Étape 2 : Orchamps – Chalon-sur-Saône

OLYMPUS DIGITAL CAMERALundi 7 août. Malgré le confort du matelas pneumatique, nous n’avons pas dormi aussi bien qu’espéré dans ce charmant petit camping municipal. En effet, la nationale qui relie Besançon à Dole n’est qu’à une centaine de mètres, à vol d’oiseau, du camping, et son bruit est fortement audible lorsqu’on dort dans une tente.

Malgré (ou à cause de ?) cela, nous nous réveillons assez tôt, et mangeons avant de remballer nos affaires.

Lorsque nous finissons de replier, je m’étonne du temps que nous avons mis pour le faire. J’ai pris l’habitude de voyager seul et de remballer bien plus vite que cela. Mais je me souviens tout à coup que nous mettions plus de temps lorsque nous étions deux, et cela se produit à nouveau. Je ne sais pas exactement comment l’expliquer, mais ça sera le cas jusqu’à la fin du voyage.

Ce n’est pas grave. Je suis quand même bien content de pouvoir à nouveau voyager avec Ai. C’est tellement agréable !

Nous sommes prêts.

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C’est original d’être sur la véloroute avant même d’avoir quitté le camping.

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Nous croisons tout de suite des voyageurs à vélo. Comme nous sommes lundi, il y a beaucoup moins de promeneurs. Par contre, le nombre de voyageurs itinérants ne fléchit pas.

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Si vous cherchez un joli tracteur…

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Nous sommes dépassés par un couple de hollandais, qui roulent à la vitesse à laquelle j’irais seul. Mais Ai ne roule pas aussi vite.

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La véloroute est entretenue. Ici, on fauche les accotements. Tout à l’heure, c’était un tracteur avec une épareuse qui faisait le même travail au niveau du camping d’Orchamps.

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J’ai fixé sur mon vélo la batterie externe solaire pour smartphone que j’ai achetée à Noz il y a quelques temps.

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Elle m’avait fort bien dépanné lors de mon dernier petit voyage en Suisse, mais j’ai toutefois l’impression qu’elle ne se recharge pas vite à la lumière du soleil. Le rechargement par USB est bien plus efficace. Mais bon, je la mets quand même et on verra bien.

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Nous sommes à nouveau dépassés par le couple hollandais. Ils ont dû s’arrêter quelque part…

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Nous arrivons à Dole. Je suis déjà venu ici, dans le bâtiment visible sur la photo (qui fait office de salle polyvalente) et au camping indiqué sur le panneau (lors de mon voyage à vélo de 2013). Nous passons ici sans nous arrêter, mais décidons en revanche de nous arrêter un peu plus loin, dans un supermarché.

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Dole est le seul endroit,  en France, où j’ai vu un panneau « cyclistes pied à terre » intelligent. En effet, plutôt que d’imposer quelque chose que (presque) aucun cycliste ne respectera, on l’a simplement recommandé, et en expliquant pourquoi (sol glissant par temps de pluie).

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Libre ensuite au cycliste de rester sur son vélo ou d’en descendre, en connaissance de cause, en fonction de sa propre habileté.

Les signalisations pour cyclistes devraient toujours être faites ainsi.

Il me semble que, lors de mon dernier passage en 2013, la signalisation était moins détaillée que cela. Je crois qu’il n’y avait que le panneau bleu carré.

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Quant au tronçon ci-dessous, au bord de l’eau mais le long d’une route circulée, il était en cours de réalisation lorsque je suis passé en août 2013. Il est désormais ouvert depuis quelques années.

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Nous quittons quelques instants la véloroute en direction d’une zone où je me souviens qu’il y a un très grand supermarché et un Lidl. En 2013 j’étais allé faire les courses dans le premier, mais cette fois nous opterons pour le second.

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En face du Lidl, il y a ceci.

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Ai fait les courses et je surveille les vélos.

Nous repartons.

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Encore un tracteur qui fauche les accotements de la véloroute.

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Un vélo-couché. Hier, nous avons vu un vélo-couché à trois roues carréné, mais qui est passé bien trop vite pour pouvoir être photographié.

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Nous sommes à nouveau doublés par le couple de hollandais ! C’est la troisième fois. À chaque fois ils nous disent bonjour et ça nous fait rire.

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Nous arrivons là où la véloroute fait un détour à cause de l’usine Solvay. Des travaux ont été effectués depuis mon dernier passage en 2013. Il y a une bande cyclable dans le sens montant, sur la chaussée qui nous éloigne du canal.

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Par contre, certains panneaux semblent encore être provisoires. Je ne sais pas pourquoi.

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Le long de la départementale qui permet de rejoindre à nouveau le canal après l’usine, se trouve désormais une voie verte toute neuve.

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Ici, une voie de circulation a même été neutralisée pour sécuriser le passage des cyclistes sur un pont.

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Lors de nos premiers voyages à vélo, je voyais ce genre d’aménagement en Alsace ou en Allemagne mais j’avais du mal à imaginer qu’on en trouverait dans notre propre région quelques années plus tard. Il y en a pourtant plusieurs, désormais, dans le Doubs et le Jura. Cela montre que la véloroute est désormais bien prise au sérieux par les aménageurs.

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Après le pont, la voie verte neuve longe un parking en serpentant quelque peu, avant de se connecter directement au chemin de halage.

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C’est du beau travail.

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Bientôt, nous arrivons au département de la Côte d’Or.

Dans le récit de mon voyage de 2013, j’écrivais ici « Nous changeons de région et de département. Nous voici en Côte d’Or et donc en Bourgogne. ».

Aujourd’hui, nous changeons toujours de département mais pas de région.

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Vous aurez peut-être constaté que certaines de mes photos sont plus moches que d’habitude. Elles comportent des traces floues et des reflets.

J’ai toujours le même appareil photo depuis 2010 (un compact bas de gamme), qui a le mérite d’être très pratique à manipuler d’une seule main et ainsi de permettre de faire des photos tout à fait correctes en roulant.

Toutefois, ça n’a jamais été un appareil de grande qualité. Et de plus, l’objectif comporte une sale trace, à l’intérieur, depuis l’orage rencontré en juin à la frontière Suisse. Selon le temps qu’il fait et l’angle par rapport au soleil, cette trace peut apparaître très fortement sur les photos, ou légèrement, ou pas du tout…

Toutes les photos du voyage devront malheureusement se faire dans ces conditions, sauf celles prises avec mon téléphone. Mais ces dernières sont minoritaires, car le téléphone ne permet pas de prendre des photos en roulant et je dois économiser sa batterie pour d’autres tâches plus utiles (guidage, recherche d’hébergements…). Par ailleurs, je ne souhaite pas le sortir sans arrêt de son support de guidon qui est bien pratique.

Nous arrivons au point de rencontre entre l’Eurovéloroute 6 que nous suivons, et la Voie Bleue qui relie Mâcon à la Haute-Saône.

Vous savez sans doute que j’ai déjà emprunté quelques tronçons de cette dernière, et qu’entre ici et Chalon-sur-Saône ces deux véloroutes n’en font qu’une.

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En 2013, je reprochais au jalonnement de n’indiquer que « Voie Bleue », ce qui pouvait prêter à confusion pour les cyclistes arrivant d’ailleurs et souhaitant suivre l’EV6.

Ce gros manque a été comblé depuis par des panneaux neufs.

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Par contre, le revêtement est toujours le même. Mais c’est vrai qu’il est sans doute plus urgent de terminer d’autres tronçons de véloroutes et de voies vertes que de refaire ceux qui sont praticables en l’état.

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À une écluse se trouve un petit stand de glaces. Cela nous tente.

Problème : c’est de l’autre côté de l’écluse, et on ne peut la franchir que par les passages piétons sur les portes de celle-ci, officiellement interdits au public par la signalisation.

Nous passons et cela ne semble émouvoir personne. Pas même l’employé de VNF. C’est quand même très français de multiplier les signalisations non faites pour être respectées.

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Nous regardons passer les cyclistes de l’autre côté de l’écluse.

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Nous voyons passer notre couple de hollandais habituel, pour la quatrième ou cinquième fois depuis ce matin. Ils regardent nos vélos couchés par terre, regardent autour d’eux, puis nous voient de l’autre côté de l’écluse et rient en nous faisant un signe amical.

Nous ne les reverrons plus.

Nous repartons.

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La glace était censée nous faire patienter avant le repas, mais finalement elle nous a mis en appétit. Ayant trouvé un emplacement avec un banc, nous décidons au départ de manger notre melon, et finalement faisons un repas complet.

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Nous poursuivons notre route.

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Heureusement, il n’y a pas de risque de crue en ce moment…

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Après Saint-Jean-de-Losne, lors de mon dernier passage, le jalonnement s’interrompait subitement sur un panneau jaune : « fin provisoire d’itinéraire ». J’avais donc dû poursuivre l’itinéraire en choisissant moi-même mon itinéraire : tantôt sur des routes, tantôt sur des chemins de halage non aménagés.

Cela avait fortement surpris Judith, l’Allemande que j’avais rencontrée en sortant de Besançon et avec qui j’avais roulé jusqu’à Chalon.

Cette fois, il n’y a plus d’interruption du jalonnement. Il est continu et comporte bien les logos de la Voie Bleue et de l’Eurovéloroute 6.

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Malgré cela, un cycliste allemand d’un certain âge avec des sacoches demande sa route à des riverains, qui lui répondent en allemand. Il s’engage en même temps que moi, dans la direction indiquée par les panneaux. J’échange quelques mots avec lui. Il vient du nord de l’Allemagne, à la frontière avec le Danemark. Il s’arrête pour regarder une maison, et j’accélère pour rattraper Ai. Il faut dire qu’il n’allait pas vite du tout et qu’elle a eu le temps de prendre un peu d’avance.

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Si le jalonnement est désormais continu, il n’y a pas eu de création de nouveau tronçon de site propre sur des chemins de halage depuis mon dernier passage. Par contre, ce petit tronçon de route a été fermé à toute circulation motorisée.

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Ça, c’est dommage :

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Si le petit tronçon précédent était fermé à la circulation, il n’en est pas de même de la suite : l’itinéraire se poursuit sur des départementales. L’itinéraire, parfaitement jalonné, semble correspondre à celui que j’avais élaboré moi-même et suivi avec Judith il y a 4 ans. Je crois que je m’étais basé sur différentes sources pour choisir où passer, dont OSM, Google Maps, et le guide Chamina de l’EV6.

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Avec le jalonnement, on avance quand même beaucoup plus vite qu’il y a 4 ans…

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L’itinéraire rejoint à nouveau le chemin de halage. Nous y étions passés aussi il y a quatre ans.

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Il y a des cyclistes sur l’autre rive également, et pour cause : l’itinéraire est étrange à cet endroit : on suit le canal sur la rive gauche, puis on traverse un pont et on rebrousse chemin sur l’autre rive !

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Nous approchons du pont en question.

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En arrivant au pont, le couple de cyclistes visible précédemment sur l’autre rive arrive face à nous. Mais il y a des graviers par terre et l’homme chute lourdement.

Nous lui demandons si tout va bien. Un autre voyageur arrivé derrière nous s’est arrêté aussi. Sa femme et lui nous indique que ça va et que nous pouvons repartir.

Nous passons le pont. Le voyageur qui s’était arrêté, avec ses sacoches jaunes, nous distance.

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Nous voici donc sur l’autre rive, où nous rattrapons et dépassons le cycliste à sacoches jaunes qui venait de nous distancer.

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Heureusement, l’itinéraire ne reste pas trop longtemps sur l’autre rive. Il bifurque à gauche.

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Ceci retient mon attention.

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Pendant que je regarde cet endroit étonnant, Ai me distance.

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Je poursuis mon chemin, mais il n’y a plus de Ai à l’horizon !

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L’itinéraire est à nouveau jalonné sur des petites routes tranquilles. On ne reverra (presque) pas le chemin de halage jusqu’à Chalon-sur-Saône.

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Je reconnais les plaques Michelin déjà vues il y a quatre ans.

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Je vois qu’un gîte mentionne carrément « Eurovélo 6, Accueil Vélo, Voie Bleue » sur son enseigne. Les choses ont bien changé depuis quatre ans. À l’époque, la véloroute à cet endroit semblait être un truc d’initiés, partiellement non jalonné, et peu connu des riverains…

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Je reconnais aussi cette aire de loisirs, où j’avais fait une pause avec Judith. À l’époque, elle était envahie par la grande herbe.

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En face, il y a toujours cette belle borne Michelin.

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Par contre, Ai n’est toujours pas visible. Je continue ma route sans traîner. Étant donnée la qualité du jalonnement, je pense qu’elle a poursuivi sa route.

Après la borne Michelin, l’itinéraire est jalonné sur une route, alors qu’avec Judith nous avions repris des chemins de halage revêtus de sable.

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Je me fais dépasser par une Subaru…

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… puis par un cycliste en jaune, que je crois au départ être celui de tout à l’heure. Mais en fait, pas du tout : il n’a pas du tout les mêmes vêtements et le même équipement.

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Je finis par rattraper Ai, qui roulait tranquillement, en suivant le jalonnement, sans s’inquiéter.

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L’itinéraire revient sur les chemins de halage.

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Nous quittons à nouveau le halage pour des petits chemins dans les champs.

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Nous voici à nouveau sur une départementale. Au moins, c’est varié. C’est beaucoup moins monotone que si nous suivions le halage toute la journée. Ce n’est pas plus mal, dans ce secteur de plaine où les paysages n’ont pas un grand intérêt, et où les villages sont, à l’inverse, plutôt jolis.

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Dans un village, nous trouvons des toilettes. Encore des toilettes dites « turques ». Au camping, un cabinet sur deux était également équipé ainsi. Moi qui pensais que ça avait presque disparu.

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Un peu plus loin, je reconnais l’île sur laquelle je m’étais arrêté pour manger avec Judith. Nous passons sans nous arrêter.

C’est original, cette barrière au milieu du chemin… Mais c’est bien l’itinéraire de la véloroute.

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Nous arrivons à Verdun-sur-le-Doubs, où nous nous arrêtons boire un coup à la terrasse d’un café car Ai commence à se sentir un peu fatiguée. Je suis étonné qu’elle roule si lentement et qu’elle fatigue si vite depuis notre départ. Je l’ai connue plus véloce et plus endurante en voyage. Il faut pourtant que nous allions jusqu’à Chalon car nous y sommes attendus pour la nuit.

Nous repartons. Apparemment, un pont est coupé quelque part (je ne sais pas où) et cela occasionne une déviation pour les automobilistes comme pour les cyclistes. Nous suivons un jalonnement provisoire qui a l’air assez correct.

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Malheureusement, à un croisement, il y a bien un jalonnement dans la direction de laquelle nous arrivons, mais rien pour notre sens à nous.

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Après quelques hésitations, je décide de prendre la direction de Chalon-sur-Saône pour les voitures. Cela m’embête car j’aimerais bien continuer sur la véloroute, mais il faut vraiment que nous avancions.

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Mais juste après cette voie ferrée, j’aperçois des panneaux le long d’un chemin en contrebas de la route :

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Nous avons retrouvé la véloroute sans la chercher !

Cette fois, elle alterne entre chemins de halage et chemins dans les champs. Je reconnais les endroits où je suis passé il y a quatre ans avec Judith.

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Ce que je ne m’attendais pas du tout à retrouver, en revanche, c’est ceci :

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C’était déjà barré en 2013, en raison d’un affaissement. Cela n’a pas été réparé depuis !

On voit une énorme différence entre l’entretien de la véloroute en Franche-Comté et en Côte d’Or.

Par contre, la déviation, qui était en cailloux grossiers, a été revêtue d’une couche d’enduit, le strict minimum pour la rendre praticable à vélo.

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Nous la prenons. Avec Judith nous étions passés dans la partie barrée, mais c’était trop dangereux (non pas au niveau de l’affaissement, mais au niveau des barrières qui étaient difficiles à contourner sans tomber dans l’eau). Je ne souhaite pas reprendre ce risque.

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Nous revoici sur le chemin de halage un peu plus loin. Je constate qu’en quatre ans la végétation a repris ses droits. Je ne serais pas étonné que l’itinéraire de déviation devienne ici l’itinéraire définitif de la véloroute.

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L’itinéraire quitte à nouveau le halage pour les champs. Je me souvenais bien de ce passage. Nous étions passés plus tôt, et sous un soleil de plomb.

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Par contre, je n’avais aucun souvenir de ce petit pont.

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Ai aperçoit des immeubles au loin. C’est Chalon-sur-Saône. Elle est contente car elle commence à en avoir vraiment marre.

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Nous approchons de cette entrée de parc. Il y a quatre ans, le panneau m’avait induit en erreur en m’envoyant dans le parc, et ensuite nous n’avions plus trouvé un seul panneau jusqu’à Chalon. Nous avions rejoint la route principale, non aménagée, menant directement en ville.

Je ne sais pas si le panneau a été corrigé ou si j’avais mal vu, mais il nous envoie cette fois sur des petites routes tranquilles.

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Le jalonnement, toujours continu, finit par nous ramener sur la route principale, à peu près là où je l’avais rejointe avec Judith. Mais il y a une (bonne) surprise.

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Un aménagement très récent se trouve ici : piste cyclable à double-sens à hauteur du trottoir, et jalonnement précis indiquant différentes destinations et leurs distances. Nous sommes à 6 km du but.

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Je suis étonné de voir l’aménagement s’éloigner de la route, à l’approche du seul pont menant à Chalon, mais le jalonnement est clair.

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Nous voici sur un chemin de halage.

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Mais en fait, c’est uniquement pour passer sous le pont et remonter dessus de l’autre côté sans croiser les voitures, car l’aménagement cyclable change ici de côté par rapport à la chaussée.

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Nous voici à Chalon.

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Un jalonnement de grande qualité est désormais en place dans la ville.

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Par contre, les aménagements cyclables se résument, la plupart du temps, à partager les trottoirs avec les piétons. En principe, ce n’est pas terrible. Mais cela a un avantage, toutefois : cela permet de disposer d’aménagements très nombreux, partout où nous en avons besoin.

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Nous faisons quelques courses juste avant la fermeture d’un magasin.

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Nous trouvons notre chemin facilement à travers la ville.

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La signalisation est souvent absurde, sur ces aménagements partagés avec les piétons.

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Ou alors elle rappelle de simples règles de bon sens, comme le fait de faire attention aux piétons.

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Quoi qu’il en soit, nous arrivons finalement à destination. Il est un peu plus de 20 heures. Ce n’est pas si tard que cela. Vu la vitesse à laquelle roulait Ai et la longueur de l’étape, cela aurait pu être pire. Il se met à pleuvoir cinq minutes après notre arrivée, ce qui n’est pas très gênant car nous sommes à l’abri.

Nous serons hébergés ce soir chez Judith. Judith ? Non, pas l’Allemande avec laquelle j’avais roulé il y a quatre ans. Il s’agit cette fois d’une Hollandaise, que je connais depuis quelques années car elle est impliquée dans le monde du vélo à Chalon et au niveau national. Je l’ai rencontrée à un congrés de la FUB, me semble-t-il.

Hier soir, je l’ai contactée par téléphone, car j’ai trouvé son numéro sur Warmshowers. Elle m’a indiqué qu’elle ne serait pas là, mais que son mari pourrait nous accueillir.

C’est donc lui qui nous accueille. Nous pourrons ainsi profiter d’une salle de bains et d’une chambre très confortables, et même consulter une brochure très intéressante sur la Voie Verte de Givry à Cluny, une des premières voies vertes de France. Cette voie verte m’intéresse particulièrement ce soir, car nous aurons bientôt l’occasion de faire connaissance avec elle.

Bilan :

110 km parcourus, sans incident technique.

Pour moi, sur du plat, c’est une étape que je considère comme relativement courte. Mais pour Ai, ce fut très long. Elle me dit que ce vélo ne roule pas très bien, ce qui la fatigue. Il faudra que je regarde la pression des pneus (regonflés avec une petite pompe à main suite aux crevaisons d’hier) ainsi que le réglage du dérailleur arrière.

Par ailleurs, elle n’aime pas trop la position sur ce vélo. Elle le trouve un peu grand. Mais nous ne pourrons rien faire contre cela, à part choisir un autre vélo la prochaine fois.

 

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