Nous nous réveillons au camping de Moustiquesberg. J’ai quelques piqures de moustiques. Ai en a beaucoup. Elle en gardera les traces pendant au moins un mois. Ces moustiques sont aussi coriaces que nombreux !
J’avais bâché la tente car il pleuvait un peu. Mais pas grand chose au final.
Le ciel est nuageux mais il ne pleut pas. C’est un temps agréable pour rouler.
Voici le camping-car du monsieur qui discutait avec moi à poil hier soir.
Nous démarrons sans trop tarder. L’étape prévue n’est pas très longue, mais plus nous arriverons tôt, plus nous pourrons commencer à visiter la ville. Nous n’allons pas rester plusieurs jours là-bas comme à Tübingen.
Nous ressortons du camping. À notre gauche, la véloroute d’où nous sommes arrivés hier soir.
Et à notre droite, notre itinéraire d’aujourd’hui. C’est parti.
Comme je le remarquais précédemment, l’entrée du camping, qui marque donc la limite entre notre étape d’hier et celle d’aujourd’hui, est aussi la limite entre l’enrobé et le stabiliser. Contrairement à celle d’hier, l’étape comportera énormément de tronçons en stabilisé voire parfois quasiment en terre battue.
La signalisation est claire : c’est interdit à tous les véhicules, même hippomobiles, sauf les vélos.
Nous roulons sur un stabilisé bien roulant, avec un peu de végétation au milieu.
Alexandre avait la remorque hier. Je l’ai aujourd’hui.
Petit passage sur route. Comme hier et avant-hier, il y en aura peu.
Ah, ça, ça occupe un peu de place sur la véloroute. Nous passons dans l’herbe à côté.
Petite déviation sur l’itinéraire de la véloroute. Nous ne savons pas exactement pourquoi, et la signalisation est moyennement claire.
Nous voyons un distributeur de chambres à air au bord de la véloroute. Et pas des chambres à air de mauvaise qualité. Des Schwalbe ! Je n’ai jamais vu ça. C’est une excellente idée.
Nous passons dans ce qui semble être une foire. C’est peut-être pour ça que la véloroute était déviée, mais nous n’avons pas dû vraiment comprendre où nous étions censés passer.
Beau tas de cailloux ! En 2012, je ne m’en préoccupe pas encore, mais plus tard, quand nous aurons une maison à rénover, ça me fera bien envie !
Nous continuons notre route. La véloroute reprend son cheminement paisible dans la nature.
À un moment, le chemin devient étroit et raide. Nous passons au dessus de la sortie d’un tunnel. C’est une route qui semble être en construction ou en rénovation.
Parfois nous rattrapons et suivons un groupe de cyclistes.
Les itinéraires peuvent changer radicalement d’aspect selon la direction à prendre. Ici, on sort d’un sentier étroit en stabilisé. Si l’on veut rejoindre Mückenloch, on débouche sur une large route, tandis que si l’on souhaite rejoindre Heidelberg et suivre la véloroute, on retourne sur le sentier.
Ce type de sentier est en général bien roulant. Les traces des pneus des cyclistes lissent la surface du sol. Souvent, il y a deux traces quand le sentier est large, une pour chaque sens de circulation (sauf pour les Ugo qui roulent à gauche). Mais quand le sentier est étroit, parfois, tout le monde passe au même endroit dans les deux sens, et on ne se pousse que pour se croiser.
Heidelberg est annoncée à 14 km, et dans deux directions possibles. Nous avons l’embarras du choix. Mais si nous voulons suivre l’itinéraire officiel de la véloroute, il faut prendre à gauche, par un petit sentier étroit et raide.
Nous montons le sentier raide. Arrivés en haut, nous apercevons devant nous une passerelle.
Nous pouvons voir en dessous de nous la piste que nous aurions prise si nous avions choisi l’autre option.
Nous franchissons la passerelle. Le genre de passerelle où il faut éviter de regarder en bas si on a le vertige. Ce n’est pas la première du voyage.
La nature sauvage semble terminée pour aujourd’hui. Nous traversons désormais des espaces plutôt aménagés.
L’aménagement n’est pas vraiment prévu pour les remorques. Mais elle suit…
9 km. On est bientôt arrivés.
L’itinéraire emprunte une route avec des bandes cyclables.
Un véhicule nous klaxonne. C’est le camping-car du camping !
Il n’y avait probablement qu’un seul tronçon, sur tout l’itinéraire, où nous pouvions nous voir, et il a fallu que nous y passions au même moment !
Nous arrivons à Heidelberg.
Nous n’allons pas tout de suite en ville mais décidons plutôt d’aller directement au camping pour installer nos affaires et être plus libres en ville.
Petite attente à un passage à niveau.
Pour rejoindre le camping, il faut prendre une 4 voies. Dans ce sens, il y a une bande cyclable. Dans l’autre, le trottoir semble être autorisé aux cyclistes.
Par contre, l’accès au camping est vraiment mauvais. Tout d’abord, la bande cyclable s’arrête parce qu’il y a une petite rue parallèle à la 4 voies, que les cyclistes peuvent prendre. Ça, pourquoi pas.
Mais ensuite, depuis cette petite rue, on n’a pas d’autre choix pour accéder au camping que de traverser la 4 voies, perpendiculairement, sans aucun aménagement.
Nous voici de l’autre côté.
À peine arrivés, une énorme averse éclate. Nous sommes arrivés juste à temps. Il y a un abri sous le bord d’un bâtiment, où est rangé une tondeuse à gazon. Nous nous y glissons et attendons la fin du déluge. La pluie est tellement forte qu’elle rebondit au sol et nous éclabousse un peu.
Nous attendons.
Un ruisseau se forme dans l’entrée du camping.
Quand ça se calme enfin, nous pouvons songer à nous installer.
Amusant, ce vélo-side-car fabriqué avec un vélo, des morceaux d’autres cadres de vélos, et un caddie de supermarché.
Nous commençons par manger.
Après avoir mangé, nous nous installons.
Mais en plantant la tente, il faut faire attention car le sol est gorgé d’eau par endroits.
Une fois installés, nous prenons la direction de la ville. Une remorque fait de la publicité pour un Biergarten.
Nous approchons…
Nous apercevons le château, qu’Ai avait envie de voir.
Nous franchissons le pont qui mène dans la ville.
Première impression, avant même d’être arrivés au bout du pont : ici, c’est plein de touristes ! Nous n’avons pas l’habitude de visiter des lieux avec autant de touristes au mètre carré.
Nous visitons les rues, un peu au hasard.
Nous découvrons que la ville est jumelée avec Montpellier. Sans le savoir, Alexandre a donc effectué cet été un voyage d’une ville jumelée à l’autre.
Un peu plus loin, il y a cet aménagement un peu étrange, avec une bande cyclable qui fait rouler les cyclistes à gauche. Mais ça n’est pas bête car cela permet d’éviter de traverser deux fois la chaussée.
Nous voici dans une zone piétonne, mais autorisée aux cyclistes.
Il y a de grands parkings à vélos.
Je prends toutes ces photos en espérant qu’elle serviront dans le rapport final de notre voyage d’étude, même si nous ne sommes plus à Tübingen.
Un beau vélo, parmi d’autres.
Vélo publicitaire.
Bibliothèque universitaire. Très beau bâtiment.
Après cette petite balade au hasard des rues de la ville, nous nous installons dans un bar pour boire un coup.
Ensuite, nous visitons une belle église.
Nous apercevons d’autres voyageurs à vélo.
Les pavés sont mouillés. Il a encore plu. C’est aussi pour cela que nous sommes allés dans un bar tout à l’heure.
Comme dans toutes les villes avec des vélos, il y a aussi des épaves.
Je fais quelques courses dans un petit supermarché du centre-ville. Nous continuons notre balade.
Comme dans toutes les villes touristiques, il y a plein de magasins de pacotilles diverses et variées.
C’est mignon.
Ces verres à bière contiennent… des bonbons, de la couleur de la bière et de la mousse !
Nous passons devant une boutique qui crée des t-shirts, des sweats et d’autres choses (sacs…) en fonction des envies. On peut choisir la couleur et les motifs que l’on veut voir figurer dessus, parmi un catalogue.
Nous n’y entrons pas. Mais le lendemain, nous craquerons. Je possèderai désormais un t-shirt vert avec marqué « Heidelberg » et un vélo (comme sur le rouge ci-dessus, à côté d’un autre t-shirt avec un cœur). Ai a le même en rose. J’ai aussi un sweat à capuche avec le logo « vinyl rules » comme sur le sac ci-dessus. C’est plutôt de la bonne qualité, car à l’heure où j’écris ces lignes, six ans plus tard, je porte ce sweat et il est toujours intact, comme neuf, sans aucune trace d’usure.
Terrine sans porc, dans une vitrine. Je ne sais pas trop si c’est pour des raisons religieuses ou parce que c’est carrément végétarien. Ou juste pour des soi-disant raisons de santé. C’est écrit que c’est sans cholestérol, apparemment.
Après cette grande balade, nous voici en terrasse. Nous appelons Florian en pensant qu’il va nous rejoindre, mais non. Il est chez lui avec deux amies. Mais il nous donne l’adresse pour que nous allions les retrouver.
À partir de là, les choses s’enchaînent assez vite.
Nous rejoignons Florian chez lui et rencontrons ses deux amies. Ils discutent tous les trois en Allemand et nous ne comprenons strictement rien, même moi car ils parlent vraiment rapidement. Du coup c’est un peu ennuyeux.
Mais ensuite, il nous propose de nous rendre à un club où il y a ce soir une soirée electro. Là, ça devient intéressant !
Le club est très proche de son appartement. Nous partons tous les six, à pied. Ce détail aura son importance pour la suite.
Nous y voici.
Nous passons les entrées, le vestiaire… Pas de souci. Rien à voir avec Scheißwaldsee à Freiburg. Il faut dire que nous avons été bien sages.
Nous voici à l’intérieur.
Les prix des consommation est hallucinant, pour nous, français. Ici, en club, on peut boire une pinte à peu près au même prix que dans un bar ou un Biergarten, donc au prix du demi en France, et c’est bien évidemment de la meilleure bière.
Par ailleurs, le son est bon. Rien à voir avec la musique de merde que diffusent les boîtes de nuit généralistes en France. (Heureusement, à Besançon, il y a la salle electro de la Mez qui n’a pas à rougir de la comparaison avec les clubs Allemands… mais c’est une exception dans le monde de la nuit en France, en province en tout cas.)
Nous y restons un certain temps.
Au bout d’un moment, il commence à se faire tard. Je resterais bien encore un peu, mais Ai est fatiguée et je préfère donc l’accompagner jusqu’au camping.
Alexandre décide de rester. Il nous dit qu’il se débrouillera pour rentrer.
Nous sortons.
Une fois dehors, nous marchons jusqu’à l’endroit où se trouvent nos vélos puis nous rentrons à vélo jusqu’au camping.
Bilan :
44 km parcourus entre Moustiques-Plage et Heidelberg. Je n’ai pas compté les kilomètres parcourus en ville, mais on pourrait sans doute en rajouter une vingtaine.
Nous sommes arrivés à la destination finale de notre voyage, ou plutôt la destination « bonus » après Tübingen qui était à l’origine notre destination finale.
Cette première visite de la ville, sans but particulier, était fort sympathique, et surtout, nous avons enfin pu assister à une soirée electro en Allemagne sans nous faire virer, ce qui compense la frustration de Waldsee l’autre jour.