Nous sommes le 26 mai 2016. Quelques jours plus tôt, j’ai voulu utiliser ma ZX pour aller à un rendez-vous car il pleuvait. Or, elle n’a jamais voulu démarrer et j’ai tellement insisté que j’ai vidé la batterie.
Aujourd’hui, je décide de monter chez mes parents. Puisqu’il fait beau et que je n’ai pas rechargé la batterie de la ZX depuis la dernière fois, je décide tout naturellement de monter à vélo.
Cela fait quelques temps que ma voiture est capricieuse au démarrage, et comme elle arrive en fin de vie pour cause de corrosion je ne referai pas de travaux dessus. Donc pour l’instant, je fais avec et je supporte ses nouveaux caprices.
Enfin bref, aujourd’hui c’est vélo.
Je passe déjà par Carrefour Chalezeule pour acheter une boîte de rustines et une chambre à air d’avance. Je n’en avais plus chez moi.
Je repars muni de mon matériel neuf, et poursuis mon chemin par le sentier qui traverse le min-golf abandonné, longe le camping, et ramène sur l’ex-nationale.
Après l’ex-nationale, c’est le giratoire de l’écluse de Chalèze. Là, avant d’attraper la véloroute, j’ai le temps d’apercevoir une très belle 403 plateau (ou souvent appelée pick-up, mais tout comme le mot « break » ce n’est pas une dénomination d’époque). Je n’ai, hélas, pas le temps de la photographier.
Elle prend la direction de Thise, et une fois engagé sur la véloroute je l’aperçois encore, mais elle est beaucoup trop loin pour tenter une photo.
Je roule tranquillement sur la véloroute. J’avance à un rythme correct.
Avant Deluz, j’aperçois un train en provenance de chez Peugeot.
C’est rare de croiser autant de voitures à la fois ici…
Une remorque qui n’est pas si terne…
La belle friche industrielle de Deluz, en partie réhabilitée, et en partie en ruine…
Petite pause, toujours à Deluz.
Après Laissey, je prends la direction du plateau. Ça monte…
Me voici en haut…
Glamondans. Une maison qui serait peut-être la mienne aujourd’hui si j’étais resté avec mon ex-petite-amie il y a un peu plus de 10 ans. En effet, elle est inhabitée et appartient à sa famille.
Mais l’amour a ses raisons que la maison ignore, et j’avais mes raisons de mettre fin à cette histoire pour une autre qui dure toujours aujourd’hui.
En tout cas, c’est une très belle ferme, même si elle a subi quelques modifications malheureuses : ajout de fenêtres avec les linteaux en béton (alors qu’il faudrait des pierres de taille), et suppression de la levée de grange.
À Glamondans, une rue est classée depuis quelques temps zone de rencontre. Ensuite, on retrouve le chemin rural qui mène à Aïssey.
À Aïssey, je vois une 4L…
… ainsi que la maison ci-dessous qui me plaît beaucoup.
Il y a peu de maisons anciennes dans ce village, car il avait été presque intégralement détruit en une nuit lors de la seconde guerre mondiale. C’est ce qui explique son église moderne et atypique, et le nombre important de grosses fermes inspirées des anciennes fermes traditionnelles du coin (avec une levée de grange, etc.) mais de conception beaucoup plus moderne. Elles n’ont pas le charme de l’ancien, mais ont sans doute d’autres atouts.
Celle-ci, en revanche, avec ses poutres extérieures, a beaucoup de charme.
Encore quelques kilomètres et j’arrive chez mes parents.
Mon J7 m’attend. Sans moteur, il ne risque pas de se sauver…
J’ai parcouru 33 kilomètres au total.
Le lendemain, mon père est, comme tous les vendredis matin ou presque, parti bricoler dans une ancienne usine qu’une association souhaite transformer en musée.
Il mange là-bas, et rentrera en début d’après-midi.
Je décide d’aller le rejoindre, toujours à vélo.
Je prends la direction de Baume-les-Dames par les petites routes.
Quelques centaines de mètres à parcourir sur la D50, avant de rejoindre la véloroute, juste pour franchir le Cusancin.
Voici l’ancienne usine. Les locaux la connaissent bien.
C’est ouvert puisque mon père et ses collègues sont là. Habituellement, c’est bien fermé.
J’entre.
Je rejoins mon père et ses collègues et j’ai droit à une visite.
Une partie de l’usine a bénéficié d’une rénovation de sa toiture financée par la ville. L’autre partie, en revanche, est en ruines.
Quelques jolies bicyclettes m’attendent, mais elles appartiennent à quelqu’un qui les a stockées là. Elles ne sont pas pour moi. J’ai juste le droit de les regarder.
Dans une des pièces principales de l’usine, mon père et ses collègues ont commencé à remettre en place les machines qu’ils ont nettoyées et remises en état.
Après la visite, tout le monde s’en va. Je fais quelques photos de l’extérieur, et reprend la véloroute pour rejoindre Baume-les-Dames où je fais quelques courses.
Ensuite, je remonte.
Sur le chemin du retour, je m’arrête dans une clairière, au bord de la route, qui semble être une ancienne petite carrière et qui, il y a quelques années, était remplie d’épaves de voitures.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien à part quelques débris par terre.
Je continue mon chemin, dans les bois, et arrive au village.
J’ai 25 km à ajouter au compteur, soient 58 en tout depuis hier. Bref, c’est tranquille.
La suite de la journée sera consacrée à faire du rangement et du tri dans mes affaires et mes outils suite à trois évènements :
- mon déménagement l’hiver dernier qui m’a conduit à entasser pas mal de choses chez mes parents,
- le dernier vide-grenier, qui m’a conduit à en sortir pas mal, sans pouvoir tout ranger avant de retourner à Besançon,
- mes travaux sur mes véhicules (J7 et 403) qui m’ont conduit à amener ici tous mes outils, et à les éparpiller un peu à force de travailler sur plusieurs choses à la fois.
J’essaie aussi de travailler sur ma 403 : j’ai en effet deux boulons cassés dans ma culasse et il faut essayer de les sortir. J’ai apporté avec moi un extracteur et des mèches neuves achetées chez Burdin Bossert à Besançon, mais malgré ce matériel professionnel je n’arrive à rien. C’est plutôt décourageant.
Je ne sais pas comment je m’en sortirai. Ça risque de se terminer par un changement de culasse.
J’ai voulu écouter les connaisseurs qui m’ont dit de réparer ma pompe à eau car elle avait du jeu, et voilà le résultat : ma voiture est immobilisée, et les connaisseurs en question ne sont pas là pour m’aider. Jusqu’ici, elle roulait très bien.
Le samedi, un garçon originaire du village, ancien élève de mon père, vient nous montrer sa nouvelle acquisition, arrivée le matin même.
Une belle Ford Mustang.
Nous faisons bien évidemment un tour avec.
Mon frère, quant à lui, revient de Baume-les-Dames où il est allé faire quelques courses… en traction.
Pour ma part, je n’ai pas d’ancienne qui roule actuellement. Je me remets au rangement de mes outils. Il faut que je finisse rapidement, car j’en ai justement besoin pour travailler sur mes véhicules.
Le dimanche, c’est la Fête des Mères, et nous mangeons ensemble chez mes parents. Je fais un aller-retour à Baume-les-Dames avec la voiture de ma mère pour aller chercher Ai qui arrive par le train.
Il est amusant de voir qu’un train peut-être annoncé « à l’heure » alors que l’heure de son arrivée est dépassée et qu’il n’est pas encore là.
Dans Baume, je découvre que le fast-food Mac Tom s’est lui aussi mis aux anciennes.
J’aurais plutôt vu une américaine qu’une 2CV, pour coller à l’ambiance à l’américaine de ce fast-food ouvert depuis une vingtaine d’années dans une ancienne station service.
Un peu plus loin, il semble y avoir des portes ouvertes à la concession Citroën et on peut y voir d’autres 2CV (dont une très belle fourgonnette postale, avec l’ancien capot et l’ancienne calandre) et des DS. J’hésite à m’arrêter pour faire des photos mais vu l’heure il faut que nous rentrions rapidement chez mes parents.
Le week-end se termine comme un week-end de repas de famille. Il n’y a donc pas grand chose à raconter ici.
Le lundi matin, ma mère part déposer Ai à la gare pour qu’elle rentre à Besançon en train. Pour ma part, je vais rentrer comme je suis venu.
Par contre, la météo est davantage représentative du printemps 2016 que celle des jours précédents.
Dit plus clairement : il fait un temps pourri.
Je fais moins de photos qu’à l’aller. Je roule.
À Laissey, on voit que les accotements ont été fauchés récemment.
Très récemment, même, puisque j’aperçois bientôt le tracteur qui les fauche. Je reprends la route départementale un peu avant l’endroit où la véloroute la rejoint, afin de le laisser faire son travail tranquillement.
Deluz…
Vaire…
Je rejoins l’ex-RN à l’écluse de Chalèze puis la quitte pour reprendre le sentier qui longe le camping.
Une barrière a été ajoutée récemment à la sortie de celui-ci. Heureusement, on peut passer à côté.
Comme d’habitude, je monte le long du centre commercial puis prend l’impasse qui mène à Brico-Dépôt et permet de reprendre la piste cyclable le long du tram.
Devant Brico-Dépôt, il y a cette belle DS.
Plus qu’une dernière côte et je suis chez moi.
Je retrouve Ai qui m’apprend que ma mère l’a amenée en voiture jusqu’ici car elles ont raté l’heure du train.
91 km parcourus en tout de jeudi à lundi, donc autant dire assez peu. Mais cette petite escapade aura été l’occasion de découvrir une ancienne usine que je voulais visiter depuis longtemps ainsi que la Ford Mustang. J’ai aussi avancé dans mes rangements, ce qui va me permettre de me remettre au travail sur mes véhicules. Et ça, c’est une bonne chose.