Technopolis

Le samedi 14 avril avait lieu à Micropolis une grande nuit techno avec deux dancefloors et un line-up impressionnant. Pour cette seconde édition du festival Electro-clique, les organisateurs avaient vu les choses en grand, et tout ça pour un prix raisonnable malgré ce que disaient certaines mauvaises langues un peu trop habituées aux Free parties…

Pour ma part, je passe par la salle du haut, le « Massive Floor », un peu avant 23 heures, pour entendre une musique qui ne m’emballe guère. Je redescends aussitôt dans le hall ou « Electro-Rock Floor » pour le live de Noirdegout que je ne veux manquer sous aucun prétexte.

Il n’y a pas encore beaucoup de monde à cette heure, et c’est donc un public réduit mais ravi qui assiste à la prestation des deux bisontins. Une prestation plutôt bonne même si leur ordinateur portable décidera de faire des siennes, ce qui s’entendra un peu mais pas suffisamment pour gâcher notre plaisir.

Après Noirdegout, ce sont Scratch Massive et Laurent Ho qui se succèderont pour deux mixes electro-tech et minimale absolument excellents tant du point de vue de la sélection que de la technique. Il seront suivis par Mat qui commence un set breakbeat qui s’annonce comme d’habitude excellent. Je retourne dans la salle du haut pour voir ce qui s’y passe.

C’est Audiopulse, autrement dit Feetwan et S-Runner qui nous jouent une excellente Drum & Bass très dancefloor (par exemple le remix de « Voodoo People » de Prodigy par Pendulum, énorme) et je peux constater qu’une charmante jeune fille nous fait admirer le haut de son corps tatoué sur la scène. Les téléphones prennent des photos…

Revenus dans le hall avant 6 heures, j’écoute la fin de la très bonne prestation live de Sam Gust aka Noisebuilder, puis Mat nous envoie une petite demi-heure de breakbeat pour nous faire patienter pendant que Millimetric tarde à se préparer. Mais notre attente sera largement récompensée par sa techno moins minimale que celle qu’on avait pu entendre précédemment, mais tout aussi excellente.

Vers 7 heures, Dako prend ensuite le relai pour un mix breakbeat dont le début me plaît moyennement. Je repars à l’assaut du dancefloor du haut. Un choix que je ne vais pas regretter. Il y encore un mix Drum & Bass et une demoiselle sur scène, mais cette fois elle est habillée et c’est elle qui mixe. Elle s’appelle Lin. C, et son set à la fois dancefloor et mélodique fait un bien fou aux oreilles.

Après elle, c’est le live Psy-Tribe des Pattes Folles qui commence. Même si je sais que certaines personnes l’attendent avec impatience, ce n’est pas du tout mon truc. Je retourne dans le hall pour entendre la fin du mix de Dako qui n’est finalement pas si mal que ça, et je décide de rentrer vers 8 heures car ce qui est programmé pour les deux heures restantes ne m’intéresse pas vraiment. Je dois même avouer que les boums boums rapides émanant du hall lorsque je passe à côté me confortent dans cette idée…

C’est donc avec une vieille cassette de Funk dans l’auto-radio, que je rentre chez moi au petit matin, fatigué mais heureux…

Hélas, la soirée n’aura pas fait autant d’entrées que les organisateurs ne l’espéraient, et ça ne sera donc pas une réussite financière. Espérons néanmoins qu’il sera possible de bénéficier à nouveau d’un tel évènement en 2008.

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