16 août. Nous avons bien dormi et nous partons faire un tour dans la capitale.
Lorsque nous disons à Nessa que nous y allons à vélo, elle nous dit de faire très attention. D’une part à notre sécurité dans les rues, et d’autre part au risque de vol.
En ce qui concerne la sécurité, nous avons l’habitude des grandes villes. Mais elle nous dit qu’il y a souvent des cyclistes tués à Londres. Martin ne va pas au travail à vélo car elle ne veut pas.
Je remets de l’air dans mon pneu arrière. Il est désormais très clair que j’ai une crevaison lente depuis trois jours.
Nous traversons la banlieue direction Londres. Ça ne ressemble pas du tout à la banlieue Parisienne. Il y a peu de tours. Plutôt des petits immeubles et des maisons. Il y a pas mal d’aménagements cyclables.
J’ai demandé mon itinéraire à Google et ce qu’il m’a proposé fonctionne bien.
Pas mal d’aménagements cyclables, mais peu de cyclistes pour les uiliser dans la banlieue. Plus qu’en banlieue parisienne, certes, mais peu tout de même.
Mais nous voyons tout à coup un changement : à chaque carrefour, les cyclistes sont de plus en plus nombreux. C’est à cela que nous remarquons le passage de la banlieue à la ville de Londres elle-même.
Ici, une belle piste cyclable à double sens… Avec une cabine téléphonique en plein milieu !!
C’est la seule blague que nous verrons à Londres, mais c’est certainement la meilleure du voyage.
Le jalonnement est plutôt bon.
Ces drôles de véhicules amphibies emmènent les touristes.
Une grande roue. Un point commun avec Paris.
Panneau indicateur publicitaire. Un métier d’avenir.
Voilà un parking à vélos qui nous rappelle les conseils de Nessa.
Et voici Big Ben. Et si à 30 ans tu n’as pas une photo de toi devant Big Ben, t’as raté ta vocation de touriste.
Nous sortons d’une zone où il est interdit de faire du vélo. (Oui, encore ! Mais là c’était justifié : c’était une zone pleine de piétons et de touristes.) Et nous entrons dans une zone où les cyclistes sont les bienvenus à conditions d’être respectueux des piétons.
Voilà la preuve qu’on peut faire une signalisation intelligente, quand on veut.
Quant à la barrière en chicane, elle n’est pas un problème puisqu’on n’est pas sur un itinéraire vélo. C’est même à peu près le seul cas de figure où sa présence se justifie.
Mention spéciale au con qui n’a pas trouvé d’autres endroits qu’une bande cyclable pour s’arrêter et vendre ses glaces.
Un joueur de cornemuse.
Le vélo est omniprésent depuis que nous sommes en ville.
Les taxis sont extrêmement nombreux. Pire qu’à Paris.
Et si leur forme et leur couleur noire rappelle celle des taxis traditionnels, on voit bien que ce ne sont plus les mêmes. De près, ils n’en ont pas le charme.
Ceci dit, il y a fort à parier qu’ils ont une motorisation moins polluante que les anciens.
C’est la première fois que je viens à Londres depuis le voyage en Angleterre avec le collège, alors aujourd’hui je fais le touriste de base.
Nous ne sommes pas les seuls. Ça grouille de touristes partout. Pire qu’à Paris.
Tiens, il existe des cabines téléphoniques noires. Apparemment elles ont été privatisées et laissées à d’autres opérateurs.
Mais les traditionnelles rouges sont bien sûr encore très présentes. Elles sont davantage utilisées par des touristes qui s’y font prendre en photo que par des gens qui veulent téléphoner.
Les rues de cette ville sont aussi bordéliques que celles de Paris. C’est une caractéristiques des grandes villes.
Pas de pluie. Juste une ou deux gouttes en quittant Catford. Mais des nuages en toile de fond.
Si j’ai parlé des taxis et des cabines téléphoniques, je n’ai encore rien dit sur les bus. Là encore, je suis déçu de ne voir que des bus récents qui ne ressemblent que vaguement aux célèbres bus Londoniens…
Jusqu’à ce que celui-ci arrive. Enfin un vrai.
J’en verrai un autre de plus près un peu plus tard dans la journée.
Ce que je supposais pour les taxis semble être vrai pour les bus : les bus actuels sont faits pour être moins polluants, comme l’indique le slogan derrière celui-ci. Je ne sais pas dans quelle mesure c’est efficace.
Il y a aussi des bus à ciel ouvert pour les touristes.
Souriez, vous êtes filmés.
Il y a beaucoup de magasins pour les pigeons touristes.
Si vous réussissez votre carrière de panneau publicitaire, vous pourrez avoir une promoition en tant que… ça.
Mais revenons à nous moutons Brompton. On en verra un certain nombre aujourd’hui. Londres est la ville de ce vélo, qui doit son nom à l’un de ses quartiers.
Continuons notre visite.
Tiens, un café-fast-food (en partie ?) bio avec un nom français.
Comment peut-on autant défigurer une place avec de la pub ?
Nous avançons, tantôt à pied tantôt à vélo, en direction du quartier Chinois.
Les vélos-taxis sont très nombreux.
Nous voici arrivés. Les noms des rues sont en anglais et en chinois.
Après la visite du quartier, nous allons dans un restaurant (Chinois, évidemment).
Mon vélo est solidement attaché avec nos deux antivols tandis que le Brompton est plié pour nous accompagner à l’intérieur.
Nous discutons durant le repas avec des Belges francophones qui s’installent à côté de nous.
Après le repas, mon vélo est toujours là. Nous allons faire un tour.
Nous arrivons à St James park.
Tiens, des chaises longues librement accessibles. Une jolie idée. Des touristes de toutes les nationalités s’y installent. Nous aussi.
Lorsqu’un monsieur vient nous dire qu’il faut payer pour être assis là, je me demande si c’est une blague ou un escroc qui profite de la crédulité des touristes. Dans le doute, on se lève et on s’en va.
Un peu plus tard, je le verrai monter dans cette voiture, et je verrai ce panneau. C’était donc vrai.
J’hésite à leur demander sur Twitter s’il faut aussi payer pour respirer dans les parcs Londoniens.
Nous nous baladons et voyons un joli écureuil qui remonte dans son arbre car le mec des chaises longues n’a pas accepté qu’il paye en noisettes.
Il y a des bans. Ça, c’est encore gratuit. Cette zone abrite de nombreuses espèces d’oiseaux.
Il y a aussi beaucoup de pigeons. Pas seulement ceux qui payent pour s’assoir dans une chaise longue, mais aussi des vrais, auquel un enfant donne à manger. Ça vole dans tous les sens à tel point que des gens mécontents quittent les bancs. Je trouve ça plutôt amusant, un peu de bordel dans cet endroit bien trop réglementé.
Oui, vraiment trop.
Buckingham Palace n’est pas loin. Allez, on va y faire un tour.
La cérémonie des gardes. Ce n’est pas l’heure. J’imagine que quand c’est l’heure, on ne peut pas approcher, de toute façon.
L’approche du palais et le parc…
Greenway ? Un rapport avec l’Avenue Verte ? C’est comme ça qu’elle s’appelle côté Anglais.
En fait, non, aucun rapport. Cela me fait penser qu’à aucun moment je n’ai vu de traces de l’Avenue Verte depuis que nous sommes à Londres. Serait-elle aussi bien jalonnée qu’à Paris ? En fait, je ne sais pas. Il semble, d’après une carte, assez vraisemblable qu’on soit passés très près mais sans la croiser.
Nous approchons du palais.
Des bagnoles, du matériel rangé vite fait sous un abri, une palette qui traîne. Vous ne verrez pas Buckingham Palace sous cet angle sur les cartes postales.
On a pu voir les gardes décoratifs qui ne sont plus là que pour le folklore et les touristes. Ceux-ci sont, par contre, plus sérieux.
Mais ça semble plaire aussi aux touristes. Je crois que toute personne ou objet placé devant Buckingham Palace est susceptible d’attirer un touriste qui voudra se faire photographier avec.
Nous repartons rapidement vers le quartier Chinois. Ai va acheter des choses à partager avec nos hôtes. Ensuite, il faudra rentrer.
Dans la rue, il y a cet étrange cycliste immobile, déguisé en statue pour récolter un peu d’argent dans son panier. Ai était déjà passée à Chinatown avant de me rejoindre et l’avait déjà vu.
Nous voici dans la direction de Catford. Ça sera plus facile à atteindre qu’hier.
Le soir, nouveau repas avec toute la famille.
Ensuite, nous discutons de notre itinéraire de demain avec Nessa qui l’a déjà fait en sens inverse.
Elle n’a pas suivi d’itinéraire vélo officiel, mais plutôt des routes. Elle nous dit que c’est un itinéraire agréable et assez plat.
Je profite du wifi de la maison pour mettre à jour tout ce qui peut l’être sur mon téléphone. En effet, il peut arriver qu’une mise à jour se lance alors que je me suis connecté dans la rue pour chercher quelque chose, et que cela me fasse perdre du temps. Alors autant éviter cela.
Tiens, Google Maps fait partie des mises à jour. Regardons s’il y a de nouvelles fonctionnalités. Oui ! Et non des moindres. La possibilié de mettre en cache toute une zone pour l’utiliser sans connexion est apparue.
Enfin, je devrais dire réapparue car je l’avais sur mon ancien téléphone l’année dernière, mais pas sur celui-ci alors qu’il était censé être à jour. Étrange.
Je prends donc toute la zone que nous traverserons demain entre Londres et Cambridge.
Je demande également l’itinéraire à vélo, ce que je commence à faire souvent alors que je ne le faisais jamais avant l’étape vers Soisy. J’obtiens quelque chose d’assez direct, qui commence par suivre un canal assez longtemps. Martin et Nessa me disent que ça doit être bien.
Par contre, la mise à jour ne semble avoir rien changé au fait que l’itinéraire à vélo se trace forcément sur le fond de carte pour vélos, et celui-ci ne fait pas partie des données téléchargées lors de la sélection d’une zone. Dommage. Il faudra se débrouiller : soit avec l’itinéraire, soit en repassant sur la carte normale et en naviguant nous-mêmes. Mais de toute façon, ça sera mieux qu’avant.
Nous allons nous coucher.
Bilan :
Nous avons fait les touristes à Londres et j’ai découvert le quartier Chinois que je ne connaissais pas. Nous sommes revenus vivants et avec nos vélos. Nous n’avons vu ni royal baby, ni vieille majesté à l’horizon, et j’ai Miss Maggie en tête depuis que j’ai entendu sonner Big Ben. What else?
40 km parcourus aujourd’hui avec nos vélos.
Ah ah ah la grande roue… (Le London Eye !)
Avec Jennifer on est restées bloquées tout en haut pendant, quoi, une demie-heure ?… C’était long ! Et heuuu haut ! On a bien profité de la vue !!! Et on a même pu se faire rembourser en descendant huhu .
Bon, si j’allais regarder Harry Potter moi du coup…
Haha. Pourquoi vous êtes restées bloquées ?
Il y avait beaucoup de vent, mais on n’a pas compris toutes les explications.