Étape 2 : L’Isle sur le Doubs – Belfort (via Mandeure)

Une étape de 66 km placée sous le signe du Soleil… un peu trop, même…

Après avoir acheté un petit déjeuner à la boulangerie toute proche, nous démarrons un peu avant 11h du Camping des Lumes, dont voici quelques photos. Avant notre départ, nous avons pu constater que le nombre de vélos à l’intérieur du camping était assez important : de nombreux vélos sont attachés aux camping-cars et servent à la balade et à aller faire les courses, tandis que d’autres vacanciers sont, comme nous, venus à vélo. Par exemple un groupe de Suisses avec un matériel impressionnant.

Nous rejoignons la véloroute qui part le long du canal.

Nous croisons beaucoup de cyclistes : des promeneurs dont certains viennent du camping, mais également un certain nombre de cyclotouristes, souvent par groupes de deux ou trois…

À mesure qu’on avance dans les zones éloignées des habitations, le nombre de promeneurs faiblit. Par contre, dans la longue ligne-droite avant Colombier-Fontaine, nous voyons une masse arriver au loin…

Il s’agit d’un groupe d’au moins une trentaine de cyclotouristes Allemands très bien équipés et roulant à une vitesse très soutenue. Je ne me suis pas risqué à prendre une photo en les croisant. Trop dangereux.

Ensuite, nous arrivons à Colombier-Fontaine où nous faisons le choix de ne pas suivre l’itinéraire de la véloroute, qui emprunte la montée d’Étouvans par la route, et de rester à plat sur la départementale 126 à fort trafic.

Tenue de rigueur.

Nous ne regretterons pas ce choix : c’est plat, il y a très peu de véhicules dans notre sens (alors que le trafic est infernal en sens inverse), et il y a même une portion avec des surlargeurs qui nous garantissent une certaine sécurité.

Arrêt à la boulangerie de Dampierre-sur-le-Doubs.

Puis nous reprenons la véloroute qui, aux abords de Voujeaucourt, est revêtue sur 500 mètres en provisoire, probablement dans l’attente de la restauration de la passerelle.

En attendant que cette dernière soit praticable, la véloroute rejoint le rond-point au milieu de Voujeaucourt. Ça tombe bien : nous souhaitons passer par là pour rejoindre Mandeure.

Nous nous engageons dans une rue où nous croisons un facteur qui nous confirme que nous sommes dans la bonne direction, mais que ça monte…

Il n’a pas menti.

Après 2 km à pieds, nous profitons d’une descente tout aussi longue, et rejoignons Mandeure par un petit raccourci caillouteux repéré d’avance pour éviter de traverser Mathay.

Dans Mandeure, nous faisons des courses au Super U puis nous asseyons manger dès que nous trouvons un peu d’ombre.

L’endroit est bien choisi car le coiffeur arrive à vélo et repart de la même façon pour aller coiffer à domicile. Il est fort sympathique et nous bavardons un peu.

Nous repartons en direction du théâtre romain. La rue principale de Mandeure est bordée de bandes cyclables, mais la peinture presque effacée, les grilles d’égouts, les couvercles et les voitures en stationnement rappellent certaines rues de Besançon…

Quelques fouilles archéologiques au bord de la route.

Puis le théâtre.

Une coquille d’escargot romaine ?

Une chapelle à côté du théâtre.

Après avoir rempli nos bouteilles d’eau chez quelqu’un, nous commençons à sentir très fortement les coups de soleils et cherchons une pharmacie pour apaiser tout cela.

Et là, nous tombons sur quelqu’un que nous connaissons bien !

Nous repartons avec de quoi nous protéger du soleil et limiter les dégats mais hélas le mal est déjà fait.

Passage devant l’usine Peugeot Motocycles. Là où étaient historiquement fabriqués nos vélos Peugeot…

Ensuite, les bandes cyclables continues depuis Mandeure laissent la place à une mangnifique piste bidirectionnelle à hauteur de Valentigney.

Fresque de Jean-Marie Pierret évoquant la sortie des usines Peugeot à Beaulieu au début du XXème siècle, ainsi que le premier vol de l’hélicostat d’Oehmichen à Valentigney.

On continue sur la piste, qui continue en direction d’Audincourt, où elle rejoint une autre piste qui passe devant la gare et permet de rejoindre la véloroute.

Ensuite, nous arrivons à une écluse suivite d’un pont-canal. D’un côté part la Coulée Verte en direction de Belfort, de l’autre la véloroute.

Nous continuons sur la Coulée Verte : revêtement asphalté et jalonnement adapté dans le Doubs, sable et jalonnement inexistant dans le Territoire de Belfort où la piste, très ancienne, n’a pas encore été rénovée.

Un autre pont canal.

À hauteur de Sevenans, nous quittons la Coulée Verte pour rejoindre une piste toute neuve qui nous emmènera à Belfort via Andelnans et Danjoutin.

À Belfort, nous faisons quelques courses au Grenier Vert, et allons voir si une personne que nous connaissons est là, mais ce n’est pas le cas. Comme les nuages et le vent font leur apparition, nous craignons des orages. De plus, nous coups de soleil sont très douloureux et nous ressentons le besoin de dormir dans un endroit plus confortable qu’un camping.

Après avoir téléphoné à deux hotels (Formule 1 et B&B) qui nous paraissent difficiles d’accès à vélo, un monsieur sur un parking nous conseille le Formule 1 de Bavillers, moins cher que les autres selon lui. Comme il se trouve le long d’un grand axe routier que je connais bien et qui est bordé d’une piste cyclable, nous optons pour ce choix.

Il s’avère que le prix n’est pas inférieur, mais identique, à ceux que nous avions appelés. Mais nous ne regrettons pas notre choix car nous trouvons l’hotel sans chercher et sans sortir des aménagements cyclables.

Nous voici à l’hotel pour un repos bien mérité.

Bilan :

Une étape relativement courte (66 km, en incluant les kilomètres parcourus dans Mandeure et dans Belfort).

Nous avons roulé durant 5h environ, ce qui fait une moyenne de 13,2 km/h. C’est très honorable : nous commençons à prendre un certain rythme, notre vitesse de croisière se situe à 18 km/h, 30 dans les descentes, 12 dans les passages les moins roulants, et 3 les deux kilomètres à pieds…

Toujours aucun souci technique, mais des coups de soleil aux bras, et pour ma part aux jambes, vraiment très douloureux.

Suite : étape 3

Itinéraire :

Voici l’itinéraire de cette étape sur Google Maps ou en fichier KML téléchargeable.

Il est sensiblement identique à l’itinéraire suivi ce jour là, à l’exception de la déviation de la véloroute au niveau de l’A36 qui n’est plus d’actualité, et de quelques détours effectués dans Belfort pour chercher la maison de quelqu’un, et qui n’auraient aucun intérêt à être publiés.

Notez qu’il arrive dans Belfort par le centre-ville et passe par la rue du Comté de la Suze (Biocoop le Grenier Vert) avant de repartir à Bavilliers où se trouvait l’Hôtel Formule 1 (devenu depuis l’Etap Hotel). Mais si l’on souhaitait arriver directement à l’Etap Hotel en venant de Montbéliard, il vaut mieux suivre la Coulée Verte jusqu’à Bavilliers. Elle croise en effet la rue où il se trouve.

Autre remarque : au niveau du Pays de Montbéliard, il n’y a aucun camping. Par contre, à Mandeure il y en a un. Donc suivre mon itinéraire pour passer par Mandeure peut être une bonne option (avec le théâtre Romain en prime).

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