Nous sommes le 1er novembre 2015. L’été ne semble toujours pas décidé à s’en aller, et j’en profite donc pour aller faire du vélo. L’objectif du jour est double : visiter une maisonnette à vendre, et suivre un itinéraire jalonné par le département du Doubs au printemps dernier.
Note : pour garantir la tranquillité de ses propriétaires, l’emplacement de la maisonnette à vendre n’est pas indiqué. Si elle vous intéresse, contactez-moi et je vous transmettrai les coordonnées de la personne qui la vend.
Je démarre en début d’après-midi. Je monte la rue de Belfort.
Depuis quelques temps, on trouve le long de cette rue ce commerce qui semble sorti d’un autre temps. Ce n’est pas pour me déplaire.
Direction Chailluz.
J’emprunte un itinéraire aménagé et jalonné par l’agglomération et le département, qui me mènera jusqu’à Braillans, puis Marchaux et Chaudefontaine.
Je connais bien cet itinéraire. Je l’ai déjà pris pour des petites balades, voire pour aller bien plus loin : Vesoul, Nancy, le Luxembourg et la Belgique…
La partie aménagée par le Grand Besançon emprunte une route forestière aménagée comme une voie verte, et réservée à la circulation non motorisée et aux engins de débardage.
Ensuite, c’est la partie aménagée par le département, principalement sous forme de bandes cyclables sur la départementale 486.
Au niveau de Marchaux, l’itinéraire quitte la RD actuelle pour emprunter un tronçon d’ancienne route, puis traverser le village.
J’aperçois quelques jolis véhicules et jolies maisons…
À Chaudefontaine, le garage où j’ai acheté ma ZX :
Le lavoir au centre du village :
Je poursuis ma route jusqu’à la maisonnette que je dois visiter. Elle est en vente pour pas cher. J’ai pris les renseignements nécessaires, et je peux venir la voir. Je ne vais donc pas m’en priver. Mais pour des raisons évidentes, je ne dirai pas dans quel village elle se trouve afin d’éviter les visites de personnes indélicates.
Je roule encore un bon moment pour parvenir jusqu’à village où elle se trouve.
La voici enfin.
Dès le départ, je me rends compte que, si cette maison est charmante et dans un endroit calme, elle est située bizarrement (une maison récente, très proche, fait face à la façade ci-dessus).
Par ailleurs, même si elle est petite, donc moins coûteuse à rénover qu’une grosse ferme, le travail à réaliser est néanmoins monstrueux. Le toit est bien sûr à refaire, et les murs ne me disent rien qui vaille.
C’est dommage car c’est un très joli bâtiment en pierres.
Je jette un œil à la caravane qui la borde. J’ai plus l’impression de faire de l’urbex (ou rurbex quand c’est à la campagne ?) que de visiter une maison où je pourrais habiter…
Il y a quelques belles pierres autour de la maison…
Bon. Entrons.
Quelle étrange petite maison : au rez-de-chaussée se trouvent deux petites pièces, et une plus grande qui ne communique pas avec les autres sans passer par l’étage.
À l’étage, je tombe sur ceci.
Je me décide à monter au grenier, avant tout pour voir l’état du toit. L’accès se fait par une échelle qui ne m’inspire guère confiance. J’y arrive néanmoins, et je tombe sur ceci :
Il fallait une certaine dose de motivation pour la monter là.
L’état du toit, je le vois bien…
Ma visite est terminée.
Je ressors et dis au revoir…
L’endroit est vraiment agréable et la vue est belle sur les alentours.
Je quitte le village en direction de mon deuxième objectif : un itinéraire jalonné par le département du Doubs, qui relie le Chemin Vert (voie verte de Vesoul à Loulans-les-Forges, sur une ancienne voie ferrée) à la véloroute dans la vallée du Doubs. Ou, dit autrement, qui relie la véloroute Charles le Téméraire à l’Eurovéloroute 6.
Tiens, ça c’est amusant :
Au bout d’un certain temps, me voici sur l’itinéraire jalonné par le département.
Des épaves de voitures qui traînent, ce n’est pas rare. Des épaves d’auto-tamponneuses, c’est plus original.
Encore une bien jolie maison.
Le jalonnement réalisé par le département frôle la perfection.
L’itinéraire offre de belles descentes et quelques petites côtes (donc l’inverse dans l’autre sens…).
Un beau clocher comtois au loin :
Tiens, une réserve d’indiens :
L’endroit semble agréable et paisible sur les images. Malheureusement, ça ne l’est pas tant que cela. En effet, l’ambiance sonore est quelque peu modifiée par ceci :
Après l’autoroute, je monte vers le village. Tiens, des vaches, et un cheval.
Après le village, on redescend et on traverse à nouveau une infrastructure routière. Cette fois, c’est l’ex-nationale 83, qu’on traverse à niveau et donc avec prudence.
Direction Laissey ensuite, via Le Petit Roulans.
Me voici bientôt arrivé dans la vallée du Doubs, où l’itinéraire rejoint l’Eurovéloroute 6.
Je n’ai plus qu’à suivre celle-ci direction Besançon. Je ne traîne pas car, si la température était quasi-estivale durant l’après-midi, elle baisse très vite lorsque la nuit arrive. J’avais prévu de quoi me couvrir, mais c’est tout juste suffisant.
Je pédale à bonne allure. Comme d’habitude, je quitterai la véloroute à l’écluse de Chalèze et prendrai un petit bout de l’ex-nationale pour rejoindre le camping de Chalezeule puis le centre commercial. Ensuite je remonterai le long du tram jusqu’à la rue de Belfort, pour rentrer chez moi à la nuit tombée.
J’ai fait une cinquantaine de kilomètres aujourd’hui et ça fait toujours du bien.
je connais bien cette route et cet endroit et pour cause…c’est chez moi depuis 2ans..et effectivement c’est un agréable village!
mon voisin ferrailleur qui transporte tout sur son petit camion benne…j’hallucine souvent qu’il en perde pas sur la route…
En effet. Téméraire, le voisin.