement sert plutôt à sécuriser les cyclistes lents ou peu sûrs d’eux dans le trafic, et qui préfèrent souvent la sécurité à l’efficacité pure et dure. De plus, les automobilistes m’ont à chaque fois cédé le passage lorsque je traversais.

Un autre giratoire équipé de la même façon. Là encore, c’est très bien. En fait, le seul défaut que j’ai constaté, c’est qu’à chaque croisement, on sentait très fortement la bordure de trottoir. Pourtant, techniquement, il est très facile de faire des « seuils zéros » pour les cyclistes. Strasbourg le fait systématiquement. Besançon le fait parfois (et parfois non).

On remarque aussi que les passages piétons sont matérialisés sur la chaussée et sur la partie cyclable, insistant sur le fait qu’une bande cyclable est une voie de circulation et que les piétons doivent regarder avant de la traverser.

Dans une montée, un aménagement qui ne respecte pas les normes (trottoir pas très large partagé entre cyclistes et piétons) mais qui est pourtant très bien. En effet, on peut voir à gauche que dans le sens descendant, le cycliste, qui circule à une vitesse proche de celle des voitures, est placé proche de celles-ci, sur une bande cyclable sur la chaussée. Tandis que dans le sens montant, le cycliste circule à une vitesse proche du piéton, et il est donc placé avec ceux-ci. Le bon sens l’emporte sur le bête respect des normes. Bien sûr, cet aménagement ne fonctionnerait pas sur un trottoir très fréquenté mais ce n’est pas le cas de celui-ci.

Un peu plus loin, après avoir remis les cyclistes sur une bande cyclable pour passer un croisement (ça aussi c’est bien, car ça remet le cycliste dans le champ de vision de l’automobiliste qui va changer de direction), la piste remonte sur le trottoir. Cette fois, le trottoir est réservé aux cyclistes, et les piétons bénéficient d’une contre-allée à droite des arbres.

Dans la théorie, c’est donc encore mieux que l’exemple précédent. Par contre, en pratique, il est regrettable de voir que le revêtement de la piste cyclable est complètement pourri (alors que la chaussée est neuve) et qu’en plus, le passage de la bande neuve au trottoir pourri se fait en passant une bordure d’au moins 3 cm de haut ! Les aménageurs Mulhousiens ont-ils seulement essayé à vélo cet aménagement ? Il est pourtant très simple techniquement de résoudre ce problème !

Piste cyclable à double sens et lignes de tramway. Il va sans dire que c’est plus esthétique qu’une deux fois deux voies pleine de bagnoles. C’est aussi plus agréable pour les cyclistes et les piétons.

 

Pour terminer, une photo prise sur l’itinéraire qui mène au Musée du Chemin de Fer. Il existe vraiment un beau jalonnement cyclable à Mulhouse (mais pas partout).

Bref, à Mulhouse il y a vraiment de beaux aménagements, qui feraient envie à tout cycliste bisontin. Mais il est dommage de voir que des défauts très importants mais extrêment faciles à corriger (les passages des bordures) persistent.

La Cité du Train

J’en ai fini avec mes commentaires d’usager cycliste, et nous voici maintenant au Musée du Chemin de Fer, qui s’appelle maintenant la Cité du Train.

L’entrée du musée coûte 10 € par personne, ce qui n’est pas négligeable mais reste honnête compte-tenu de tout ce que l’on peut y voir.

Le musée est bien sûr doté d’un parking à vélos, mais d’une taille plutôt modeste (10 vélos !).

La visite commence par un nouveau hall, aménagé comme une sorte de plateau de cinéma, avec des scènes par thèmes.

Le train et les vacances.

Le train et la montagne.

Le train et la guerre.

Le métro.

En passant devant des voitures restaurant et lit, on peut voir leur reproduction JEP et Hornby.

Ensuite, on arrive dans un couloir d’où on aperçoit ceci. Mais c’est dommage, on ne peut pas y accéder.

Ensuite, on passe dans l’ancienne halle, qui a été un petit peu réorganisée, mais où le matériel exposé n’a que peu changé, et c’est tant mieux car il y a de très belles pièces.

Les objectifs de la SNCF à l’époque. Un service public au service du public ! Dommage que les politiques n’aillent plus du tout dans ce sens…

Voiture et autorail Bugatti.

4 CV et autorail Renault (sympa, la transition de la Bugatti à la 4 CV !).

La pièce la plus récente du musée, repeinte aux couleurs de la Cité du Train.

Un vélo !

Un petit train de mine.

La fameuse locomotive ouverte, qui nous permet d’en comprendre le fonctionnement interne. En plus, une personne du musée qui passait par là nous en commentera l’intégralité du fonctionnement !

La non moins fameuse Flèche d’Or, et en plus on peut passer dessous !

La 141 R, locomotive fabriquée aux USA après la guerre pour circuler en France.

Et pour terminer, l’attraction principale du musée. La locomotive qui « fonctionne ». Elle a été améliorée avec l’ajout de fumigènes qui la rendent très réaliste.

Bilan :

Une journée de repos fort intéressante, et également utile car nous avons fait des courses et acheté un peu de matériel dont nous avions besoin (baladeuse néon pour éclairer la tente, câble de frein pour changer le mien qui avait cassé à Montbéliard, etc.).

Suite : étape 4

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