Étape 7 : Schömberg – Tübingen

OLYMPUS DIGITAL CAMERAVendredi 17 août 2012.

Comme d’habitude, la nuit au camping s’est très bien passée. Comme hier, nous découvrons le matin à quoi ressemble vraiment l’endroit où nous sommes arrivés hier soir.

C’est une étape très particulière du voyage qui nous attend, puisque, sauf imprévu, c’est la dernière. Ce soir, si tout va bien, nous serons arrivés à Tüüüübingen.

Je dis Tüüüübingen avant beaucoup de ü, car hier, un vieux monsieur Allemand nous a demandé où nous allions. Nous lui avons répondu Tûbingen, avec un ‘u’ bref, à la française. Il a semblé un instant ne pas comprendre, puis a répondu « ah, Tüüübingen ». Alors maintenant, nous savons comment il faut le dire !

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Nous sortons des tentes.

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C’est l’heure du petit déjeuner, sous cet abri où Alexandre a dormi dans son hamac. Ça n’était d’ailleurs pas évident car il y avait tout juste la longueur. Mais sur la structure métallique où il l’avait fixé à la ferme le soir précédent, c’était pire.

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Le camping nous dit au revoir et nous souhaite bon voyage. C’est parti.

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Le saviez-vous ? Chaque semaine, 4 pharmacies ferment en Allemagne. À ce train là, il ne doit plus y en avoir à l’heure où j’écris ces lignes.

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Depuis que nous sommes en Allemagne, je remarque que les petits tracteurs anciens sont encore nomberux à être utilisés régulièrement dans les fermes. En comparaison, nous avons vu peu de gros tracteurs.

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L’itinéraire commence par reprendre la route qui nous a amenés au camping hier soir. Ensuite, nous retrouvons la piste cyclable d’hier soir qui part vers le nord.

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Pour lui, hélas, le voyage est fini.

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Lorsque nous roulons sur les routes ouvertes à la circulation, nous remarquons que les voitures arrivent derrière nous vraiment vite. En effet, ici, la limitation est fixée à 100 km/h. Mais elles ralentissent dès qu’elles constatent notre présence, et ne dépassent que quand la visibilité le permet réellement. Même s’il faut pour cela attendre plusieurs virages.

C’est totalement différent de la France où, bien que la limitation soit plus basse, on se sent en danger car les conducteurs estiment pour la plupart qu’on peut (et qu’on doit) toujours doubler les cyclistes.

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Petite côte non négligeable, même si sans comparaison avec les cols des jours précédents.

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Après un bon moment sur ce qu’on appellerait chez nous une départementale, avec un trafic supportable mais pas négligeable, nous bifurquons sur une petite route agréable et au trafic quasi-inexistant.

Elle est bordée à gauche par un talus boisé, et à droite par un ruisseau masqué par une végétation dense. Elle dure quelques kilomètres. Quand je traçais l’itinéraire sur Google Maps, elle m’avait paru sympathique. Elle l’est bel et bien en réalité.

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Julie se fait tracter de temps à autre par Ugo qui semble toujours bien aimer ce rôle.

Alors que la faim se fait sentir, nous voyons sur notre droite un pont, perpendiculaire à la route, qui franchit le cours d’eau. Depuis le pont, il semblerait qu’on puisse descendre au bord de l’eau.

C’est décidé. Nous marquons un arrêt ici.

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Les vélos nous attendent sagement sur le pont. Ici, nous ne sommes pas inquiets. Des voleurs de vélos en pleine campagne Allemande ? Faut pas déconner.

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Nous mangeons tranquillement.

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Mais tout à coup, un cycliste pas tout jeune passe sur le pont. En passant, il nous crie des trucs en Allemand. Évidemment, nous ne comprenons rien. Nous nous regardons. Il continue sa route.

Nous le voyons bientôt revenir dans l’autre sens… suivi par son troupeau de vaches ! C’est donc ça qu’il nous a crié en passant ! Nous courons déplacer les vélos.

Après avoir remballé et rechargé les vélos, nous repartons. La petite route sympathique laisse place à une piste cyclable, mais pas longtemps. En effet, nous arrivons bientôt sur ça :

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Le panneau est clair. C’est la fin de la piste que nous suivions le long de la route. Je ne m’y attendais pas vraiment. En traçant l’itinéraire, j’avais eu l’impression que la piste était simplement masquée sous les arbres. Cela arrive souvent, avec les vues satellite.

C’est peut-être à cause de la proximité de la voie ferrée qu’il n’a pas été possible de créer une piste cyclable. Ou alors c’est prévu mais pas encore réalisé.

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En tout cas, il y a deux panneaux pour vélos : un qui indique de continuer sur la route, et un second qui indique littéralement « prudence sur la route fédérale » (sans doute l’équivalent chez nous d’une route nationale).

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Nous prenons donc la route fédérale. Ça n’est pas aussi désagréable qu’une nationale française. Ça reste des conducteurs allemands. Et puis ça ne dure pas très longtemps.

Nous revoici sur des chemins plus accueillants.

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Parfois, l’aménagement est original. Chez nous ça n’est pas rare de voir l’herbe repousser au milieu de ce genre de chemin. Mais là, vu comme c’est rectiligne, il a visiblement été bitumé de cette manière.

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Petit passage sur du non revêtu (de courte durée). En fait les chemins sont nombreux ici et j’ai tracé sur celui-ci, mais j’aurais sans doute pu en trouver un autre en enrobé lisse.

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Au milieu de l’après-midi, Tübingen apparaît pour la première fois sur un panneau pour vélos ! Nous approchons de notre but !

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Alexanderstraße, autrement dit rue Alexandre. Ça méritait bien une photo du principal intéressé.

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Un peu plus loin, bonne surprise. Alors que mon tracé faisait un petit détour car il n’y avait pas de chemin sur les vues satellite, nous tombons sur un ruban d’enrobé tout neuf et tout droit. La piste est plus récente que les vues aériennes de Google Maps. Nous la prenons.

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L’itinéraire comporte beaucoup de faux-plats descendants.

Nous avançons vite.

Je roule devant, à bonne allure.

Je me retourne régulièrement, pour vérifier que les autres suivent, derrière.

Mais la piste fait des virages, il y a des la végétation, et je ne vois jamais plus d’une ou deux personnes derrière moi. Je suppose que ces personnes font comme moi et qu’elles surveillent que les autres suivent derrière, même si moi je ne les vois pas…

Mais j’ai quand même un doute. Je m’arrête. Ceux qui étaient visibles derrière moi me rejoignent. Je leur demande si les autres sont loin derrière. Ils ne savent pas !

Comment ça, ils ne savent pas ? Ils ne se retournent jamais pour voir si les autres suivent ? Apparemment non.

Merde.

Nous attendons, mais les autres n’arrivent pas. Il manque Ai, ainsi qu’Amélie et Michou sur le tandem. Remarquez que c’est déjà la deuxième fois que je perds Ai en voyage à vélo, tout près du but final. Déjà il y a deux ans en arrivant vers le Bodensee…

Je téléphone. J’arrive à joindre Amélie. Effectivement, les trois sont ensemble, et ne savent pas où on est. Elle me dit le nom du village où ils se trouvent. Je vois ce qu’ils ont fait. Ils ont pris à droite, vers l’est, à un endroit où il fallait traverser une route et continuer plein nord. Ce n’est pas très grave. Je dis aux autres de ne pas bouger et je vais à leur rencontre alors qu’ils reviennent dans la bonne direction.

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Je les attend un petit coup, car il y a une descente que je n’ai pas envie de devoir remonter.

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Bientôt, nous sommes à nouveau ensemble. La journée touche à sa fin mais nous sommes près du but. Nous dévalons une sympathique descente et approchons des villages qui bordent Tübingen.

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Dans un village, nous rejoignons Clemens, qui est venu à notre rencontre.

C’est peut-être un détail pour vous…

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… mais pour moi ça veut dire beaucoup !

Ça signifie en effet que mon travail de guide est terminé.

J’ai accompli ma mission jusqu’au bout et nous ne nous sommes pas perdus. À peine quelques petites hésitations par moments, mais rien de bien sérieux. C’est quand même pratique de rouler avec le smartphone sur le guidon. Je l’avais déjà remarqué entre Lyon et Genève.

Ça n’était pas si facile en 2009 et 2010. À cette époque, je rêvais d’un ordinateur portable, mais très petit, qui m’aurait permis d’emmener Google Maps ou OSM partout avec moi, avec internet et la possibilité de mettre les cartes en cache pour les zones sans réseau. J’avais même racheté le EEE PC de mon frère en espérant bidouiller dessus et faire ça avec.

Mais ensuite sont arrivés les smartphones, et il se trouve que j’en ai eu un cette année en guise de téléphone professionnel à la fac. Jusqu’ici, les téléphones mobiles ne m’avaient guère intéressé et ça faisait même trois ans que je n’en avais plus. Mais avec ces petits appareils là, qui ressemblent à des ordinateurs en miniature, ça change tout. On peut taper des SMS plus facilement, prendre des photos qui ressemblent vraiment à des photos (et qui sont même meilleures que bien des photos pourries faites par mon petit appareil compact), et surtout avoir accès à tout un tas de choses sur internet dont OSM et Google Maps. Et ça, c’est vraiment bien.

Clemens nous guide jusqu’à Tübingen et plus précisément au camping, qui est un peu à l’extérieur de la ville.

Nous sommes arrivés à destination !

Comme au moment du départ, Quentin nous prend en photo, un par un. Il manque d’ailleurs les deux mêmes qu’au parc Micaud, mais pas pour les mêmes raisons.

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Le réceptionniste nous accueille. Il prend lui aussi son vélo et nous guide jusqu’à notre emplacement où nous nous installons alors que la nuit tombe.

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Une fois installés, nous n’allons évidemment pas nous coucher à l’heure des poules.

Nos deux guides, Clemens, le local de l’étape, et Michou, qui nous guidera quand ce dernier ne sera pas là, nous emmènent vers un pont qui est, selon Michou, « à peu près l’équivalent du pont Battant pour Tübingen ». Ça, c’est noté. C’est donc le point de repère de la ville. Et non loin de ce pont, que trouve-t-on ? Un énorme Biergarten où nous nous installons.

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Nous buvons et mangeons. Nous sommes là pour ça.

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Après être restés un certain temps au Biergarten, la cloche retentit. Elle retentit pour annoncer qu’on ne va bientôt plus servir, puis pour annoncer qu’on ne sert plus, et enfin pour annoncer qu’on ferme.

Alors quand ça ferme, nous nous laissons entraîner par nos guides vers un autre lieu. Une sorte de bar autogéré par les étudiants où la bière est encore moins chère qu’ailleurs, ce qui n’est pas peu dire.

Le hall d’entrée est plein de graffitis, d’affiches et… de vélos.

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Et nous voici dans le bar.

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Une chose est sûre : quand vous allez aux toilettes ici, visez juste !

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Après cette soirée bien arrosée, nous rentrons jusqu’au camping et ne tardons pas trop à nous coucher.

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Bilan :

68 km parcourus, soient un total de 420 km parcourus durant le voyage, si on ne compte pas les kilomètres dans les villes (Mulhouse, Freiburg…) que je n’ai pas comptés mais qui doivent bien représenter une bonne vingtaine ou trentaine de kilomètres en plus.

Cette première soirée à Tubingue (c’est comme ça que Google Maps l’appelle en français – mais qu’est-ce que c’est laid !) était fort sympathique, et la suite s’annonce donc plutôt bien.

 

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