Étape 9 : Dangu – Dieppe

Après une courte nuit au camping de Dangu, mon réveil sonne à 6h30. Je l’entends à peine et redors une heure de plus. Petit échec.

Je me lève. Je découvre à quoi ressemble l’endroit où j’ai dormi.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Il est 8h lorsque je suis prêt. Les autres jeunes voyageurs sont encore dans leurs tentes. J’étais plutôt pour l’idée qu’on roule ensemble mais ils m’ont dit hier soir qu’ils comptaient dormir longtemps ce matin. Tant pis.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Hier, j’ai raconté à mon voisin qu’ici, selon ce qu’on m’avait indiqué, on ne voyait jamais personne pour payer.

Il m’a répondu qu’à son arrivée, le gardien était venu directement vers lui et qu’il avait même une paire de jumelles dans son bureau.

Suis-je vraiment au même camping ? Je n’en sais rien.

En tout cas, ce matin, le gardien est là. Je vais le voir et règle ma nuit comme il se doit.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Me revoici sur le petit bout de route qui mène à la voie verte.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Impossible de la louper, avec un tel marquage au sol !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’arrive bientôt au bout. On peut voir l’ancienne voie ferrée continuer tout droit. Pour les vélos, c’est à gauche.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ça débouche sur un chantier. Ça passe sans souci.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

La suite de la véloroute est là. J’ai failli la rater !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ici, l’itinéraire semble provisoire ? En tout cas les panneaux sont jaunes.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

La matinée sera composée de rues de villages et de routes tranquilles en dur.

Pas grand chose d’autre à dire, à part que ce n’est pas plat. Rien de très violent, mais on est toujours en train de monter ou de redescendre. Ce n’est pas comme ça que je vais avancer vite.

Mais c’est joli.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je verrai aujourd’hui énormément de bâtiments en briques (même une église !), et quelques maisons qui rappellent un peu l’Alsace. C’est la Normandie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Des déchets au bord de la route…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

En plus du jalonnement, il y a ces autocollants. Les verts ont été collés par Verde Natura, des Italiens qui organisent des voyages à vélo guidés.

Sur son blog, Isabelle raconte comment elle est tombée sur eux… Leur guide ne parlait pas Français et semblait avoir besoin… d’un guide !

Les autres, je ne sais pas ce que c’est.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Tout comme en Bourgogne, il y a de très belles fermes mais les toits mériteraient un meilleur entretien…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ici, je ne risque pas de me perdre…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Tout à coup, un groupe de voyageurs. Verde Natura ? Je ne sais pas. Ils ne parlent pas beaucoup. Je n’entends pas quelle est leur langue.

Je me demande pourquoi ils n’arrivent pas de la même direction que moi. Je respecte pourtant l’itinéraire officiel à la lettre.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ils sont presque tous, filles et garçons, habillés avec des rayures, et munis des mêmes sacoches Ortlieb jaunes. Sauf un garçon qui a un look très rastafari. Étonnant.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ici, l’itinéraire passe devant ce très bel édifice. Ils s’arrêtent à peine et prennent une autre rue. Je ne les verrai plus. Je marque une petite pause. C’est vraiment joli.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Orsimont se bat contre une fermeture de classe.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’ai toujours pensé que les vaches Normandes avaient cette couleur. Je ne suis donc pas surpris de la trouver ici. Pourtant, en vérifiant sur internet, ce n’est pas ça la Normande.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un hélicoptère vole au dessus de moi.

Au début je n’y fais pas attention.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Les paysages sont jolis et agréables à traverser par ce temps.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

L’hélicoptère semble tourner en rond, et repasse sans cesse au dessus de moi. Vu du sol, ça donne l’impression qu’il me suit, et ça dure comme ça une demi-heure. Son vacarme devient insupportable.

La prochaine fois, je pars avec un canon de DCA dans mes sacoches.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je n’ai toujours pas croisé beaucoup de voyageurs, mais je ne suis pas le seul cycliste et c’est déjà ça.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Gournay-en-Bray. J’entre en ville et c’est ce qui me débarrasse enfin de l’hélicoptère.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Il y a un marché. Je retire de l’argent et fais quelques courses.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Tiens, ici, notre présence est bien signalée.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je marque une pause pour manger dans un village, sur les marches d’une très jolie église. Il y a un cimetière autour de celle-ci et donc de l’eau.

Les batteries de mon appareil photo sont déchargées. Il doit me rester deux piles quelque part dans mes affaires mais je ne prends pas le temps de chercher. Je veux avancer.

Par conséquent, la fin de cette étape se fera presque sans photos.

Presque, car je peux en faire avec mon téléphone. Mais peu, car il ne me permet pas d’en prendre en roulant et je souhaite aussi économiser sa batterie.

Je mange et continue ma route. Elle est assez similaire à ce qu’on a vu en photos ce matin, jusqu’à ce que j’arrive à Forges-les-Eaux.

Là, je prends une très belle descente… puis je regarde la carte et le GPS et découvre que j’ai raté un panneau et dois donc remonter.

Je retrouve le jalonnement qui m’amène sur une ancienne voie ferrée transformée en belle voie verte. C’est la seconde de l’itinéraire et elle me mènera jusqu’à Dieppe. Il est 15h30.

2013-08-09 15.25.07

Une voie verte, ça veut dire comme hier que je n’aurai plus besoin d’utiliser ni GPS ni carte. Je peux donc avancer efficacement.

Elle est globalement descendante, ce qui est logique puisqu’on roule en direction de la mer. Parfois, lorsque la pente est un peu forte, je fais des pointes… mais pas si souvent que ça.

En effet, qui dit direction de la mer dit vent de face presque continu.

J’apprécie cette petite halte avec un point d’eau, dont Isabelle parle sur son blog.

(La photo est d’elle et vous l’aurez avec une bonne résolution dans son article.)

Je remarque aussi, comme elle, la publicité à outrance du « Relais de l’Avenue Verte ». Pour une fois qu’un commerce est indiqué le long d’une véloroute en France, il n’est pas, selon elle, à la hauteur… Je n’ai pas testé.

La voie verte est assez longue : il est près de 19h quand j’entre dans Dieppe. J’entends les mouettes. Je n’ai pas l’habitude d’en entendre en vrai.

2013-08-09 19.05.25

Je précise qu’entre Arques-la-Bataille, où elle s’arrête, et l’arrivée à ce panneau, il y a plusieurs kilomètres à parcourir.

La majorité se fait sur une route circulante et aménagée de la pire façon qui soit pour les cyclistes (îlots centraux…).

Ce tronçon m’a paru interminable… Surtout minable. C’est le seul depuis Paris que je n’ai pas aimé.

Dans Dieppe, je ne vois plus les panneaux de l’avenue verte. Je suis les panneaux « Car-ferries ». Je traverse le port comme n’importe quel véhicule, sans savoir s’il existe quelque chose de plus cyclable.

Je suis pressé. J’ai le sentiment d’apercevoir des choses à visiter dans cette ville, mais ça sera pour plus tard.

J’arrive au port de ferry. Je retrouve un panneau de l’avenue-verte en y entrant… Très utile ici, après toute une traversée de ville sans en voir…

J’ai atteint la mer. Deuxième objectif symbolique après Paris.

2013-08-09 19.21.09

2013-08-09 19.21.28

Maintenant, il va falloir la traverser.

Au port de ferry, il y a un bâtiment avec un accueil, un bar, un grand hall d’attente et des sanitaires.

L’homme à l’accueil m’indique que je peux traverser demain matin à 6h. Il y a encore de la place. Ça semble bien.

J’appelle Ai pour faire le point.

Cette nuit sera sa dernière à Cambridge. Ne sachant pas quand j’arriverai, elle a déjà réservé une nuit d’hôtel supplémentaire à Londres ! C’est là qu’elle a trouvé de la place, et depuis Cambridge ça la rapproche de moi.

Je pourrais suivre l’Avenue Verte jusqu’au bout pour la rejoindre, mais notre objectif est différent.

Déjà, nous n’avons pas envie d’attendre plusieurs jours pour nous voir. Et ensuite, nous souhaitons aller ensemble à Portsmouth où elle a vécu un an avant de me rencontrer. Elle souhaite revoir cette ville et j’ai envie de découvrir où elle vivait.

Demain, le ferry m’amènera à Newhaven. Je pédalerai jusqu’à Brighton car c’est juste à côté, dans la direction de Portsmouth, et elle m’y a trouvé un camping sur internet.

De son côté, elle prendra un car jusqu’à Londres où elle passera la nuit, et le lendemain un autre car l’amènera à Brighton.

Il me faudra donc attendre une journée de plus pour la revoir, mais au moins notre programme est défini.

Je vais acheter mon billet. 35 € pour le vélo et moi. Le ferry démarre à 6h mais il faut être prêt à 5h. L’embarquement des cyclistes se fait avec les voitures.

Il me reste à déterminer où je vais passer la nuit. Le dernier camping que j’ai vu était à la sortie de la voie verte et je n’ai aucune envie d’y retourner ni de devoir refaire le trajet entre 4 et 5h du matin…

Aller à l’hôtel ? Payer pour une nuit même pas complète, bof.

Une dame arrive vers moi et me demande les 20 centimes qui lui manquent pour un café qu’elle n’achètera jamais.

Elle engage la conversation. Elle aussi va prendre le ferry de 6h. Toute seule et sans véhicule.

Elle me dit qu’elle va passer la nuit ici, dans le hall d’accueil. Ça reste ouvert toute la nuit.

Je décide de faire pareil. J’ai mon vieil Eee PC dans mes sacoches, donc je pourrai commencer à rédiger mon blog de voyage. Ça me tiendra éveillé.

Je prends une bière. Derrière le bar, je reconnais une affiche réalisée par des étudiants de Beaux-Arts de Besançon. J’ai la même. Je me souviens alors que c’était un projet en collaboration avec la ville de Dieppe.

Je m’installe sur une table de la terrasse, à l’abri du vent, et je mange.

J’appelle un coup mes parents pour leur donner des nouvelles et en prendre.

La dame revient régulièrement vers moi. Je me rends vite compte qu’elle est bizarre et pénible.

Elle se plaint qu’elle n’a rien à manger. Voulant faire du vide dans mes sacoches au cas où les douaniers fouilleraient, je lui donne le reste d’un camembert acheté au Franprix de Cergy et qui a traversé avec moi sa région d’origine.

Elle prend ça pour une invitation à s’assoir à ma table. Ça n’en était pas une.

Je lui propose des abricots. Elle refuse en bloc !

« Si tu manges un abricot, tu manges un abri… Tu vas te retrouver à la rue. Je l’ai dit une fois à une jeune. Il n’a pas voulu m’écouter. Le patron de l’hôtel l’a foutu dehors à cause de son chien… ! »

Je suis perplexe. C’est pire que je croyais.

« Vous avez une tente ? Deux places ? »

Oui, elle est bien en train de tenter de passer la nuit avec moi dans ma tente. Ça va être le moment de devenir méchant pour m’en défaire.

Finalement, pas besoin. Un voyageur à vélo arrive. Il me rejoint et ça va tout de suite mieux.

Il s’appelle Étienne et vient de Paris. Comme moi, il a suivi l’Avenue Verte, traversera à 6h, et suivra ensuite la côte vers l’ouest. Son but est de faire une partie de la côte avant de retraverser plus à l’ouest puis d’aller au festival la Route du Rock. Bon programme.

Il m’apprend qu’on peu planter les tentes dans la pelouse devant le bâtiment. Un vigile lui a dit que ça se faisait régulièrement.

Dans ce cas, allons-y. On pourra dormir et on sera sur place pour embarquer. Parfait. Et j’aime mieux ça qu’une nuit dans le hall avec la folle.

Cette dernière tente d’ailleurs sans succès de négocier une place avec Étienne.

Il l’a déjà vue : elle était là quand il a acheté son billet, avant de repartir faire un tour en ville, et elle a aussi commencé par lui prendre 20 centimes…

Pendant que nous nous installons, elle revient nous voir plusieurs fois. On finit par en rire et je lui raconte n’importe quoi. Étienne s’appelle désormais Arthur.

Étienne me prête des sardines pour la tente. Je me suis rendu compte à Dole que je n’avais pas les miennes. Je m’en suis très bien passé depuis mais ici il y a du vent.

Les vélos sont attachés. Les tentes installées. On se couche. La dingue nous fout la paix.

Toute la nuit, nous avons d’un côté les camions qui arrivent pour embarquer, et de l’autre les voitures et camping-cars.

2013-08-09 22.26.04

2013-08-09 22.26.09

Bilan :

  • En chiffres :

134 km parcourus aujourd’hui.

J’ai atteint la mer et le chiffre de 1000 km depuis mon départ. Soient 111 en moyenne par jour.

Six régions : Franche-Comté, Bourgogne, Auvergne, Centre, Île-de-France et Haute-Normandie.

Dix-neuf départements : Doubs, Jura, Côte d’Or, Saône-et-Loire, Allier, Nièvre, Cher, Loiret, Seine-et-Marne, Essonne, Val-de-Marne, Paris, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Yvelines, Val-d’Oise, Eure, Oise, Seine-Maritime.

Une seule crevaison pour ces 1000 km en France.

  • Et en lettres : qu’est-ce que je retiens de cette traversée de la France  ?

D’abord, au sujet de l’Eurovéloroute 6 :

La meilleure partie que je connaisse en France est… chez moi ! J’avais lu ça dans un guide, et c’est vrai !

C’est de Montbéliard à Dole qu’on a à la fois de très beaux paysages, un aménagement très abouti, et un excellent jalonnement. Partout ailleurs, il y a une ou deux de ces trois caractéristiques, mais jamais les trois.

Isabelle m’a aussi fait remarquer que le meilleur jalonnement qu’elle connaissait sur une véloroute en France était celui du Doubs. Je le trouvais juste normal, mais après avoir parcouru bon nombre de kilomètres je réalise que j’ai rarement vu aussi bien.

Il n’y a qu’en Suisse que j’ai trouvé l’itinéraire encore plus beau et mieux jalonné. Mais plus difficile en raison du relief.

Ceci étant, ça ne veut pas dire que le reste m’a déplu. Au contraire. Je garde un excellent souvenir de toutes ces étapes jusqu’à Sully.

Et il faut garder à l’esprit que je ne connais encore pas l’itinéraire vers l’ouest jusqu’à Nantes, qui est assez réputé.

Puis au sujet de la Région Parisienne.

Là encore, je suis ravi d’avoir vérifié sur place qu’il était possible de traverser Paris et sa banlieue du sud au nord à vélo sans réelle difficulté. C’était vraiment une expérience intéressante.

Ensuite, sur l’Avenue-Verte de Paris à Dieppe.

Globalement, je trouve l’itinéraire excellent et parfaitement équilibré. D’une part entre ville et campagne. D’autre part entre routes et chemins, et avec juste ce qu’il faut de voies vertes : moins, ça serait insuffisant, mais plus, ça serait monotone. En plus, elles sont d’excellente qualité.

Il y a juste l’arrivée dans Dieppe qui est totalement nulle.

Les changements de revêtement et de largeur entre routes, chemins, voies vertes… font qu’on ne s’ennuie jamais et rappellent en cela les véloroutes Suisses. J’adore.

Il y a toutefois certains chemins qui mériteraient d’être refaits. La partie en herbe ou celles en cailloux défoncés sont amusantes, mais ne peuvent pas sérieusement rester comme cela sur un itinéraire qui se veut prestigieux entre deux capitales.

Mais surtout… il faut terminer le jalonnement ! Sur certains tronçons, c’est très bon. Aussi bien que dans le Doubs ou en Suisse. Alors pourquoi ailleurs c’est si nul ?

Apparemment, des villes comme Maisons-Laffitte auraient refusé le jalonnement. Mais pourquoi ? La cité du cheval vivrait-elle au moyen-âge ? Un petit panneau vert enlaidit moins le patrimoine qu’une place de stationnement…

Bref. Une très belle véloroute potentielle, mais des progrès à faire pour qu’elle en mérite le nom. Je suis d’accord avec tout ce qu’a écrit Isabelle.

Et enfin, il y a tout le reste :

Parce que bon, c’est les vacances. Pas juste un voyage d’étude des VVV Françaises. Même si chez moi les deux vont souvent ensemble.

Alors je suis ravi du début de ce voyage : les kilomètres parcourus, ce que j’ai vu, les objectifs que j’ai atteints.

Ravi des gens que j’ai rencontrés : Judith, l’Irlandais à Nevers, les personnes chez qui j’ai dormi, les voyageurs à Dangu et maintenant Arthur Étienne. Même la folle de ce soir restera une anecdote amusante à raconter… Il y a aussi les gens que j’ai revus comme M. Brun ou Thomas.

Des difficultés ? Quand on fait autant de kilomètres par jour, on a mal aux fesses. Et sinon, j’aurais aimé, avant de partir, avoir plus de temps pour ne pas partir avec un vélo dont la chaîne fait des siennes. Mais ça roule. J’ai appris à passer les bonnes vitesses aux bons moments.

Et puis, l’essentiel : je vais bientôt rejoindre Ai que je n’ai pas vue depuis le 15 juillet et qui me manque !

Ce contenu a été publié dans 2013 - Dole, Chalon, Nevers, Paris, Dieppe, Brighton, Portsmouth, London, Cambridge, Den Haag, Amsterdam, Köln, Koblenz, Strasbourg. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>