Une journée à Heidelberg

3-2012-08-25 16.41.53Samedi 25 août 2012.

Après la nuit électronique de la veille, il va de soi que nous nous réveillons assez tard au camping.

Le temps est mitigé. Il ne pleut pas, mais le ciel est couvert. C’est vraiment le  pire temps pour faire des photos, mais tant pis. Il faudra faire avec.


1-2012-08-25 12.03.26

1-2012-08-25 12.05.14

Nous sortons de la tente, et nous installons pour prendre un petit déjeuner.

Qu’allons-nous manger ?

Déjà, du pain Allemand, que j’ai acheté hier dans le magasin en ville.

1-2012-08-25 12.06.05

Ensuite, du chocolat qui provient du même endroit.

1-2012-08-25 12.05.47

Mais également de la confiture que j’ai achetée hier.

1-2012-08-25 12.05.37

De la confiture de quoi ?

De la confiture de Hefe Weizen, mon style de bière préféré, et que j’ai pas mal consommée depuis notre arrivée en Allemagne.

De la confiture de bière ? Oui, vous avez bien lu. Je pense qu’il faut forcément être Allemand pour avoir cette idée (quoique il faudrait vérifier si les Belges n’en font pas aussi).

1-2012-08-25 12.05.25

Tiens, le temps se découvre. Ça fait de plus belles photos. Malheureusement, ça ne durera pas.

1-2012-08-25 12.58.11

1-2012-08-25 12.58.14

1-2012-08-25 12.58.19

Mais vous vous demandez peut-être pourquoi je ne donne pas de nouvelles d’Alexandre.

En fait, nous nous posons de questions. Il y a bien quelqu’un dans son hamac, qui dort, mais il n’y a pas le vélo d’Alexandre. À la place, il y a un vieux VTT, dont les freins freinent à moitié.

Je pense que ça ne peut être que lui dans le hamac, mais pourquoi est-il rentré avec un autre vélo ? J’espère qu’il ne s’est pas fait voler le sien.

Au bout d’un moment, il sort du hamac. C’est bien lui. Mais alors, le vélo ?

Il nous explique qu’il est sorti très tard du club, et qu’il était évidemment bourré. Florian et ses amies étant déjà rentrés, il s’est retrouvé tout seul dans les rues.

Il a tenté de retrouver l’endroit où nous avions attaché nos vélos mais il n’a pas réussi. Du coup, il a erré dans les rues, jusqu’à ce qu’il aperçoive, sur un parking à vélos, un vélo qui avait l’air un peu abandonné et en tout cas pas attaché. Alors il l’a pris et il est rentré au camping avec, en trouvant sa route tant bien que mal.

Ma première mission du matin va donc être de l’aider à retrouver l’endroit où nous avions attaché nos vélos hier soir, en espérant que le sien y soit toujours. Ensuite, il nous faudra remettre ce vélo où il l’a pris.

Ah oui, mais il y a un problème. Il me précise qu’il serait bien incapable de me dire où il l’a pris. Tant pis. Nous allons donc simplement aller récupérer le sien, et nous laisserons celui-là sur place. De toute façon, c’est dans le même quartier. Il se souvient qu’il n’a pas marché longtemps. Donc si son propriétaire y tient vraiment (ce dont il est permis de douter puisqu’il n’était pas attaché), il le retrouvera sans doute.

1-2012-08-25 13.45.16

Nous démarrons en direction de la ville.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

En chemin, je prends des photos de la ville puis des aménagements cyclables.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous retrouvons le vélo d’Alexandre, et celui qu’il a emprunté prend sa place.

Je savais déjà qu’une partie des vols de vélos n’étaient en fait que des « emprunts » effectués par des personnes peu scrupuleuses qui les laissaient ensuite n’importe où, sans se soucier de savoir si leurs propriétaires légitimes les retrouveraient. J’étais loin d’imaginer qu’un jour un de mes potes se livrerait à cette pratique alors qu’il voyage avec moi.

Il n’est pas très fier de lui, sur ce coup là. Je le sens bien.

D’un autre côté, il ne faut pas dramatiser la situation. Un vélo, ça s’attache. Tout le monde le sait. Même en Allemagne. Si celui-ci ne l’était pas, il était peut-être réellement abandonné. Chose qui n’est pas du tout rare à Besançon, et probablement encore moins rare dans une ville comme celle-ci où les vélos sont partout.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je continue mes photos de cyclistes et d’aménagements pour cyclistes.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous passons également à la gare, pour nous renseigner sur les trains pour rentrer à Besançon. J’arrive à poser les questions et écouter les réponses en Allemand. C’est même la première fois du voyage que j’ai une vraie conversation en Allemand, de plus d’une ou deux phrases, avec quelqu’un. Je suis assez content.

Mais ce que j’en retiens, au final, c’est que c’est compliqué et qu’il y a plein de changements. Ça a l’air chiant. Ça me rappelle un peu le retour de Suisse il y a deux ans. Pas mon meilleur souvenir de voyage à vélo…

Je me dis qu’on n’est quand même pas extrêmement loin de la France, et qu’on pourrait revenir en France à vélo, et rentrer ensuite en mettant nos vélos dans les TER français. Ça, c’est simple et habituel pour moi.

Nous décidons d’y réfléchir ce soir. Pour l’heure, nous allons visiter le château.

Nous revenons vers la ville. Je prends toujours des photos.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’adore ce marquage. Les Allemands savent faire des marquages visibles.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Drôle d’engin.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous voici au pied du château. Pour y monter, on peut prendre un funiculaire. C’est la solution la plus simple, apparemment.

3-2012-08-25 16.15.27

Le funiculaire comporte deux tronçons : un ancien (en haut, en orange) et un plus récent en bleu.

Pour monter au château, la moitié du bleu suffit.

3-2012-08-25 16.15.53

C’est la queue, mais c’est aussi le moment de s’instruire.

3-2012-08-25 16.16.30

3-2012-08-25 16.16.34

3-2012-08-25 16.16.45

3-2012-08-25 16.16.58

3-2012-08-25 16.21.57

C’est parti.

3-2012-08-25 16.25.54

À peine partis, on est déjà arrivés.

3-2012-08-25 16.27.28

3-2012-08-25 16.29.23

Il y a même encore des panneaux pour vélos. Donc je pense qu’en fait on est tout près du centre et qu’on pouvait monter à pied ou à vélo.

Ceci dit, les pentes, c’est pas n’importe quoi ici.

La preuve : on est obligé d’écrire « Biergarten » sur un énorme calicot pour arriver à convaincre les gens de monter.

3-2012-08-25 16.29.50

 

3-2012-08-25 16.29.27

 

3-2012-08-25 16.30.02

Nous nous dirigeons vers la forteresse.

3-2012-08-25 16.30.32

3-2012-08-25 16.30.59

3-2012-08-25 16.31.39

3-2012-08-25 16.32.16

3-2012-08-25 16.33.29

3-2012-08-25 16.34.23

À l’intérieur, c’est vraiment impressionnant. Les murs et les tours sont énormes.

Je crois que le plus impressionnant, c’est cette tour.

3-2012-08-25 16.34.56

Elle est énorme, et à moitié effondrée, et un morceau de son propre mur, intact mais détaché du reste, se trouve posé à ses pieds.

3-2012-08-25 16.35.42

C’est assez incroyable à voir. Habituellement, quand un bâtiment ancien en pierres s’effondre, les morceaux tombent et se désagrègent. Au pied du bâtiment, on ne trouve pas de morceaux de murs intacts comme celui-ci. On trouve juste des tas de pierres.

Je me demande quel liant était utilisé, pour qu’un bout de mur puisse être ainsi tombé, de très haut puisqu’on voit à sa forme que c’était un morceau du haut de la tour, tout en restant intact. Le béton n’existait pas à l’époque (sinon l’explication serait simple). Mais alors quoi ? Il faudrait demander à un maçon spécialiste des anciens bâtiments.

3-2012-08-25 16.36.42

3-2012-08-25 16.36.49

3-2012-08-25 16.37.49

3-2012-08-25 16.36.32

3-2012-08-25 16.36.36

3-2012-08-25 16.36.53

3-2012-08-25 16.37.38

3-2012-08-25 16.38.11

3-2012-08-25 16.38.15

3-2012-08-25 16.40.12

3-2012-08-25 16.40.22

3-2012-08-25 16.40.59

3-2012-08-25 16.41.03

3-2012-08-25 16.41.53

3-2012-08-25 16.42.28

Le reste du château est tout aussi intéressant à voir que la tour.

3-2012-08-25 16.42.41

D’autres visiteurs prennent simplement le temps de se reposer dans le parc, qui semble aussi être prévu pour ça.

3-2012-08-25 16.42.54

3-2012-08-25 16.43.31

3-2012-08-25 16.43.34

3-2012-08-25 16.43.39

3-2012-08-25 16.45.42

3-2012-08-25 16.46.37

3-2012-08-25 16.47.03

3-2012-08-25 16.47.22

3-2012-08-25 16.48.03

3-2012-08-25 16.48.11

3-2012-08-25 16.53.56

3-2012-08-25 16.54.12

3-2012-08-25 16.56.27

3-2012-08-25 16.57.02

3-2012-08-25 16.57.18

3-2012-08-25 16.57.46

J’aime bien regarder les murs, et voir qu’ils ont souvent été construits et reconstruits à différentes époques, avec des tailles de pierres différentes.

3-2012-08-25 16.57.54

3-2012-08-25 16.58.00

3-2012-08-25 16.58.17

3-2012-08-25 16.58.50

3-2012-08-25 16.59.06

3-2012-08-25 16.59.20

3-2012-08-25 16.59.39

3-2012-08-25 17.00.08

3-2012-08-25 17.00.18

3-2012-08-25 17.00.54

3-2012-08-25 17.00.57

3-2012-08-25 17.01.49

3-2012-08-25 17.01.54

3-2012-08-25 17.02.21

3-2012-08-25 17.02.27

3-2012-08-25 17.02.57

3-2012-08-25 17.04.05

Alexandre commence à s’étonner que je prenne autant de photos, et semble avoir envie de redescendre en ville. Ça fait un moment que nous sommes là.

J’aime bien prendre beaucoup de photos, pour garder les différents détails des lieux que je visite. Je termine donc de photographier tout ce qui m’intéresse, et comme Ai est d’accord, nous redescendons.

3-2012-08-25 17.04.40

3-2012-08-25 17.05.15

3-2012-08-25 17.05.44

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Pour monter, faire la queue pour prendre le funiculaire a duré beaucoup plus longtemps que de prendre le funiculaire lui-même. C’est ce qui nous a fait comprendre que le château n’était en réalité pas très loin du centre. Nous redescendons à pied.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

La pente est raide, mais il ne faut vraiment pas longtemps pour être en bas.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Après être revenus en ville, nous nous y baladons. Nous finissons par nous séparer, pas forcément volontairement.

Ai et moi passons dans le magasin qui fait les sweats et les t-shirts et ressortons avec les achats que nous évoquions précédemment.

Ensuite, nous ne savons plus trop où est Alexandre. Nous finissons par le retrouver. Il nous dit qu’il avait faim mais qu’il n’avait pas d’argent sur lui, alors il a mendié auprès d’un vendeur de sandwitches qui a eu pitié de lui et lui a donné quelque chose. Sacré Alex.

Plus tard, après avoir, Ai et moi, mangé nous aussi un morceau, nous nous retrouvons tous les trois sur la place centrale (dont je ne connais d’ailleurs pas le nom) où se trouvent l’église que nous avons visitée, le magasin où nous avons fait des courses, et la terrasse où nous étions hier soir. Nous y voici à nouveau.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je remarque que le bar a un nom français.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

À la fin de la journée,  nous retournons au camping. Nous faisons le point pour demain.

Je regarde les voies ferrées sur Google Maps. Depuis Strasbourg, il y a une voie qui part vers le nord, et qui entre en Allemagne, là où la frontière Franco-Allemande forme un angle assez franc en quittant le Rhin.

Je dis aux autres qu’il y a très probablement une gare dans ce coin là, et que le plus simple pour nous serait que demain on quitte Heidelberg à vélo en direction du Rhin, puis qu’on franchisse celui-ci et qu’on le suive vers le sud. Ainsi, nous passerons la frontière, et une fois en France nous chercherons la gare TER la plus proche.

Suivre le Rhin ne devrait pas poser de problème car il me semble bien que la véloroute du Rhin existe sur les deux rives en Allemagne et en Alsace. Rejoindre le Rhin depuis ici ne devrait pas en poser non plus, d’une part car le Neckar, qui comporte une véloroute jusqu’au bout, est un affluent du Rhin, et d’autre part parce que dans ce secteur il semble y avoir des pistes cyclable et des jalonnements pour cyclistes un peu partout.

Les autres sont d’accord avec ce programme.

Nous pouvons nous coucher.

Bilan :

Une journée plutôt courte (puisqu’elle avait commencé tard) mais bien agréable, dans une ville à la fois magnifique et pleine de vélos. Le château m’a impressionné et beaucoup plu. Ai est contente et moi je suis content qu’elle aie eu l’idée de venir ici, car je n’y aurais probablement pas pensé. Je ne connaissais pas vraiment cette ville. Je pense qu’il faut la connaître et y aller au moins une fois dans sa vie. D’ailleurs, je dirais la même chose de Freiburg. Tübingen est beaucoup plus anecdotique en comparaison.

 

Ce contenu a été publié dans 2012 - Freiburg - Tübingen - Heidelberg. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>