Étape 3 : Saint-Usuge – Lantigné

OLYMPUS DIGITAL CAMERAJ’ai bien dormi chez Tanguy et sa famille. Je me lève et prend un petit déjeuner. Mon vélo est rapidement prêt.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je démarre vers 9 heures, laissant Tanguy à sa discussion avec un professionnel venu faire des travaux dans la cour de la maison.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je quitte le hameau par la route de Saint-Germain-du-Bois à Louhans, sur laquelle la circulation est importante.

Comme hier, je demande à Google Maps mon itinéraire, non pas jusqu’à mon arrivée mais jusqu’à Tournus, une petite ville au bord de la Saône où je pourrai attraper une voie verte qui s’appelle la Voie Bleue. (Ce n’est pas très logique, j’en conviens.)

Google me donne un itinéraire qui quitte la route principale par une toute petite route semblable à celles que j’ai prises hier. Cela me convient bien. Je m’y engage.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Mais tout comme cela m’est déjà arrivé hier, la route se métamorphose en petit chemin recouvert d’herbe…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

… qui, contrairement à ceux d’hier, s’arrête sur un cul de sac sans aucune solution alternative. Le chemin semble bien avoir existé, mais il est envahi par la végétation est les ronces. Il faut savoir faire demi-tour même si je déteste ça.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je reviens sur la route principale, où je me fais doubler par Tanguy et l’un de ses fils, qui partent au marché à Louhans avec leur tandem.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

L’engin est rapide et puissant, et me distance rapidement. Je roule à la force de mes mollets, moi. Sur les conseils de Tanguy, je vais continuer sur la route principale jusqu’au village de Vincelles.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je m’ennuie un peu sur ces départementales. Je croise de très nombreux véhicules récents, mais aucune voiture ancienne ou originale.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Après Vincelles, je bifurque sur des routes moins importantes.

À quelques minutes d’intervalle, je croise deux 2CV mais mon appareil photo décide de ne pas se déclencher au bon moment. Je n’aurai aucune photo de la première, et juste une photo de la seconde en train de s’éloigner… J’ai envie de le jeter par terre mais j’en ai encore besoin.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Pour lui aussi, c’est trop tard. Il a traversé au mauvais endroit, au mauvais moment. Vu son état, cela semble s’être produit récemment.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Pauvre petite bête. C’est aussi ce genre de chose qui me conforte dans l’idée de circuler à vélo à chaque fois que c’est possible.

Je continue ma route. Voici quelques épaves pour faire plaisir à certains lecteurs…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je crois que le broyeur serait une bonne place pour elles. Avec toute cette ferraille, on pourrait fabriquer beaucoup de vélos.

À Branges, je croise une voie verte. Mais je ne fais rien d’autre que la croiser, car elle ne va pas dans ma direction. Je continue sur les petites routes. La campagne est jolie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Après n’avoir suivi que des départementales ou presque, me voici pour quelques kilomètres sur un chemin en enrobé lisse qui ressemble assez fortement à une belle voie verte : même largeur, même revêtement, même calme reposant. Il débouche ensuite sur un petit chemin caillouteux bien roulant, comme ceux d’hier.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ensuite, c’est à nouveau une petite départementale tranquille…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

… puis une petite route encore plus tranquille qui m’emmène vers l’ouest, dans la direction de la Saône.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Mais tandis que je circule sur celle-ci, je remarque le fort vent qui arrive de ma gauche. Cela n’est pas une bonne nouvelle. En effet, à ma gauche, c’est le sud. Et je m’apprête à suivre la Saône en direction du sud durant tout le reste de mon étape ou presque. J’aurai donc le vent de face.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’arrive bientôt au bord de la Saône. La ville de Tournus se trouve sur l’autre rive, face à moi.

20150831_125715

Je fais une assez longue pause, pour manger et me reposer. Mais pas trop longue non plus, car si j’ai déjà parcouru 40 km aujourd’hui il m’en reste encore plus d’une soixantaine.

Je repars, en suivant tout d’abord la rive gauche de la rivière, avant de traverser le pont qui entre dans Tournus.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je n’entre pas en ville, mais suis la rive droite de la Saône en direction du sud.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Voici bientôt la voie verte. Enfin, la Voie Bleue. Vous suivez ?

En fait, la Voie Bleue est le nom donné par la Région Bourgogne à un itinéraire qui suit la Saône, de Lyon à la Haute-Saône. C’est donc une sous-partie de la V50, et par ailleurs elle se confond avec deux autres véloroutes :
- L’EV6, de Chalon à la limite du Jura (tronçon suivi en 2013 avec Judith),
- La V51a, de Chalon à Mâcon.

Elle n’est aménagée que très sommairement : d’une part, rien n’est fait au sud de Mâcon, et entre Tournus et Chalon (sauf erreur de ma part). D’autre part, la partie confondue avec l’EV6 alternait en 2013 des tronçons revêtus d’un vieux goudron désagréable et des tronçons pas aménagés du tout. Je ne sais pas si les choses ont changé depuis.

Quant au tronçon qui va de Tournus à Mâcon, il est aménagé et c’est celui que je m’apprête à suivre. C’est l’occasion d’en connaître la qualité.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je m’engage dessus, et constate que le revêtement n’est pas agréable. Il est comparable au tronçon que j’avais parcouru avec Judith : un vieux goudron non lisse, qui secoue et fait donc mal aux fesses quand on attaque son troisième jour de voyage à vélo. Ajouté au vent de face qui est très fort, j’ai connu des voies vertes plus agréables à parcourir.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Quand arrivent parfois de courts tronçons en enrobé lisse, ou comme ici des tronçons en stabilisé, je suis content.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Il y a quelques jolies choses à voir (à commencer par la Saône elle-même), mais ce n’est vraiment pas la voie verte la plus passionnante que j’ai pu suivre… Et en y repensant, le tronçon suivi avec Judith n’avait guère plus d’intérêt. C’est surtout la présence de Judith, et la possibilité de discuter en allemand avec elle, qui avait rendu l’étape intéressante. D’ailleurs, on avait aussi eu un fort vent de face et on avait fini par prendre des relais comme les coureurs professionnels.

Mais aujourd’hui, je suis seul. Pas d’autre cycliste solitaire pour m’accompagner. Il y a d’ailleurs assez peu de monde, sur cette voie verte Bleue. Juste quelques personnes en balade, sans bagages… Aucun voyageur chargé.

Il ne me reste qu’à affronter le vent en contemplant l’eau.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Parfois, un passage un peu différent vient rompre la monotonie de l’aménagement.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Qu’on ne se méprenne pas sur les critiques que je formule au sujet de cet aménagement : je n’ai pas pour but de le descendre en bloc, et je suis bien content qu’il soit là pour me mener à ma destination.

Simplement, à choisir, si j’étais là pour faire du tourisme et prendre mon temps, je privilégierais plutôt la voie verte très réputée qui va de Chalon à Mâcon en passant par Givry et Cluny, une des plus anciennes voies de ce type, en France. Il faudra que je la prenne un jour. Pourquoi pas au retour de ces vendanges (si je rentre à vélo), ou en allant vendanger l’année prochaine…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’aperçois, sur un banc, deux cyclistes qui m’ont doublé sur des vélos de marque Koga (comme mon vélo) mais électriques. Avec ce vent, l’assistance électrique doit être appréciable.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Chouette, un tronçon en enrobé lisse.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Et des pêcheurs venus à vélo.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Pour la première fois depuis le début de mon voyage, je croise deux voyageurs à vélo. Les seuls que j’avais aperçus jusqu’ici étaient de l’autre côté de la Saône, à Tournus, tandis que j’étais sur la rive gauche.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’arrive à Mâcon.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je passe sans  m’arrêter.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Les rives de la Saône sont assez correctement aménagées pour les cyclistes et les piétons.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Comme la Voie Bleue n’est pas réalisée au sud de Mâcon, je vais devoir prendre des chemins de halage non aménagés. Google Maps me conseille la rive gauche. Je traverse donc la Saône sur un pont qui comporte des pistes cyclables.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Après quelques mètres sur des bandes cyclables qui s’arrêtent net, je roule sur une départementale à fort trafic. Heureusement, cela ne dure pas. J’ai bientôt devant moi un chemin de halage en stabilisé bien roulant.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Différents chemins s’entrecroisent, et s’éloignent même parfois de la rivière, mais Google Maps me conseille toujours le meilleur. Je suis donc ses conseils.

L’intensité du vent augmente, et le temps se couvre. Des gouttes de pluie arrivent, et l’orage gronde. Mais la pluie ne durera pas. Le vent finira même par se calmer et j’atteindrai une vitesse très correcte pour ce type de revêtement.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Malheureusement, cela ne dure pas, car plus j’avance et plus le revêtement se dégrade. Bientôt, ce n’est plus roulant du tout. Si je me force, je peux encore rouler vite, mais je crains d’endommager mes roues. Je ralentis.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Après quelques longs kilomètres dans ces conditions, Google m’indique de monter sur ce pont… par là !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Oui, par l’escalier ! C’était la blague du jour. Heureusement, après le pont, un parking permet de passer du chemin de halage à la route. Me voici sur celle-ci puis sur le pont.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un peu plus loin, c’est un autre pont, qui franchit l’A6. Je remarque que je me trouve très exactement au kilomètre 403 de l’autoroute.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je longe Touroparc, un parc d’attractions dont j’avais entendu parler quand j’étais petit.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Google Maps m’envoie désormais sur la départementale 306, qui n’est autre que l’ancienne Nationale 6, déclassée. Je dois la suivre jusqu’à Belleville, où je trouverai une voie verte qui me mènera jusqu’au lieu des vendanges. Je ne sais pas vraiment pourquoi le calculateur d’itinéraires ne m’a pas laissé suivre la Saône plus longtemps. Il y a pourtant un pont à Belleville. Mais vu l’état des chemins de halage, je ne suis pas mécontent de les avoir quittés.

J’arrive donc sur l’ex-RN6. Je dois attendre plus d’une minute pour la traverser, tellement le trafic est important. Même un automobiliste, qui arrive de la même direction que moi, est obligé d’attendre.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

À partir d’ici, il n’y aura plus aucune photo. En effet, les batteries de mon appareil sont vides, et je ne souhaite pas prendre le temps de chercher les autres au fond de mes sacoches. Il commence à se faire tard et il me reste encore 20 km à parcourir.

Je m’engage donc sur l’ex-RN6. Tant que je suis en agglomération, c’est supportable. Le trafic est fort mais ça ne roule pas vite.

En sortie d’agglomération, j’ai une bonne surprise : la route est bordée de bandes cyclables. Je les emprunte, et me rends compte que sans elles ça serait difficile voire impossible de circuler ici. Les véhicules sont nombreux et roulent vite. Même avec les bandes cyclables, il faut bien tenir son guidon pour ne pas faire un écart, quand on est doublé par un semi-remorque qui ne daigne ni ralentir ni s’écarter.

Je passe alors un giratoire, et là, surprise ! Devant moi, la bande cyclable existe encore sur quelques mètres avant de s’arrêter net sur un joli panneau C114.

C114

J’hésite.

Y aller ou pas ?

Je jette un œil à la carte. Depuis le giratoire que je viens de franchir, je peux prendre une départementale qui mène à un village du nom de Dracé. Entre celui-ci et Belleville, il existe une route qui me semble assez tranquille. Cela constitue un détour mais il est modeste. Ça sera beaucoup mieux que de rester sur l’ex-RN6. D’autant plus qu’il commence à faire sombre et que je n’ai pas envie de fouiller dans mes sacoches à la recherche de mon gilet jaune de sécurité.

Face à moi, un mini-bouchon s’est formé à l’entrée du giratoire. Je profite de la paralysie momentanée du trafic pour faire demi-tour au milieu de la route. Me revoici au giratoire, et je fonce direction Dracé.

Mon téléphone sonne alors que j’arrive à Dracé. C’est Alice, qui a recruté l’équipe de vendangeurs, qui s’inquiète de ne pas me voir arriver. Je ne comprends rien à ce qu’elle me dit et ça semble réciproque. La qualité du signal semble très mauvaise là où elle se trouve. Nous communiquons donc par SMS. Elle me demande s’il faut venir me chercher…

Non ! Surtout pas !

Je n’ai quand même pas pédalé jusqu’ici pour finir en bagnole à 15 km de l’arrivée ! D’autant plus qu’une voie verte inconnue m’attend.

Je me contente d’un « Non. Pas besoin. » et reprends ma route.

J’arrive à Belleville. Le détour était court et presque plat. Je trouve rapidement la Voie Verte du Beaujolais, puisque c’est son nom.

Elle est bordée de petites haltes pour les cyclistes, bien aménagées, avec des toilettes, des bancs, des informations… Je m’arrête à la première d’entre elles pour manger un morceau et reprendre de l’eau. Mes deux bouteilles sont vides depuis une quinzaine de kilomètres.

Reposé, je reprends ma route. Contrairement à la Voie Bleue, la Voie Verte du Beaujolais est magnifique. C’est un aménagement en enrobé lisse, réalisé sur une ancienne voie ferrée, et bordé de superbes paysages viticioles. Dire que j’aurais raté ça si j’avais accepté qu’on vienne me chercher.

La voie verte s’étend sur 12 km jusqu’à Beaujeu. Pour ma part, je devrai la quitter juste avant sa fin, pour monter sur Lantigné. J’arrive bientôt à l’endroit où je dois la laisser. Un véritable raidillon m’attend, le seul vrai relief de tout le voyage. Je le savais car Google Maps permet de connaître le profil altimétrique de son étape.

Mon téléphone se plaint depuis un moment que sa batterie est vide. Je jette un dernier coup d’œil à mon itinéraire, et il s’éteint. La nuit tombe. Je dois monter le raidillon, prendre une petite départementale, et tourner à gauche. Ça a l’air simple et c’est ce que je fais. Pourtant, aucune trace du Domaine des Vergers. Un vigneron sort de son atelier et me renseigne. Il m’indique un itinéraire passant par le village, qui me semble plus complexe que celui donné par Google mais je le suis. Je comprendrai plus tard que Google m’envoyait bien au bon endroit, mais en traversant les vignes par des chemins plus ou moins praticables.

Après le village, j’hésite encore à un croisement et redemande mon chemin.

Après un dernier raidillon, puis une descente tout aussi raide, j’aperçois un château. Au fond du parc se trouvent plusieurs véhicules dont un J5 Dangel (un ancien minibus 4×4 de l’armée). C’est ici. Je suis accueilli par un couple de vendangeurs qui vient d’arriver en voiture. Les autres visitent les lieux. J’aurai raté la visite. Dommage. Mais je suis arrivé.

Je fais ensuite connaissance avec le reste de l’équipe, et vais me coucher après avoir mangé. Demain, le travail démarre à 8 heures.

Bilan :

113 km parcourus, soit plus du double des étapes précédentes. Cela fait un total de 223 km pour tout le voyage. C’est donc jusqu’ici mon voyage à vélo le plus court de tous (le voyage à Nancy faisait 20 km de plus). C’est presque frustrant d’être déjà arrivé. Mais je n’avais pas le choix : il était hors de question d’arriver en retard pour le début des vendanges.

Je suis content d’avoir choisi de traverser le Jura, car l’itinéraire parcouru et les gens qui m’ont hébergé étaient intéressants. Je suis moins convaincu par la Voie Bleue, mais conquis en revanche par la petite Voie Verte du Beaujolais que j’espère reprendre le temps de parcourir dans de meilleures conditions et avec un appareil photo chargé.

Quant aux reliefs finaux, qui paraissaient impressionnants sur le profil altimétrique, ils ont vite été franchis. Finalement, 200 mètres de dénivelé positif, ça paraît impressionnant sur le papier mais ce n’est pas grand chose.

 

 

Ce contenu a été publié dans 2015 - Lantigné, Vélo. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>