Avis de recherche : vélos Koga Miyata et Arcade volés à Villeurbanne (Lyon)

Voici un article que j’aurais aimé ne pas avoir besoin d’écrire.

Au retour de notre dernier voyage à vélo (que je raconterai ici), nous nous sommes faits voler nos vélos à proximité des Puces du Canal, dans le Grand Lyon.

Voici une photo de chacun des vélos, et de son chargement (volé lui aussi).

Premier vélo :

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- Vélo Koga Miyata Forest, avec quelques signes distinctifs : cintre Papillon, deux autocollants sur le cadre : Lyon Cycle Chic (en petit, vers l’avant) et The Revolution Will Not Be Motorized (en gros, sur la barre horizontale du cadre), et deux portes-gourdes : un en plastique noir et un en métal bleu.
- Une sacoche Ortlieb bleue et noire visible sur la photo (ils ont bizarrement laissé l’autre).
- Des sacoches Lidl noires et grises visibles sur la photo.
- Une tente Quechua bleue visible sur la photo, en état neuf mais rangée dans une housse un peu vieille.
- Contenu des sacoches : matelas gonflable neuf, vêtements propres et sales, outillage, rallonge électrique, nourriture…

Second vélo :

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- Vélo Arcade Manhattan blanc.
- Deux sacoches Ortlieb vertes visibles sur la photo.
- Un vieux sac de couchage bleu dans une housse orange visible sur la photo.
- Une petite glacière noire.
- Contenu des sacoches : des vêtements propres et sales, des cartes (plans cyclables de villes, cartes d’itinéraires cyclables, carte AF3V des véloroutes et voies vertes…), des petits livres…

Lieu du vol :

Les vélos se trouvaient dans le véhicule d’un ami qui était stationné rue Eugène Pottier, en bas de la piste cyclable qui arrive du pont de l’A42, exactement en face de l’entrée du camp des gens du voyage (cliquez sur le lien pour une vue précise de l’endroit). Administrativement, c’est sur la commune de Villeurbanne. Mais par rapport aux cours d’eau, c’est du côté de Vaulx-en-Velin. C’est dans le Grand Lyon, en tout cas.

Date et heure du vol :

Dimanche 20 août, entre 9 heures et midi.

Que pouvez-vous faire pour nous aider ?

Nous ne sommes pas sur place et ne pouvons pas faire les choses suivantes, qui pourraient très probablement aider à retrouver des affaires :

- Le plus urgent : circuler dans les rues et allées piétonnes du secteur afin de retrouver des affaires éparpillées. Les voleurs ont souvent coutume de fouiller les affaires volées et d’abandonner ce qu’ils ne veulent pas garder ou revendre. Dans notre cas, il est fort probable que la quasi-totalité du contenu de nos sacoches soient sans intérêt pour eux et finisse éparpillée aux alentours. Vous pouvez fouiller les rues alentours, les locaux à poubelles, les terrains vagues, etc.

- Regarder dans le secteur et dans tout le Grand Lyon si vous croisez mon vélo Koga Miyata. Si vous le croisez et que vous vous en sentez capable, arrêtez la personne et récupérez le vélo. Vous pouvez être certain que c’est le mien. Cette marque est rare, et les signes distinctifs ne trompent pas (cintre, autocollants…). Ne prenez pas ce risque concernant le Arcade, car il peut y en avoir d’autres, et puis il s’agit d’un ancien vélo de location de notre association, sans grande valeur.

- Surveiller les annonces en ligne (je le fais, mais certaines annonces ne restent pas longtemps, alors plus on est nombreux à surveiller et mieux c’est).

Liste (presque) exhaustive des affaires disparues :

Je mets cette liste au cas où vous tomberiez sur des objets isolés abandonnés, mais aussi pour montrer à quel points ces voleurs se sont emparés, hormis les vélos, d’objets qui n’ont en majorité aucun intérêt pour eux (pas de valeur financière à la revente) mais étaient précieux pour nous (surtout certains documents).

- Vélos Koga et Arcade.
- Une sacoche Ortlieb bleue.
- Deux sacoches Ortlieb vertes avec des motifs.
- Des sacoches arrières Lidl (trois éléments assemblés ensemble avec des fermetures).
- Un support de panier Décathlon (fixé sur le vélo Arcade, mais facile à enlever).
- Un support de smartphone pour guidon (fixé sur le vélo Koga, mais facile à enlever).
- Une sonnette jaune (idem).
- Des phares qui se rechargent par USB (idem).
- Des colliers de serrage en plastique noir (Colson)(idem).
- Une clé à molette ancienne, marquée « Armée Française », qui venait des outils d’un de mes grands-oncles.
- Une pince multiprise.
- Quelques clés plates.
- Une petite pompe à vélo siglée Brompton.
- Un chargeur USB pour smartphone ou autre, et quelques câbles.
- Un chargeur de smartphone.
- Un couvre-selle bien abimé.
- Un couteau-pince-multioutils type « Leatherman » mais de qualité très basique.
- Une boîte de rustines.
- Des démonte-pneus (un bleu et trois jaunes).
- Deux housses pour les sacoches (une jaune fluo et une noire).
- Deux chambres à air neuves dans leur boîte en carton jaune.
- Deux tendeurs jaunes et un bleu.
- Une rallong électrique blanche de 5 mètres.
- Une tente Quechua en état neuf, dans la housse d’une autre tente, un peu usée.
- Les sardines de la tente, dans la poche d’une des sacoches.
- Un drap.
- Un vieux sac de couchage bleu dans une housse orange.
- Un matelas gonflable neuf dans une housse noire.
- Deux Ecocup.
- Deux fourchettes, deux couteaux, et deux petites cuillères.
- Une petite glacière noire.
- Un linge de vaisselle.
- Une grande serviette éponge rose et une petite verte, ainsi que deux gants de toilette.
- Un shampoing, un savon, un gel douche… presque vides, et un tube de dentifrice presque neuf.
- Un ou deux rouleaux de papier toilette.
- Une brosse à dents achetée 1 € à Noz et déjà utilisée.
- Une trousse de toilette avec des crèmes.
- Un flacon d’huile essentielle de lavande.
- Un « organiseur de camping » (un truc avec des poches, acheté récemment chez Lidl).
- Un melon.
- Une boîte de maïs.
- Une boîte de terrine.
- Des betteraves rouges cuites emballées sous vide.
- Des tickets de caisse et factures des campings et autres.
- Un poncho vert et un petit imperméable très léger jaune fluo.
- Deux gilets de sécurité.
- Un livre sur le Palais Idéal du Facteur Cheval.
- Un livret de présentation de la Demeure du Chaos.
- Deux livres de méthodologie sur les sciences humaines, verts : l’entretien, et l’enquête qualitative (de mémoire, mais je peux me tromper… on me les avait prêtés et je ne les avais pas encore lus).
- Des cartes (plans cyclables de villes, cartes des itinéraires cyclables de certains départements, carte IGN-AF3V des véloroutes et voies vertes de France, cartes touristiques…) et d’autres documents concernant des sites touristiques à visiter.
- Un stylo à billes et du papier sur lequel j’avais pris quelques notes.
- Des pansements dans une petite boîte en plastique.
- Les clés de nos antivols… alors qu’ils ont laissé les antivols. Malheureusement, nous n’avions plus de doubles.
- Une autre clé sur le même trousseau.
- Un t-shirt noir d’une association de vélo Suisse, marquée « One less car » dans le dos et avec un dessin blanc devant.
- Un t-shirt « la Diagonale du Doubs » usé et un t-shirts blanc à manches longues Décathlon.
- Deux cuissards de vélo (un vieux et un tout neuf), et un sous-vêtement de vélo.
- Une paire de gants de vélo « la Diagonale du Doubs ».
- Un pendentif chinois représentant Bouddha.
- Une petite robe.
- Un t-shirt à manche longues rayé rouge et blanc.
- Quelques autres vêtements et sous-vêtements.
- Des mouchoirs.

Remarque :

Il n’a pas dû être facile de voler deux vélos avec autant d’affaires, qui représentent un certain poids, dans une rue où passe beaucoup de monde (clients des puces, et piétons et cyclistes arrivant par le pont de l’A42). Il est donc permis de penser que les voleurs ne sont pas allés loin avec le matériel.

Le vol s’étant déroulé exactement en face de l’entrée du camp des gens du voyage, il serait donc facile d’en déduire que c’est eux.

Sans négliger cette piste (car il y a des « bons » et des « mauvais » dans toutes les catégories de la population, y compris la leur), je souhaite qu’on s’abstienne d’accuser sans preuves toute une catégorie de personnes qui n’a vraiment pas besoin de ça. Il ne s’agit pas d’être naïf : il est possible que les voleurs soient venus de là. Mais il s’agit d’éviter les accusations sans preuves. D’autres personnes mal intentionnées peuvent très bien profiter de leur présence pour commettre des larcins en sachant que les boucs émissaires sont déjà tout trouvés.

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4 réponses à Avis de recherche : vélos Koga Miyata et Arcade volés à Villeurbanne (Lyon)

  1. Dominique MARTIN dit :

    Bonjour Adrien,

    Tes vélos n’étaient pas gravés ?

    Tu n’en parle pas . . .

    Cordialement

    • Adrien dit :

      Bonjour,

      Le vélo Arcade était gravé. Je n’ai pas le numéro, mais c’est certain qu’il est enregistré au nom de Vélocampus Besançon.

      C’était un ancien vélo de location de cette association, qui se trouvait chez moi dans le but d’être remis en état puis donné à quelqu’un qui avait rendu des services à celle-ci. La remise en état était terminée, et il ne restait plus qu’à le donner en rentrant de vacances…

      Mon Koga n’était pas gravé, en revanche. J’avais déjà envisagé de graver mes vélos, mais comme j’en ai plusieurs je ne savais pas vraiment lesquels graver ou non. Le vélo de voyage n’étant utilisé presque qu’en voyage, et très rarement en ville, ça n’était pas lui la priorité.

  2. Dominique MARTIN dit :

    As-tu contacter la presse locale du Grand LYON ?

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